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 Article Presse sur le BPC Mistral / 2006

Avec le Liban, la marine valide le concept du BPC

 

Mieux que la théorie ou qu’une série d’exercices, le déploiement lors de la crise libanaise du Mistral a été l’occasion, pour l’Etat Major de la marine, de valider le nouveau concept de Bâtiment de Projection et de Commandement. Le Capitaine de Vaisseau Frédéric Jubelin, pacha du navire jusqu’au 5 septembre dernier, a accepté de revenir avec nous sur l’opération Baliste et sur le baptême du feu du BPC. L’officier connaît particulièrement bien le navire puisqu’il est arrivé à Brest dès septembre 2004, lors de l’inscription du Mistral sur la liste navale. « Nous avons suivi sa construction et servi d’équipage de conduite pour DCN. Après 14 sorties d’essais industriels et 57 jours de mer, nous avions pressenti que le bateau recelait un potentiel énorme. Puis il y a eu la Traversée de Longue Durée et enfin l’opération Baliste, avec laquelle la pratique nous a conforté dans notre idée initiale ». Après trois mois de TLD au cours desquels le Mistral a mené ses essais en eaux chaudes, jusqu’en Inde, l’été devait être consacré aux réparations, notamment des planchers défectueux : « Le bateau n’est toujours pas admis au service actif et il venait de terminer ses essais. Il y avait des pièces à changer et des dizaines d’appels à garantie à solder. C’était un véritable chantier. Dès le 3 juillet, la moitié de l’équipage était en permission », se souvient le CV Jubelin.

Appareillage d’urgence

Face à la montée en puissance des combats entre le Hezbollah et l’armée israélienne, le gouvernement français décide, mi-juillet, de renforcer les moyens navals déjà dépêchés vers le Liban (frégate ASM Jean de Vienne et Transport de Chalands de Débarquement Siroco) « Le samedi 15, j’ai reçu l’ordre d’être à 24 heures d’appareillage dès le lundi. Le 17 au matin, l’équipage était au complet et nous recevions à bord l’Antenne Chirurgicale Projetable avec son matériel et 25 personnes, dont 7 médecins et 3 chirurgiens ». En 48 heures, le vaste chantier débuté deux semaines plus tôt fait place à un navire parfaitement opérationnel, avec le plein de gasoil, de carburant aviation et des vivres pour 600 personnes et 45 jours. Parallèlement, sont embarqués 650 hommes de l’armée de Terre et 85 véhicules, dont 5 chars AMX 10 RC et une vingtaine de VAB et VBL (partis du Mans le lundi même). Le dispositif sera complété par quatre hélicoptères Puma et Gazelle, auxquels s’ajouteront deux Cougar. Le Mistral souffrant d’un problème d’injection sur un diesel alternateur, une pompe, prélevée sur le Tonnerre, à Brest, est montée dans la foulée à bord, pendant que des éléments de transmission sont installés, offrant, alors, une capacité complète de liaison par satellite. « Nous avons appareillé le 19 et, dès le 20 juillet, nous avons utilisé le bateau à fond ». En plein transit au large de la Crête, le Mistral reçoit même deux Cougar EC 725. Les appareils, qui ne s’étaient jamais posés sur une plateforme à la mer, n’ont aucun mal à atterrir sur le vaste pont de 5200 mètres carrés. Ravitaillés en 45 minutes, ils reprennent rapidement l’air avec leurs commandos, chargés de repérer le terrain pour sécuriser l’évacuation des ressortissants français et bi-nationaux présents au Liban.

