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Articles de Presse

 

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   2002

 

Thales réalisera le système de communications internes et externes des deux Bâtiments de Projection et de Commandement de la Marine Nationale

Paris, 21 oct. 2002

Source : ICI

DCN a confié à Thales, à l'issue d'une compétition, un contrat d'environ 30 millions d'euros pour la réalisation du système de communications intégré des deux Bâtiments de Projection et de Commandement de la Marine Nationale - BPC (ex Nouveaux Transports de Chalands de Débarquements - NTCD).

Conduit par le Service des Programmes Navals de la DGA, le programme BPC est destiné à renouveler et renforcer les capacités de projection de forces et de commandement de la Marine nationale. La maîtrise d'œuvre industrielle du programme est assurée par DCN.

Cette acquisition de la DCN permettra à la Marine Nationale de disposer d'un système de communications moderne et puissant, fondé sur les dernières technologies et sur le concept FICS (Fully Integrated Communication System), indispensable aux missions nouvelles des bâtiments BPC destiné entre autres à accueillir les centres de commandement interarmées et interalliés en théâtre d'intervention extérieur.

En terme d'innovation majeure, la capacité du système retenu repose sur l'utilisation d'un nouveau réseau de communications mettant en œuvre les derniers standards ATM/IP et sur une grande intégration du système, permettant une réelle économie des personnels à bord, notamment grâce à une solution de management des communications de très haut niveau fondée sur le produit phare PARTNER.

Ce succès conforte le positionnement de Thales comme acteur majeur dans le domaine des systèmes de communications clés en main pour bâtiments. Reprenant des solutions et le concept du système de communications des frégates franco-italiennes Horizon et des frégates britanniques T45, ce système ouvre également des perspectives intéressantes pour de futures offres auprès des forces navales européennes et dans le reste du monde.

 

Brest, L'horizon se dégage pour les chantiers navals

 

Commandes - La construction de deux navires de commandement et le grand carénage du « Triomphant » dopent l'activité de la DCN.

 

Le plan de charge est plein jusqu'en 2005.

 

Philippe Dossal

© le point 06/12/02 - N°1577 - Page 208 - 720 mots

 

L'usinage de la première tôle du « Tonnerre », l'un des deux navires de commandement dont la construction a été décidée après la guerre du Kosovo, va débuter dans quelques jours dans les ateliers de la Direction des constructions navales (DCN). Cette reprise des constructions neuves à Brest, conjuguée à la bonne tenue des activités d'entretien de la flotte, va permettre à l'ensemble de la filière navale de respirer après quelques années difficiles. Ce bon niveau d'activité risque même de poser quelques problèmes aux sous-traitants brestois de la DCN, qui ont dû réduire la toile et qui manquent de personnel dans certaines spécialités.

« Le coeur historique de notre activité offre de bonnes perspectives », confirme François Bernez, le directeur des services économiques de la communauté urbaine. De fait, la commande, fin 2000, par la marine nationale, de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), navires polyvalents qui assureront les fonctions de porte-hélicoptères, transport de troupes et poste de commandement, a redonné un coup de fouet à toute la filière navale brestoise, privée de constructions neuves depuis la livraison du « Charles-de-Gaulle ». La réalisation de deux plates-formes pétrolières pour le groupe Schlumberger à la fin des années 90 n'avait pas réussi à maintenir un niveau d'activité suffisant, même si, comme le relevait Jean-Marie Poimboeuf, le PDG de la DCN, lors du récent salon Euronaval, « les plates-formes offshore ont beaucoup fait progresser Brest ». Quoi qu'il en soit, la réalisation du « Mistral » et du « Tonnerre », livrables en 2005 et 2006, va permettre à l'ensemble de la filière navale de renouer avec la tradition de construction de grands bâtiments de surface pour la marine nationale.

