PATCH REALISE PAR LES MIRAGES 2000 POUR L'EXERCICE. "EMERALD
MOVE 2010"
16 novembre 2010
A bord du navire Tonnerre, 220 soldats
sénégalais sont venus rejoindre les soldats français qui
participent à l’exercice Emerald Move 2010.
Chapeau de brousse, paquetage sur le dos, arme en bandoulière,
220 militaires des Forces armées sénégalaises (FAS) ont embarqué à bord du
bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, pour participer à
l’exercice Emerald Move aux côtés de troupes françaises, italiennes et
hollandaises.
L’exercice Emerald Move 2010 est une étape de la montée en puissance de
l’Initiative amphibie européenne (IAE), et vise à valider sa capacité à
planifier et conduire une opération amphibie interarmées et interalliée sur une
distance et pour une durée significatives. Trois pays de l’IAE participent à
l’exercice : la France, les Pays-Bas et l’Italie, ainsi que le Sénégal, pays
hôte de l’exercice. « C’est la première fois que nous travaillons avec autant de
pays à la fois », commente le capitaine de vaisseau Kane, chef d’Etat-major de
la marine sénégalaise, « et nous espérons avec cet exercice améliorer nos
capacités opérationnelles et travailler de manière plus performante avec les
différentes forces ».
Les 220 militaires sénégalais qui participent à cet exercice international sont
issus de la 3e compagnie de parachutistes, de la 14e compagnie de fusiliers
voltigeurs, de la 30e compagnie d’infanterie et d’une compagnie des forces
spéciales.
Le caporal Mata, chef d’équipe
de la 30e compagnie d’infanterie des Forces armées
sénégalaises.
Le regard fixé sur l’horizon, le caporal Mata
regarde les cotes sénégalaises défiler devant ses yeux. « C’est
extraordinaire d’être à bord du Tonnerre, je suis très heureux »,
s’exclame-il. Quelques jours plus tôt, il était encore en Casamance,
au sud du Sénégal, pour effectuer des missions de sécurité.
Avec la 30e compagnie, le caporal Mata est déployé dans de nombreux
pays africain : « certains de mes collègues rentrent du Darfour,
d’autres partent en Côte d’Ivoire tout de suite après l’exercice » ,
explique-t-il.
Le 11 novembre, les forces sénégalaises ont travaillé avec les
militaires français sur le terrain. « Ça a été l’occasion de nous
souvenir de l’engagement de nos ancêtres dans la première guerre
mondiale », explique le caporal. « Nous savons qu’en France vous
avez fait beaucoup de choses pour ne pas oublier l’engagement des
tirailleurs sénégalais lors du premier conflit. Cela nous a beaucoup
touchés. Au Sénégal, les vétérans sont des gens très respectés. Il
ne faut pas les oublier. »
Emerald Move : interview du capitaine de frégate Wade
(Sénégal)
Le capitaine de frégate Oumar Wade est affecté à la division
« opérations » de l’état-major de la marine nationale sénégalaise. Formé à
l’Ecole navale de Brest il y a 22 ans, le commandant Wade retrouve aujourd’hui
des officiers français de sa promotion. Pour Emerald Move , le commandant Wade
remplit à bord du Tonnerre le rôle d’officier de liaison au sein de la direction
de l’exercice.
Commandant, que peut
attendre la marine sénégalaise de sa participation à cet exercice ?
C’est d’abord une
remarquable opportunité d’entraînement. La marine sénégalaise, comme
les autres marines possédant équipages et navires, a besoin de ces
rendez-vous incontournables. Nous sommes actuellement aux côtés
d’une force amphibie européenne qui possède des moyens
significatifs. Cet exercice nous permet de qualifier notre
personnel marin et de l’armée de Terre. Nous avons engagé dans
l’exercice des fusiliers marins et deux compagnies d’infanteries.