Jusqu’à 4000 personnes à bord

Pendant les quatre jours de traversée entre Toulon et la côte libanaise, l’état major du Mistral a planché sur la meilleure manière d’utiliser le BPC : « Il y avait des incertitudes sur l’évolution de la situation. Nous savions que 12.000 civils étaient à évacuer immédiatement. Il fallait donc prévoir la place pour les accueillir. A vide, nous avions calculé que nous pouvions embarquer 4000 personnes pour un trajet de 8 heures, où nous n’aurions eu qu’à distribuer des casse-croûtes. Avec les troupes à bord, entre la compagnie du 2ème RIMA, l’échelon du Génie et leurs matériels, ce chiffre tombait à 1500, ce qui est déjà énorme », précise le commandant Jubelin. « Pour gagner de la place, j’ai fait concentrer les véhicules sur le pont supérieur pour laisser libre le pont à véhicules inférieur. Sur le papier, le Mistral peut embarquer 60 engins mais ce chiffre est établi suivant les normes SOLAS, avec un espace de 80 centimètres entre chaque. Si on les tasse un peu, la capacité peut en fait monter à 110 véhicules ». Ce gain potentiel de place est également valable pour le hangar hélicoptères, long de 100 mètres. Conçu pour abriter 16 appareils lourds, il peut, en réalité, accueillir jusqu’à 35 Gazelle ! Le pacha du Mistral décide finalement d’installer les 700 lits (puis 2200 matelas gonflables supplémentaires) dans le hangar hélicoptères et dans cinq coursives : « Les coursives sont très larges, ce qui permettait d’installer 45 lits dans chacune d’elles, tout en laissant un bon passage entre le lit et la cloison. Toutefois, par mesure de sécurité, j’avais laissé la coursive du bord opposé libre ».

L’espace facilite l’écoulement des flux

Accueillir des centaines de familles impatientes de fuir une zone de combats n’est pas chose aisée : « Cela demande beaucoup d’organisation et, en cela, les grands espaces du BPC ont été très importants. A Beyrouth, nous avons accosté à tribord pour nous servir de la porte latérale, qui donnait sur le quai. Elle a l’avantage de déboucher sur un espace communiquant avec le radier et les hangars. Nous y avons installé un filtrage à l’embarquement, un accueil, un point bagages, un point médical. L’idée était de fluidifier l’arrivée des ressortissants et d’éviter un goulot d’étranglement. Pendant que les gens montaient, les gros bagages étaient pris en charge par des chariots élévateurs et montés par la rampe du hangar à véhicules supérieur. Valises et sacs étaient étiquetés et rangés dans des locaux dédiés d’habitude aux paquetages des militaires. Ca s’est tellement bien organisé que, aussi incroyable que cela puisse paraître, aucune valise n’a été perdue ! ». Telle une gare de triage, la zone d’accueil a permis d’éviter de longues attentes, les civils étant répartis dans le bateau à mesure de leur arrivée. Selon Frédéric Jubelin : « Sur une frégate on ne peut pas faire ça. Même sur un TCD récent comme le Siroco car, chargé de véhicules et de troupes, il n’y a pas la place ». Avec ses 199 mètres de longs et 21.500 tonnes, le Mistral est un navire impressionnant, un bateau très haut, dont le pont d’envol s’élève un mètre au dessus de celui du porte-avions Charles de Gaulle. Malgré tout, les personnes évacuées ne semblent pas avoir eu de grosses difficultés d’orientation : « Evidemment, il y avait toujours à proximité un marin, un marsouin ou un légionnaire pour répondre à leurs demandes ou les guider, mais en plus, c’est un bateau très simple à comprendre. L’essentiel se passe sur cinq ponts, les coursives sont très larges et on comprend vite comment rejoindre les hangars ou la cafétéria ».

« Un rond point permanent »