 

 

(Suite, cellule de droite)

(Suite)

Un autre chantier participe de la bonne tenue de l'activité : la première opération d'entretien, le « grand carénage », d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins de la nouvelle génération, le « Triomphant », lancé en 1996. « Cette opération a lieu dans un chantier complètement rénové, explique Gilbert Bellec, le chargé de communication de la DCN de Brest. Les quais ont été renforcés, de nouveaux ateliers ont été construits, de nouveaux équipements réalisés. Un investissement total de 150 millions d'euros. » Brest est ainsi équipé pour assurer dans les meilleures conditions l'entretien de la force océanique stratégique. Pour donner la mesure de ce type d'opération, il faut savoir que le seul entretien du « Triomphant », un sous-marin de 12 600 tonnes, va mobiliser pendant plus d'un an de 700 à 1 000 salariés sur les 3 700 personnes que compte l'entreprise. « On démonte tout, on contrôle tout et on remonte le bâtiment après essais », explique Gilbert Bellec.

Logique d'entreprise

Ces deux opérations majeures s'ajoutent à quelques commandes ponctuelles, parmi lesquelles la fabrication d'éléments constitutifs de frégates pour l'Arabie saoudite, en cours de construction à Lorient, et la remise à niveau des équipements électroniques des 13 chasseurs de mines de la marine nationale. Cela sans compter l'activité classique d'entretien courant d'une partie de la flotte militaire française, soit une quarantaine de grands bâtiments. La DCN de Brest est ainsi passée d'une sous-charge de travail en 2000-2001 à une surcharge. Résultat : faute de main-d'oeuvre qualifiée, notamment dans le domaine de la soudure, l'entreprise a été contrainte de sous-traiter une partie de la fabrication de la coque des BPC aux chantiers polonais de Gdansk.

« La construction navale est une activité fluctuante, commente Jean-Marie Poimboeuf. Les chantiers navals civils font également appel à des chantiers étrangers », justifie-t-il, faisant allusion à Saint-Nazaire, qui vient de faire réaliser le bulbe du « Queen-Mary II » en Pologne. De fait, la DCN adopte de plus en plus une logique d'entreprise, comme l'exige son changement de statut programmé. Le nouveau contrat qui liera l'Etat et l'entreprise DCN devrait être signé au début de 2003. « Il nous permettra d'échapper à la lourdeur du Code des marchés publics, mais exigera en échange que nous fassions de substantiels gains de productivité », explique Gilbert Bellec. La DCN de Brest négocie en tout cas le virage avec un plan de charge conséquent et un outil industriel rénové

   

2004

 

Extrait PDF - La Lettre de Brest

Janvier 2004

Article Cols Bleus - PDF

Mai 2004

Colombes, le 18 octobre 2004

Thales fournit les systèmes de communications des Bâtiments de Projection et de Commandement Mistral et Tonnerre

Thales a livré les équipements du système de communication à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral, mis à flots le 6 octobre, en prévision des essais à quai et en mer planifiés début 2005.
En parallèle, Thales vient de livrer les composants du système de communications des BPC sur les plates-formes de DCN, maître d'œuvre du programme BPC, et du Service des Programmes Navals de la DGA, maître d'ouvrage, en vue d'essais d'intégration de bout en bout incluant les moyens satellite Syracuse et les liaisons à quai. L'acceptation du système par le client aura lieu début novembre sur la plate-forme usine de Thales.

Conduit par DCN au profit du SPN, le programme BPC est destiné à renouveler et renforcer les capacités de projection de forces et de commandement de la Marine Nationale. Dans le cadre de ce programme, Thales est responsable de la conception, de la définition et du développement du système de communications intégrées FICS - Fully Integrated Communications System.
Le FICS comprend des moyens de communications extérieures conformes aux standards OTAN (VLF, HF, V/UHF, liaisons de données tactiques, satellite, …) et un ensemble de communications internes hautement sécurisées intégrant la technologie IP. Il permet l'interconnexion des utilisateurs et offre de nombreux services depuis la vidéo-conférence jusqu'aux données temps réel.
Ce système ouvert de dernière génération facilite et optimise la mise en œuvre à bord grâce à l'automatisation des tâches d'exploitation et de maintenance et à terme, il accueillera le Réseau IP des Forces Aéro-Navales (RIFAN) et le système d'information et de commandement de nouvelle génération SIC 21, également développés par Thales.
De plus, le FICS constitue une structure d'accueil pour un centre de commandement interarmées et inter-alliés, dans le cadre de projection de forces en théâtre extérieur.

Le succès de ces premiers déploiements affirme le positionnement de Thales comme acteur majeur dans le domaine des systèmes de communications clés en main pour les bâtiments de la Marine et ouvre des perspectives de croissance pour de futures offres auprès des forces navales européennes et dans le reste du monde.