Pour beaucoup d’entre eux c’est la première fois qu’il s participent
à une opération amphibie de cette envergure avec des moyens
motorisés. A titre personnel, je découvre un état-major
multinational sur le bâtiment de projection et de commandement
Tonnerre et je compte bien faire partager cette expérience
enrichissante dès mon retour. Avec cet apprentissage des manœuvres
amphibies, l’armée sénégalaise espère bientôt être en mesure de
travailler avec n’importe quelle force.
Pouvez-vous nous
présenter les capacités et les missions de votre marine ?
Notre marine dispose de 800
hommes, d’une flottille de bâtiments de surveillance côtière, d’une
flottille de vedettes rapides, de transport et de patrouille de
haute mer. Pour l’heure, nous n’avons pas l’ambition de réaliser des
missions de projection de force. Les moyens que nous possédons sont
donc adaptés aux missions de surveillance et de présence qui sont
nos principales préoccupations. C’est notre devoir de sécuriser les
eaux sous notre juridiction, de savoir ce qui s’y passe pour
favoriser le développement économique et pour maintenir
l’attractivité du port de Dakar. La marine sénégalaise patrouille
donc en mer pour mettre un terme aux trafics illicites et pour
assurer des missions d’assistance en mer. Voilà ce qu’on appelle
notre « contrat opérationnel ». Mais il est clair que ces moyens ne
peuvent pas durer en mer car ils ont des capacités logistiques
limités. D’autre part chaque Etat a aussi le droit d’assurer sa
défense. Aussi, au-delà de cette mission d’action de l’Etat en mer,
il nous faut aussi maintenir une marine pleinement opérationnelle,
c’est bien à cela que contribuent des exercices comme Emerald
Move .
Pourquoi la marine
sénégalaise porte un intérêt particulier au domaine de l’amphibie ?
Le domaine de l’amphibie
offre une gamme d’actions que les marines se doivent de maîtriser
afin d’être en mesure de mener, à partir de la mer, des opérations
qui peuvent être décisives sur la terre. Qu’il s’agisse de la simple
présence, de la projection de force, d’évacuation de non combattants
ou d’actions humanitaires, l’amphibie demande des compétences que la
marine sénégalaise a besoin d’acquérir pour contribuer efficacement
aux opérations militaires internationales.
Avec quel pays du
continent africain la marine sénégalaise travaille-t-elle ?
C’est dans le cadre de nos
missions de l’action de l’Etat en mer que nous travaillons avec les
marines africaines voisines. On l’a fait dans le passé avec la
Mauritanie et la Guinée, dans des missions de surveillance des
pêches ou de recherche et de sauvetage en mer. Cependant le niveau
de coopération reste encore faible en ce qui concerne l’entraînement
commun de nos forces navales.
Animé par la France, l’atelier « raid amphibie » implique les militaires
hollandais, sénégalais et français pour un exercice d’évacuation de
ressortissants. Cette première phase de l’exercice Emerald Move permet
donc aux unités alliées de s’entraîner en complète synergie.
Au large de Dakar, le 16 novembre. L’opération Festina Lente réunit ce
matin trois coy , les compagnies Alpha, Bravo et Charlie, pour une
évacuation de ressortissants depuis la red beach (plage de Nianning à
une centaine de kilomètre au sud de Dakar). Il est 5 heures Z (Z pour «
zoulou », l’indicatif du fuseau horaire défini par le méridien de
Greenwich). Dans le ventre du navire Foudre, des Mariniers hollandais,
l’infanterie sénégalaise et les marsouins du 3e RIMa (Régiment
d’infanterie de Marine), sont déjà prêts dans les chalands de transport
et de débarquement (CTM). Avec eux, des véhicules de la 9e Brigade
légère blindée de Marine et deux chars AMX 10 RC du Régiment
d’Infanterie Chars de Marine de Poitiers.