Cette cafétéria, bien entendu, a été très sollicitée. Avec 2200 personnes à bord au plus fort des opérations d’évacuation, il faut imaginer que sur 24 heures, 6600 repas et petits déjeuners doivent sortir des cuisines, dérivées de celles embarquées sur les paquebots et spécialement conçues pour assurer un service très important. Pour satisfaire autant de bouches, les réserves doivent, toutefois, être réapprovisionnées régulièrement. Or, avec l’embargo imposé par Israël sur le port de Beyrouth, le Mistral n’avait que quelques heures pour embarquer les ressortissants, débarquer du matériel et, éventuellement, reconstituer ses vivres : « Je me souviendrai d’une image saisissante qui résume bien les capacités assez incroyables de ce bateau. On était à Beyrouth et nous devions, de manière concomitante, accueillir 1100 ressortissants, refaire des vivres et débarquer 450 palettes. Pour parvenir à sortir cette cargaison à temps, on a utilisé la grue aéro, les Fenwick par la porte de bordée latérale mais aussi la poutre à munitions. Avant d’arriver, les palettes avaient été disposées : 170 sur le pont d’envol, 230 en bas et 45 près de la poutre. Tout est sorti simultanément et, en même temps, je voyais le commissaire charger ses vivres par l’avant du navire ! C’est industriel et méthodique. En sommes, on ne bricole pas ». Pour le capitaine de vaisseau Jubelin, le BPC est une sorte de « rond point permanent qui ne s’arrête jamais. Au Liban, on ne stoppait pas, entre le chargement de fret, les évacuations, l’hôpital, les mouvements d’hélicoptères et les manœuvres amphibies ».

Hôpital de pointe

Initialement, le déploiement du Mistral en Méditerranée orientale avait été motivé par ses importantes capacités hospitalières. S’étalant sur 850 mètres carrés et disposant de 69 lits, les infrastructures embarquées par le BPC sont du même type que celles d’une ville de 40.000 habitants. On y trouve une salle de triage et de déchoquage des blessés, une salle pour les grands brûlés, ainsi qu’une salle de radiologie pouvant accueillir un scanner et de deux blocs opératoires. Pour la première fois sur un bateau, la puissance des transmissions permettent même, en cas de besoin, d’opérer avec l’aide d’un spécialiste à terre, grâce au système de téléassistance. « L’hôpital s’est révélé extrêmement utile du fait qu’il se trouve au milieu du navire. Il est très bien conçu avec ses salles permettant un flux progressif, du triage aux blocs opératoires. Nous nous en sommes beaucoup servis sur une des premières rotations, lorsque nous avons embarqué des personnes âgées ou handicapées, dont la mobilité était réduite. Elles ont essentiellement été prises en charge à l’hôpital, qui a un accès direct avec les hangars et le pont d’envol par un ascenseur. On a pu s’occuper de tout le monde sans qu’il y ait d’attente », se félicite l’ancien pacha du Mistral. Outre l’aspect purement opérationnel, l’équipage, comme les troupes terrestres embarquées, ont été confrontés au traumatisme subi par les familles : « On avait organisé des groupes de 35 à 50 personnes. Les hommes les prenaient en charge pour les accompagner d’un bout à l’autre du bateau, organiser des activités pour faire passer le temps et aussi les réconforter. Certains allaient bien mais d’autres, qui subissaient les bombardements depuis 15 jours, avaient besoin de parler et surtout, d’être écoutés. Le fait d’assurer une présence et d’avoir de l’attention fut, je pense, très bénéfique pour eux ».

Le PC embarqué fait ses armes

À son arrivée au Liban, le Mistral est utilisé comme navire de commandement des forces françaises déployées sur la zone. Le bâtiment renferme un vaste PC de près de 1000 m², spécialement conçu pour les missions interalliées et interarmées : « C’est un endroit idéal où l’Etat Major dispose du même espace et des mêmes conditions qu’à terre. On a littéralement transposé les locaux High Response Force (HRF) installés récemment à Toulon. Les gens se voient, circulent et il y a une continuité de service absolue avec des dizaines de prises permettant les branchements de matériels. Le 17 juillet au matin, le PC était vide et, lorsqu’il est entré en activité le 22, je n’en ai plus jamais entendu parler. Ce fut une réussite dès le premier coup ». Le challenge était pourtant de taille puisqu’il a fallu brancher, et faire cohabiter, les systèmes d’information et de communication de l’Etat Major des Armées, de la marine et de l’armée de terre. En tout, 150 postes d’opérateurs peuvent être installés ! Le nombre de stations de travail sera même porté à 250 pour permettre au BPC d’accueillir l’Etat Major embarqué de la force amphibie de l’OTAN. Les systèmes de communications de l’Alliance étant différents, le réseau de cuivre a été doublé d’un réseau de fibres optiques, permettant d’assurer la sécurité des données entre les différentes stations de travail. En octobre, le Mistral sera engagé dans un vaste exercice, Brillant Midas, rassemblant pas moins de 44 navires alliés. C’est à l’issue de cette campagne au large des côtes provençales que le navire doit être certifié OTAN. « Compte tenu de l’expérience désormais acquise, je ne me fais pas de souci pour cela », estime, confiant, le capitaine de vaisseau Jubelin. L’officier note, à ce sujet, comme une preuve de l’intérêt de l’Etat major embarqué pour son ancien bateau que : « Lorsque nous sommes repartis pour Toulon et que le PC a été transféré du Mistral au Sirocco, les mines étaient éloquentes... »