Thales est un groupe international d'électronique et de systèmes, présent sur les marchés de la défense, de l'aéronautique et de la sécurité. Le groupe emploie 61 500 personnes dans le monde et a enregistré un chiffre d'affaires de 10,6 milliards d'euros en 2003.


Source : ICI

 

 

Article extrait "Le Marin"

Hors série

Juin 2004

 

Lien Web

Site - Le Marin

 

 

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Armaris

Contrat avec l'Australie

15 octobre

Source : ICI

Format PDF

   

   2005

 

Cols bleus

3 septembre 2005

 

Dossier du CF Delepoulle

sur les BPC

Format PDF

le 27/07/2005 - Source : ICI

Le Tonnerre a fendu les eaux de la rade

Les Bâtiments de projection et de commandement (BPC) seront les fleurons de la Marine nationale du XXIe siècle. Hier, le deuxième de la série, le Tonnerre, a gagné les eaux de la rade. Le dernier bateau gris construit à DCN Brest Services avant longtemps ?

Il était 13 h 35. Hier, pour cause de tempête, il s'en ait fallu d'une rafale de vent pour que la sortie de bassin du Tonnerre soit annulée. Finalement, vers 13 h 35, sous une pluie battante, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) a quitté le bassin n° 9, et a fendu les eaux. Soit neuf mois après son frère jumeau, le Mistral. Le maire et le préfet maritime de l'Atlantique étaient absents pour cause de vacances.

Entre applaudissements et nostalgie. Certains relativisaient : « Sortie pluvieuse, vie heureuse. » D'autres étaient plus nostalgiques : « C'est sans doute le dernier navire qu'on voit sortir de bassin avant bien longtemps. DCN Brest va retrouver son rôle traditionnel de garagiste de la marine. » Il y a en effet peu de chances que le futur porte-avions, à propulsion diesel, soit réalisé à Brest, faute de bassin de taille suffisante. Il reste tout de même un an de travail et d'essais en mer à DCN, maître d'oeuvre, avant la livraison du Tonnerre. Dernières mises à l'eau en date : le Mistral (octobre 2004), le Transport de chalands et de débarquement (TCD) Siroco (1996), le Charles-de-Gaulle (1994)

Porte-hélicoptères polyvalent. Le Tonnerre et le Mistral sont des porte-hélicoptères « d'une exceptionnelle polyvalence », a souligné l'ingénieur général de l'armement Xavier Lebacq, directeur adjoint du service des programmes navals à la Direction générale de l'armement, le client de DCN pour le compte de la Marine. Ils sont notamment destinés à la projection de forces (matériel et troupes) dans des opérations amphibies ou aéromobiles. Ils permettront aussi la gestion de crises avec leurs postes de commandement embarqué interarmées et interalliés et leurs hôpitaux.

Un demi-paquebot. Les BPC sont construits selon des normes militaires et civiles. Les parties avant des coques ont été réalisées par les Chantiers de l'Atlantique (Alstom Marine Saint-Nazaire), avec tout le confort des cabines de paquebot. Yves Dubreuil-Chambardel, directeur de DCN Brest, a salué d'ailleurs une « étroite et fructueuse collaboration ». Thales réalise le système de communications.

Une partie des coques arrières a été réalisée par le chantier polonais Stocznia Remontowa. Les BPC sont aussi les premiers navires militaires de type « tout électrique », propulsés par des PODs (système de moteurs électriques orientables), et par un propulseur d'étrave.

Livraison en 2006. DCN annonce sa livraison pour le printemps prochain. Les BPC iront à Toulon remplacer les TCD Orage et Ouragan

Un programme réalisé en trois ans. Quatre années avaient été nécessaires pour construire un seul Siroco. Quatre vont suffire pour le Mistral et le Tonnerre, des navires d'un tonnage presque double. Coût total : 650 millions d'euros. Et un gain estimé de 30 % d'économie de coûts et délais.

Laurence GUILMO.

 

Vers 13 h 35, sous une pluie battante,

En ce mois de juillet !

le Bâtiment de projection et de commandement (BPC)

" Tonnerre "

a quitté le bassin n° 9,

et a glissé sur les eaux de la rade,

aidé par quatre remorqueurs

et deux pousseurs ..