L’exercice de raid amphibie peut commencer. Il va durer plus de dix
heures. Pour le lieutenant colonel Pierre, à la tête de deux compagnies,
« le plus délicat dans cette manœuvre tactique c’est l’arrivée sur le
rivage. On y est le plus vulnérable. Entre la mer et la terre, on
appelle cela une ˝rupture de terrain˝. La compagnie française est
chargée de prendre et de tenir la plage avant que les troupes
hollandaises mécanisées prennent pied dans le village de N’Diamane, à 12
kilomètres en profondeur dans les terres, pour recueillir les
ressortissants ».
Les embarcations atteignent la plage à l’aube, les troupes débarquent.
L’infanterie de marine établit rapidement sa tête de pont couverte par
les troupes sénégalaises. Les trois vagues de CTM déversent sur la plage
un flot continu d’hommes, 350 en tout, et de véhicules. Entre deux
rotations, le rivage occupé par une section génie du 6e Régiment du
Génie d’Angers retrouve une tranquillité éphémère. Simple en apparence
mais complexe dans son application, ce type d’opération est découpé en
séquences : planification, embarquement, répétition et mouvements.
L’un des premiers objectifs d’entraînement de l’Initiative amphibie
européenne est de démontrer le haut niveau d’interopérabilité des forces
armées alliés. Dans un premier temps, trois ateliers, chacun animé par
une nation différente, doit permettre aux acteurs de l’exercice
d’acquérir une ouverture sur les modes opératoires des brigades alliées.
Le premier atelier, l’entrainement lagunaire, est dirigé par les
Hollandais, le deuxième, l’assaut amphibie, étant sous responsabilité
italienne. La France est en charge du « raid amphibie » qui permet,
comme le rappelle le colonel Pierre Schill qui supervise cette partie, «
d’apprendre d’abord à se connaître pour rôder ensuite les procédures »
avant d’entamer la seconde phase, un exercice synthèse, qui durera une
dizaine de jours et constituera le cœur de l’exercice.
18 novembre 2010, Après dix jours d’entraînements organisés
autour de séquences (raid amphibie, évacuation de ressortissants et combat en
milieu lagunaire), la force internationale qui conduit l’exercice Emerald Move
va maintenant dérouler un scénario réaliste d’intervention amphibie sur les
côtes du Sénégal. Retour sur cette première partie de l’exercice.
Sur le territoire dévolu à l’exercice, vaste de quelque 1500 km², les forces
terrestres ont organisé des séquences d’entraînement distinctes, que toutes les
troupes au sol ont suivi par période de deux jours. Objectif : échanger, entre
pays participants, les savoir-faire et procédures en moins d’une semaine.
La France supervisait la séquence « raid amphibie ». Cette opération consiste,
pour une force motorisée, à mener après un débarquement d’assaut une opération
terrestre rapide pour saisir un point clé à l’intérieur des terres, soit pour y
préparer un déploiement ultérieur de forces plus importantes, soit pour
sécuriser une zone. L’assaut se déroule généralement à l’aube, afin de prendre
la plage et de la tenir le temps nécessaire au déroulement, par exemple, d’une
évacuation de ressortissants.
L’Italie avait la charge de l’entraînement à cette manœuvre complexe qu’est
l’évacuation de ressortissants. Organisé dans les terres, en milieu hostile,
cette séquence a permis aux militaires hollandais, français, sénégalais et
italiens d’uniformiser leur méthode de travail. Les 21 et 22 novembre, ils ont
ainsi pu simuler concrètement et de manière coordonnée une évacuation de
ressortissants.
La dernière séquence, conduite par les Pays-Bas, portait sur le combat en zone
lagunaire. Les opérations fluviales se traduisent par la sécurisation des rives,
depuis un estuaire jusqu’à un point en amont qu’il convient de reconnaître et,
le plus souvent, de saisir, pour garantir le bon déroulement des opérations
terrestres ultérieures.