« Nous avons clairement passé un cap »

Frédéric Jubelin est un spécialiste de la chose amphibie. Ancien commandant de l’Ouragan, il a mené plusieurs missions avec ce Transport de Chalands de Débarquement, notamment en Afrique. Selon lui : « Avec le Mistral nous avons clairement passé un cap. C’est le cas pour les manœuvres. Grâce aux pods, je ne me suis pas servi de remorqueurs pendant 13 mois. La souplesse que ce système offre, avec les propulseurs, a été très utile pour les vingt manoeuvres que nous avons réalisées dans des ports étroits, comme Beyrouth. Pour gagner du temps dans le débarquement des ressortissants à Larnaca, nous avons utilisé le système de positionnement dynamique, qui permet au navire de jouer sur sa propulsion pour rester à un point fixe. Stationné à 1500 mètres de la côte, j’ai fait mettre le radier en eau et utilisé les deux CTM (Chalands de Transport de Matériel) pour faire les rotations. Tout était chronométré. Pendant que l’un effectuait le trajet, l’autre était chargé ». Malgré le fait qu’un groupe de civils, avec femmes, enfants, bébés, bagages diverses et même poussettes, ne soit pas aussi facile à diriger que des troupes disciplinées et entraînées, « A la troisième rotation, nous n’avons mis que trois heures pour débarquer 1400 personnes ». En matière d’opérations amphibies pures, le BPC a également connu son baptême opérationnel avec le ravitaillement de la FINUL, à Nakoura : « Les véhicules étaient chargés dans les CTM. A priori, il n’y a pas de différence avec les TCD mais, dès qu’une montée en puissance est nécessaire et qu’on n’a que 45 minutes pour débarquer les troupes et les hélicoptères, le BPC montre tout son intérêt. L’amphibie, avec un Ouragan, c’est très séquentiel. On envoie un hélico, on laisse 2 minutes de battement puis on envoie un CTM, puis un hélico après 2 minutes etc.... Désormais, on peut mener simultanément l’ensemble des manœuvres en utilisant, sans interférence, la totalité de nos capacités ». En matière d’ « opérations aéro », le saut qualitatif est quantitatif est énorme : « Pour lancer un assaut héliporté, on n’a pas à attendre. Grâce à l’ascenseur arrière, on peut déployer les pales avant l’arrivée de la machine sur le pont d’envol, ce qui permet de gagner un temps précieux. D’autre part, les grandes dimensions du navire nous permettent de préparer, pour une pontée de six hélicoptères, 70 à 90 gars avec leurs armes et leurs bagages dans la coursive du pont 6 (au niveau inférieur du pont d’envol). Nous avons calculé, pendant les exercices, qu’en une minute 45 ils étaient sur le pont, en 3 minutes dans les hélicoptères et en moins de 5 minutes, tout le monde était en l’air. C’est vraiment impressionnant ».