 

Photo. Jacques Carney

   

   2006

 

 30 janvier - Sydney

Armaris / Source : ICI

Format PDF

 

Cols Bleus

11 mars 2006

 

Cols Bleus

11 mars 2006

 

15 mars

Le Mistral, le nouveau bateau à tout faire de Marine Nationale

 Site Web

Le deuxième plus gros navire militaire français après le porte-avion Charles de Gaulle a été livré fin février 2006 à la Marine. Actuellement à l’essai au large de Toulon, c’est une base flottante complète, destinée à soutenir des actions à terre.
Le Mistral et son jumeau, le Tonnerre, dont la livraison est prévue cet été, remplacent l’Orage et l’Ouragan, en service depuis près de 40 ans.

Un remplaçant au profil multifonctions
On lui prête l’obscure appellation de BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement). En clair, l’énorme navire aux faux airs de porte-avions est une base flottante très mobile sur les océans, disposant d’équipements d’une diversité impressionnante. La commande de ce bâtiment par la Direction Générale des Armées (DGA) répondait à plusieurs besoins.
Premièrement le remplacement des TCD (Transports de Chalands de Débarquement) Orage et Ouragan. Conçus au début des années 60 et livrés en 1968, ils ne répondaient plus « non aux besoins de la Marine, mais des armées », selon le Capitaine de Frégate Vincent Bril. Mistral et Tonnerre sont donc pourvus des améliorations technologiques les plus récentes.
Deuxièmement, la nécessité de posséder des unités capables de se positionner au large et de projeter des actions à terre, « dans le cadre d’une opération de gestion de crise par exemple », ajoute Vincent Bril. C’est le concept de « sea-basing ». Lors de la crise ivoirienne, avec ce type de navire, pas besoin de l’hôtel Ivoire à Abidjan comme point de regroupement par exemple. L’Armée pourra projeter ses forces à partir du Mistral ou du Tonnerre, via ses hélicoptères ou ses quatre chalands de débarquement.

Un état major d’au moins 150 opérateurs à bord. A la différence des bâtiments qu’ils remplacent, les deux BPC jumeaux possèdent tant une capacité amphibie qu’aéromobile. Leurs ponts d’envol permettent d’abriter jusqu’à seize hélicoptères et chacun peut transporter 60 blindés. Avec une capacité d’accueil de 450 soldats, ils offrent à la France le moyen d’établir une base arrière n’importe où sur le globe, tremplin d’opérations terrestres. Les capacités de stockage de matériel, de véhicules et d’équipement sont triplées. Outre cette force de projection, le Mistral et le Tonnerre disposent de postes de commandement de 850m² chacun, modulables, aptes à accueillir un état major élargi à 150 personnes. « Le PC est doté des moyens de transmission moderne à haut débit, dans un cadre national ou international », précise Vincent Bril. Autre différence avec les TCD, la taille de l’équipage : 160 pour le Mistral (21 500 tonnes), 220 sur l’Orage (12 000 tonnes). Un rapport de chiffres explicite.

Un nouveau système de combat et un hôpital de campagne
«Ce sont les premiers navires dits NTE (Navires Tout Électrique), dans le sens où la production d’électricité est commune pour les besoins de propulsion et les moyens du bord », note le Capitaine de Frégate. Ce sont aussi les premiers navires dans le monde à être propulsés par PODs (propulseurs en nacelles suspendus sous la coque) ce qui leur confère une « manoeuvrabilité exemplaire, nécessaire pour les opérations amphibies ».


L’équipement de direction des opérations est lui aussi novateur. Il comporte deux radars de navigation et d’appontage, et un radar de veille en trois dimensions pour la surveillance air et surface. C’est un système d’exploitation numérique des informations tactiques (SENIN) de la même famille que celui du Charles de Gaulle. Quant à l’hôpital, il est « comparable à celui d’une ville comme Briançon », souligne le vice-amiral d’escadre Philippe Sautter.