Les hélicoptères du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre,
embarqués sur le BPC (bâtiment de projection et de commandement) Tonnerre , ont
activement participé à ces opérations. Ils ont notamment pratiqué le STOMP (ship
to area of manoeuver ), c’est-à-dire le transport héliporté les éléments de
combat depuis la mer jusqu’à la zone d’engagement dans les terres.
Le colonel Pascal Duhar, chef de la cellule d’évaluation de l’exercice Emerald
Move , estime qu’ « à l’issue de cette période d’instruction et d’intégration,
il est clair que l’un des objectifs majeurs qui consistait à démontrer las
capacités d‘interopérabilité d’une force amphibie d’un volume de brigade
interarmes (soit de trois à cinq groupements tactiques embarqués) est réellement
atteint ».
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense /
Web
La cérémonie de clôture de l’exercice
’‘Emerald Move’’ est prévue dimanche à partir de 11h à Gorée, annonce un
communiqué du ministère des Forces armées.
Cette manifestation se déroulera en deux
phases : un défilé de tous les navires de guerre et des aéronefs et un défilé à
pied des troupes ayant participé à la manœuvre, précise le communiqué.
29 novembre 2010 / Article Presse - Exercice Emerald Move
EXERCICE NAVAL DE L’ « EMERALD MOVE » : Objectif atteint, selon Bécaye Diop
La cérémonie de clôture de l’exercice de l’« Emerald Move » a eu lieu hier, sur
l’île de Gorée, sanctionnée par une parade navale et un défilé militaire devant
le Cercle mess des officiers. Au terme de ces démonstrations, le ministre
d’Etat, ministre des Forces Armées, M. Bécaye Diop, a souligné que l’objectif de
la manœuvre a été atteint.
C’est depuis hier que l’« Emerald Move » a fini ses manœuvres d’exercice dans
les eaux du Sénégal. Ce qui a donné lieu à une parade navale sur l’île de Gorée.
Les 5 navires (Hlms, Johan de Witt, Its San Marco, Fs Tonnerre, Fs Cassard et Fs
Sabre) se sont succédé sous les yeux du ministre d’Etat, ministre des Forces
Armées, M. Bécaye Diop, du Chef d’état major général des armées (Cemga), le
Général Abdoulaye Fall. Après cette revue des navires, les invités s’étaient
donnés rendez-vous devant les grilles du Cercle mess des officiers, faisant face
à la Place des Tirailleurs sénégalais. D’abord des machines de guerre (5 avions
de chasse Mirage 2000, 1 avion de transport tactique C160, 1 avion de patrouille
maritime ATL2, 2 hélicoptères Puma, 2 hélicoptères Gazelle, 2 hélicoptères Sea
King, 2 hélicoptères AB 212, 1 avion F27, 1 hélicoptère d’attaque MI 35, 1
hélicoptère de transport MI 17), soit 18 aéronefs pour 2500 hommes projetés de
la mer à la terre.
Suffisant pour que Bécaye Diop se félicite des démonstrations maritimes et
aériennes. « L’objectif de la manœuvre a été atteint. A chaque fois qu’on fait
une manœuvre, les gens laissent des traces dans les villages traversés. Cette
fois-ci, ils ont construit une école, un centre de santé, une maternité (...)
Cela est une preuve que l’Armée fait parti de nous. Ils sont des citoyens comme
nous. Le développement du Sénégal est une de leurs préoccupations », s’est
réjoui l’ex ministre des Forces armées, Abdoulaye Baldé. Les forces
participantes étaient la France, les Pays-Bas et l’Italie. « On va continuer en
à faire avec nos partenaires pour mieux former nos combattants », a fait
remarquer M. Diop. « L’Armée sénégalaise est professionnelle. Son expertise ne
souffre d’aucune contestation, de par sa bravoure, son savoir-faire. Les
officiels et les ambassadeurs disent qu’à chaque fois qu’ils font des manœuvres
avec l’armée sénégalaise, ils en tirent profit », a révélé le ministre.
