Articles de Presse

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   2010

 

7 janvier 2010

Tonnerre en mer rouge

Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre sera en Mer Rouge au mois de mars, pour une série d'exercices avec les armées jordaniennes et saoudiennes. On ignore si ces exercices, et éventuellement, interactions maritimes, se dérouleront en mer ou à terre. Le Tonnerre embarquera, pour l'occasion, un petit plot d'aérocombat, avec deux hélicoptères d'attaque (mais a priori, pas de Tigre) et deux hélicoptères de manœuvre.

Source Web / Le Mamouth

 

13 mars 2010

Cols Bleus

Remerciements Dominique Duriez

 

4 avril 2010

Cols Bleus

                      

                   

Remerciements Dominique Duriez

 

22 juillet 2010

Article Presse / Valeurs actuelles

Cent vingt élèves officiers de marine viennent de passer près de cinq mois en mer. C’était la première “mission Jeanne-d’Arc” qui reprend le titre en changeant de bateau.

Tous les bateaux ont une âme. Celle de la Jeanne-d’Arc ne périra pas. L’amiral Pierre- François Forissier, chef d’étatmajor de la Marine, était officier de manoeuvre à bord du porte-avions Foch quand Édouard Guillaud, l’actuel chef d’état-major des armées, fut son homologue sur le Clemenceau. La fin de ce bateau fut une tragédie, confie-t-il : le voir mourir de rouille, de chantier en chantier, tout en conservant sur sa coque son nom de baptême fut un crève-coeur. «On ne le refera pas avec la Jeanne.» Le porte-hélicoptères navire-école, rentré à Brest le 27 mai à l’issue de sa quarante-sixième campagne, sera envoyé à la casse. Mais son nom se perpétuera de promotion en promotion de l’École navale.

La première transmission de la flamme de la Jeanne a eu lieu le 15 juillet au coucher du soleil sur le pont d’un bâtiment encore neuf, le BPC (bâtiment de projection et de commandement) Tonnerre. Vent faible de nord-est.

Le bâtiment, de retour de mission, croise à vitesse réduite au large des côtes ouest de la Corse. L’air est léger, la mer douce. Sur l’acier gris qui accueille les hélicoptères, sont alignés, parallèles, trente membres de l’équipage et trente jeunes élèves officiers de la promotion 2007 de l’École navale, casquette et tenue blanches. Arrivent les porteurs de la flamme, longue étoffe, bleue, blanche et rouge, pliée avec soin. Cette flamme de guerre s’est allongée au fur et à mesure des missions ; elle mesure 62 mètres ! Suivent l’amiral, le capitaine de vaisseau commandant le navire, Philippe Ebanga, 44 ans, formé sur la Jeanne en 1989, et son second, le capitaine de vaisseau Laurent Sudrat.

Face aux officiers, l’amiral Forissier parle d’un moment solennel et historique, du savoir, de l’expérience et de l’humanité des marins, de cette première campagne de l’“après- Jeanne”… « Déployez la flamme ! » Une jeune femme enseigne de vaisseau déplie l’étoffe entre les deux lignes de marins qui la tendent entre leurs mains. Voici la flamme de la Jeanne transmise au Tonnerre. «Cela m’a ému encore plus que le jour où la Jeanne a accosté pour la dernière fois à Brest », dit l’amiral.

Le bâtiment rentre de cinq mois de campagne. Il a quitté Toulon, son port d’attache, le 22 février, a embarqué à Brest 120 officiers en formation (Navale, commissaires, administrateurs de la Marine) ; il a traversé la Méditerranée, emprunté le canal de Suez, atteint Djibouti le 10 avril. Première manoeuvre amphibie avec tout ce qu’il transporte, hélicoptères lourds et d’assaut, chalands de débarquement, véhicules de combat, compagnies d’infanterie de marine, et les unités qu’il rejoint à terre. Puis dix semaines de patrouille dans l’océan Indien, l’Afrique du Sud, La Réunion, les îles Éparses, les anciens comptoirs de l’Inde et la nouvelle base d’Abou Dhabi. Il assure la présence du pavillon national tout en prenant part à la lutte antipiraterie conduite ici par toutes les marines du monde – le Tonnerre et sa frégate d’escorte, le Georges-Leygues, rencontrent des Russes, des Chinois, des Coréens et pas seulement des navires de l’Otan. Soixante-trois pirates capturés et ramenés à terre pour jugement, mais sans trop y croire…

Au retour, nouvel exercice amphibie devant Beyrouth, avec les meilleures unités de l’armée libanaise. Les midships de Navale n’en ont jamais tant fait. Ils ont rêvé de Lawrence d’Arabie à Aqaba, de Monfreid à Zanzibar, de Mahé de La Bourdonnais à Saint-Denis ou à Madras. Ils ont appris à naviguer loin, longtemps et en équipage. C’est leur campagne “Erasmus”, loin de chez eux, en troisième année de leur cycle d’études.

Un projet commun de marins et de “terriens

Hervé Morin, le ministre de la Défense, qui vient les saluer en mer, les encourage sans avoir besoin de faire appel à leur fierté. Chez eux, le service est une seconde nature. À un officier de la marine allemande (ils sont trois parmi dix-sept étrangers), il pose la question: « Quelle différence avec ce qui se fait chez vous ? » « Nous, dit l’Allemand, on planifie plus longtemps à l’avance – et on s’y tient. » « Pas ici ? », insiste le ministre. «Moins…», tente l’officier. « Nous, on s’adapte ! », rectifie le pacha du Tonnerre.

Ce BPC est une idée française. Née de la rencontre de marins et de fantassins à l’École de guerre, les uns décrivant leurs capacités, les autres leurs besoins. Ensemble, ils ont alors tracé un projet de bateau, puis ils l’ont soumis aux états-majors et les ont convaincus. Ainsi a été créé le bateau “couteau suisse” – qui sait tout faire. Transporter et mettre en oeuvre des hélicoptères d’intervention avec leurs commandos, des chalands et des chars avec leurs forces d’assaut ; abriter plusieurs milliers de ressortissants évacués d’une zone de guerre ; accueillir des blessés dans un hôpital de bord ou l’état-major interallié d’une opération majeure.

Encore fallait-il le construire – et plus vite que le porte-avions Charles-de-Gaulle (quatorze ans). Des marins ont fait le tour des chantiers d’Europe. Les Polonais se sont révélés les plus compétitifs pour souder les modules de tôle. Ensuite on les acheminerait à Saint-Nazaire pour la partie civile et on les assemblerait avec la partie militaire à Brest. Résultat, entre la mise sur cale et le lancement: deux années – et une de plus pour l’entrée en service! À un coût, de l’ordre de 400 millions, inférieur à celui d’une frégate, pour un bâtiment de 22 000 tonnes, servi par 180 hommes d’équipage (2000 marins pour le porteavions nucléaire de 40 000 ton nes), capable de couvrir 600 kilomètres par jour.

La France en a déjà construit deux, le Mistral et le Tonnerre ; un troisième est en cours, le Dixmude (nom d’un porte-avions d’après-guerre). Les Russes en veulent quatre. À ce prix-là, on les comprend. « Il y a deux moments difficiles dans la vie d’un bateau, dit l’amiral Forissier, l’accouchement et la vieillesse…» Ce Tonnerre est bien né. Il méritait la flamme de la Jeanne.

François d'Orcival

Source web

 

 

23 juillet 2010

Article Cols Bleus / N° 2954 - 24 et 31 juillet 2010

           

 

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31 décembre 2010

Extrait Armées d'aujourd'hui

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   2011

 

23 juillet 2011

Extrait Cols Bleus

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