Pourtant, la DGA, maître d’œuvre et signataire du contrat avec la société DCN, a émis deux réserves, lors de la réception du Mistral. Celles-ci portaient sur l’intégration des radars au système de combat. « Les problèmes sont résolus, affirme Vincent Bril, mais nécessitent encore des réglages, inhérents à la complexité et au caractère innovant de cette installation ». Le contrat prévoyant des pénalités en cas de retard (le Mistral a été livré 6 mois après la date prévue), la DGA pourrait les réclamer lors de la livraison du Tonnerre.


Pour l’heure, le Mistral poursuit ses tests en Méditerranée, en l’attente de voir son sister-ship le rejoindre, vraisemblablement cet été. Ils participeront rapidement aux opérations de commandement dans le cadre de la Nato Response Force de l’OTAN.

 

Copyright : Grégoire DECONIHOUT

Le Mistral, le bateau multi-usages de la Marine Nationale [© Pascal Fournier/Marine Nationale]

 

Le Mistral, Frère jumeau du Tonnerre,

le bateau multi usages de la Marine Nationale

© Pascal Fournier/Marine Nationale

 

Vivre à Limoges / N°44

Bulletin municipal / Juillet et Aout 2006

Cols bleus

21 octobre 2006

 

Télégramme de Brest

27 octobre 2006

 

20 novembre 2006

Source : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=103018

 

Quelques 80 personnes travaillent actuellement, en 3/8, sur la réparation des planchers défectueux du bâtiment de projection et de commandement Tonnerre. Le navire, qui devait initialement quitter DCN Brest en juin, devrait finalement mettre le cap vers Toulon en mars. DCN, qui prévoit la fin des travaux en février, met la pression sur Aker Yards, qui réalise, en sous-traitance d'Alstom, le chantier. C'est en effet au niveau des locaux vie de la partie avant, construite aux Chantiers de l'Atlantique, qu'un problème de ragréage a été détecté sur le linoléum. En tout, 8500 m² de sols sont à refaire, ce qui a nécessité le démontage des meubles, désormais stockés dans le radier. Côté juridique, le Tribunal de Commerce, saisi de l'affaire, devra déterminer les responsabilités et les éventuelles indemnisations. Un état des lieux mené en présence d'experts, d'huissiers et des assureurs de DCN et Alstom a déterminé que seule la partie réalisée à Saint-Nazaire était touchée, aucun défaut n'ayant été constaté dans les locaux réalisés par les anciens arsenaux.

« Les travaux sont en cours et la priorité est de livrer le Tonnerre le plus rapidement possible à la marine. La situation est toutefois complexe, les défauts de fabrication concernant la partie des Chantiers de l'Atlantique, une entreprise qui n'a aujourd'hui plus de salariés et sous-traite donc les travaux à Aker Yards », souligne-t-on chez DCN.

 

(Suite) En 3/8 et sans jours fériés

 Pour l'heure, le leader français du naval militaire avance le coût des travaux et « met la pression » sur Aker et ses sous-traitants, chargés de réparer les sols depuis le début du mois d'octobre. Outre la présentation à Alstom d'une facture de plusieurs millions d'euros, DCN, maître d'oeuvre du programme, se réserve par ailleurs le droit « d'attaquer en justice pour la dégradation de son image subie sur ce chantier ». Malgré un rythme en 3/8 et la poursuite du travail les jours fériés, à commencer par Noël, les réparations prennent du temps, à la fois en raison de la nature du chantier, mais également à cause des vérifications systématiques qu'opéreraient le client, la Délégation Générale pour l'Armement (DGA), dès qu'une couche de béton est posée.

Après le retard de livraison rencontré sur le Mistral et les problèmes de personnels inhérents, le glissement du Tonnerre a fait envisager à la marine de dissoudre l'équipage du navire, soit 160 hommes, bloqués à Brest quelques 8 mois de plus que ce qui était initialement prévu. Cette mesure ne serait toutefois plus à l'ordre du jour.

En attendant que le ragréage soit réalisé, le BPC va bénéficier de quelques mises au point techniques réalisées récemment sur le Mistral, notamment au niveau du système de combat.

 

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(2) Instruction n°50475/DN/CC relative à l'exercice, dans les armées, du droit d'expression sur les problèmes militaires, du 29 septembre 1972
(3) Note n°12441/DEF/SD/CAB/K relative à la procédure d'autorisation préalable en matière de droits d'expression du 29 septembre 1972