Un exercice ne se limite pas à l’entraînement des hommes et
au rodage des procédures. Le soutien logistique fait également partie intégrante
des exercices. Dans le cas d’Emerald Move , l’aspect logistique devient même un
défi majeur puisqu’il implique le ravitaillement d’un grand nombre d’acteurs,
dispersés sur une zone géographique étendue, et de nationalités différentes. Et,
contrairement aux opérations militaires qui sont scénarisées, la logistique est
jouée en réel !
La logistique d’un exercice comme Emerald Move consiste à faire en sorte que
tous les acteurs puissent disposer, en temps utile, de tout ce dont ils ont
besoin pour mener leur mission. S’il s’agit principalement de l’eau, du
carburant et de la nourriture, les acteurs peuvent aussi avoir besoin de
munitions, si le scenario de l’exercice prévoit des tirs réels, de médicaments
ou de pièces de rechange. Les livraisons partent principalement des navires à la
mer et se font par chaland de transport ou par hélicoptère.
Le soutien logistique de l’exercice est placé sous la responsabilité du
commandant de la force amphibie (CATF), le Commodore néerlandais Peter Lenslink.
Ses missions sont multiples et sont toutes conduites dans un souci permanent
d’interopérabilité entre les forces. Les flux logistiques partant
essentiellement conduite de la mer, le CATF a pour mission principale de
coordonner les besoins du commandant des troupes à terre et les moyens des
bâtiments, quelle que soit la nationalité des demandeurs et des fournisseurs.
L’exercice aura également permis aux logisticiens de tester leur degré
d’autonomie. « Un exercice d’une telle ampleur, impliquant tant de nationalités,
ne peut obtenir des résultats positifs qu’en s’appuyant sur une logistique
efficace, confie le capitaine de corvette Camillo Ciot, chef de la cellule
soutien logistique embarqué sur le navire hollandais Johan de Witt. Nous avons
réfléchi aux conséquences logistiques qu’engendrerait la mission prévue par
l’exercice si elle devait s’étaler sur plusieurs mois dans une région où la
nation-hôte ne serait pas en mesure d’assurer notre soutien. Nous nous y sommes
entraînés et nous en avons tiré de nombreux enseignements ».
En quelques chiffres, Emerald Move , c’est plus de 10 000 repas servis chaque
jour, 14 évacuations sanitaires menées, dont 6 par hélicoptère, et près de 300
personnes affectées au soutien logistique.
Communiqué Marine Nationale - Clôture exercice "Emerald Move"
Deux ans ont été
nécessaires pour préparer cet exercice qui a mis en action des
moyens interarmées importants : troupes au sol de tous les pays
associés à l’exercice ; 5 Mirage 2000, un avion de transport
tactique C160 français, un Fokker 27, un hélicoptère
d’attaque MI-35, un hélicoptère de transport MI-27 sénégalais, deux
Gazelle et deux Puma français, deux Sea King
et deux AB 212 italiens.
Pour ce qui concerne les
moyens maritimes, étaient engagés le transporteur de chaland et de
débarquement (TCD) hollandais Johan de Witt, le bâtiment de
projection et de commandement français Tonnerre , le TCD
français Foudre , les transporteurs d’assaut italiens San
Marco et San Giorgio, la frégate anti-aérienne française Cassard
et l’engin de débarquement d’infanterie et de chars Sabre .
L’exercice s’est déroulé en
deux phases : la première était organisée sous forme de séquences
(raid amphibie, évacuation de ressortissants et combat en milieu
lagunaire) ; la seconde correspondait à
l’exercice tactique (TACEX).
Le 28 novembre, une
cérémonie de clôture de l’exercice Emerald Move a été
organisée par le Sénégal sur l’île de Gorée. Militaires et civils,
ministres sénégalais et ambassadeurs représentant les nations
participantes ont pu profiter d’une revue navale réunissant les
moyens déployés pendant l’exercice.
Sources : EMA
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