Les défauts de jeunesse

Navire prototype, le Mistral n’a pas échappé aux traditionnels problèmes de mise au point, notamment au niveau de son système de combat. Conséquences de ces difficultés, le navire a été livré à la Marine nationale avec huit mois de retard. « Les performances requises n’étaient pas au rendez-vous. Il faut se rappeler que ce bateau a été conçu pour être armé par un équipage réduit de 160 hommes (contre 220 pour le Siroco, deux fois moins gros). A la limite, nous pourrions le faire naviguer avec seulement 60 marins, ce que nous étions en équipage de conduite pendant les essais. Le système de combat est pensé dans cet esprit. On ne voudrait avoir qu’un seul opérateur au lieu de trois pour traiter l’ensemble des données transmises par le radar tridimensionnel ». Pour le commandant Jubelin : « Il eut été incongru que tout marche du premier coup. L’essentiel, c’est que ces problèmes n’obèrent pas les capacités du bateau ». Sur ce point de vue, l’opération Baliste a été rassurante pour l’équipage : « Quand on est survolé tous les jours par des F 16 et des drones et qu’on parvient à les détecter, on voit bien que les radars fonctionnent. Après un mois d’opérations, on a acquis beaucoup de savoir-faire et il y a moins de soucis ». Si les moyens de détection se sont révélés efficaces au large des côtes libanaises, les travaux sur le système de combat ne sont pas pour autant achevés. Afin de répondre totalement aux spécifications du contrat, DCN poursuit sont travail sur la communication du SDC, la réduction du nombre d’opérateurs pour le radar MRR 3-D, mais aussi le pistage multisenseurs. Ce système, qui permet de marier les informations du MRR et des radars de navigation, est particulièrement délicat à régler. Les trois équipements fonctionnent, en effet, sur des gammes de fréquences différentes et chacun dispose d’un mode spécifique d’extraction de plots. A la lumière de l’expérience acquise ces derniers mois, d’autres éléments seront sans doute modifiés, comme le propulseur d’étrave, dont la puissance n’est pas jugée suffisante. Enfin, comme son frère jumeau, le Tonnerre, le Mistral connaît des soucis de plancher. Les linos se décollent dans les locaux vie : « On attend de savoir exactement d’où vient le problème mais ce qui est certain, c’est que ça ne remet absolument pas en cause le concept du bâtiment et le choix des matériels ».

Des soldats satisfaits par les conditions de vie

Malgré quelques planchers gondolés ou décollés en attente de réparation, les troupes de l’armée de Terre ont pu profiter, pour la première fois en opération, des aménagements du BPC. Conçue par les Chantiers de l’Atlantique, la partie avant, qui abritent les locaux vie, a bénéficié de concepts bien rodés dans la marine marchande. Les marsouins, habitués à la vie rustique des TCD, ont découvert un autre univers : « Les hommes du 2ème RIMA venaient de traverser le pays avec leur matériel quand nous avons appareillé. Ils ont été contents de trouver des chambres correctes et le confort moderne. Il y a eu beaucoup de réactions positives. Ils reconnaissent qu’un vrai pas en avant avait été fait ». Alors que le Mistral propose des cabines de 4 places pour les soldats, sur l’Ouragan, les troupes étaient littéralement entassées, pour ne pas dire parquées, un peu partout dans le bateau. « Les conditions étaient très précaires. D’ailleurs, les gars préféraient rester à terre plutôt que de revenir sur le bateau. On ne faisait même plus le branlebas pour les laisser se reposer car on savait qu’ils n’avaient que très peu dormi de la nuit. Sur le Mistral, c’est totalement différent. Ils ont leurs cabines, avec douche et sanitaires. On savait qu’ils avaient bien dormi, dans un endroit frais et confortable ». Malgré la vie de promiscuité offerte sur les TCD type O, Frédéric Jubelin affirme ne jamais avoir connu de mauvais état d’esprit. « Les hommes de l’armée de Terre sont entraînés à vivre des situations difficiles et ils savent que sur les navires, nous avons les mêmes conditions de vie. Ils s’accommodent de tout mais c’est vrai qu’en leur proposant des conditions d’habitabilité décentes, en leur mettant à disposition des salles de réunion et des branchements rapides sur les systèmes de transmissions, tout devient plus simple ».

Article publié sur le site www.meretmarine.com le 19/09/2006

 

 

 

       

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(2) Instruction n°50475/DN/CC relative à l'exercice, dans les armées, du droit d'expression sur les problèmes militaires, du 29 septembre 1972
(3) Note n°12441/DEF/SD/CAB/K relative à la procédure d'autorisation préalable en matière de droits d'expression du 29 septembre 1972