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2010

Compte-rendu Escale Brest / 1er au 4 mars 2010

 

4 mars 2010

89 élèves de l'École navale quittent Brest aujourd'hui à bord de ce navire ultramoderne. Le retrait du service actif de la Jeanne est l'occasion de faire évoluer leur formation.

La Jeanne d'Arc n'est pas encore désarmée que la relève a déjà lieu. Aujourd'hui, le Tonnerre, un navire amphibie ultramoderne, quittera Brest avec, à son bord, la promotion 2007 de l'École navale. Soit 89 officiers élèves qui effectuent leur stage à la mer.

Accompagné de la frégate Georges Leygues, le Tonnerre met le cap sur l'océan Indien pour une mission de quatre mois. Pour préserver la tradition, il a été décidé que les deux navires formeront le « groupe Jeanne d'Arc ». Pour le reste, tout change, ou presque.

Principale nouveauté, la Marine a renoncé à dédier un navire spécifique à la formation de ses futurs officiers. La mission sera confiée en alternance aux navires de type Mistral. Actuellement au nombre de deux (Mistral et Tonnerre), ils seront trois quand le Dixmude, actuellement en chantier à Saint-Nazaire, entrera en service.

Lutte contre la piraterie

Le changement de navire coïncide avec une évolution dans le parcours de formation des élèves de l'École navale. « L'objectif reste le même : former les jeunes officiers à leur premier emploi, explique le capitaine de frégate Denis Bertin, commandant adjoint «école» du Tonnerre. Ce qui change fondamentalement, c'est que l'école d'application se greffe sur une mission opérationnelle. »

Finies les escales de rêve de la Jeanne d'Arc. Adieu Rio de Janeiro, bonjour Abou Dhabi... Dans l'océan Indien, les officiers élèves se frotteront notamment aux réalités concrètes de la lutte contre la piraterie.

À Brest, 207 « marsouins » des troupes de marine ont embarqué à bord du Tonnerre avec une soixantaine de véhicules. Deux exercices de débarquement sont prévus, l'un en Jordanie, l'autre à Djibouti. Les officiers élèves se familiariseront ainsi avec les opérations amphibies. Une dimension de la formation absente sur la Jeanne d'Arc.

Sur le Tonnerre, les futurs officiers de marine devraient aussi davantage s'impliquer dans la vie du bord. Ils accompliront des tâches habituellement confiées aux marins de grades subalternes. « Ils auront ainsi une vision globale très précise du métier, explique Denis Bertin. C'est important pour leur légitimité d'officier. »

Le Tonnerre rentrera à son port-base de Toulon à la mi-juillet. La Jeanne d'Arc, elle, doit retrouver Brest le 27 mai. Elle boucle actuellement son ultime campagne avec les élèves de la promotion 2006 de l'École navale.

Olivier MÉLENNEC. Source Web - Ouest-France

 

4 mars 2010

Le groupe Jeanne d’Arc a quitté Brest pour l’océan Indien

Le groupe Jeanne d’Arc, formé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate Georges Leygues, a quitté Brest à 13 h 15. Il embarque 122 officiers élèves, dont 89 issus de l’Ecole navale, qui vont effectuer un stage à la mer d’une durée de quatre mois. C'est la nouvelle formule retenue par la Marine nationale pour former ses futurs officiers après le retrait du service actif du navire école Jeanne d'Arc. Au cours de leur déploiement, le Tonnerre et le Georges Leygues navigueront en Méditerranée et en océan Indien.

 

Photos / Le Télégramme de Brest

     

     

Source Web

 

Autres photos / Marine Nationale

   

 

   

 

Le navire-école Jeanne d’Arc achevant sa dernière mission, les futurs cadres de la Marine nationale seront désormais instruits sur un autre navire : cette année, le BPC Tonnerre. Si l’objectif affiché est le même, former des cadres, l'ambiance diffère: ces « midships » seront confrontés aux opérations qui se déroulent actuellement en Océan Indien.

Brest, 4 mars 2010. Sur le pont d’envol du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre , les officiers élèves en ordre serré font face au «château», l’unique structure qui s’élève de cette véritable base flottante de 20.000 tonnes. D’aucuns espèrent qu’ils atteindront un jour l’enceinte vitrée de la passerelle de navigation, la plus haute.

La cérémonie d’aujourd’hui inaugure le départ en mer des nouveaux officiers élèves mais aussi d'une nouvelle école d’application à la mer. Après quarante cinq générations d’officiers formés sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc , ils sont 122 à bénéficier les premiers d’un embarquement de cinq mois sur l’un des navires les plus récents de la Marine. Pas de rupture cependant avec les années passées, assure-t-on dans les coursives du bâtiment. Une simple évolution.

Évoluer dans le pur respect de la tradition

«Nous avons souhaité cette évolution dans le pur respect de la tradition» a confirmé l’amiral Jacques Launay, inspecteur général des armées Marine, lors de cette cérémonie qu’il préside. Dans le fond, l’objectif est inchangé: «confronter l’élève à la prise de responsabilités et lui permettre d’acquérir son statut de chef». Le nom de «Jeanne d’Arc», cher aux marins et célèbre dans tous les ports du monde, a d’ailleurs été conservé pour baptiser cette formation.

Brest, 4 mars 2010. Sur le pont d’envol du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre , les officiers élèves en ordre serré font face au «château», l’unique structure qui s’élève de cette véritable base flottante de 20.000 tonnes. D’aucuns espèrent qu’ils atteindront un jour l’enceinte vitrée de la passerelle de navigation, la plus haute.

La cérémonie d’aujourd’hui inaugure le départ en mer des nouveaux officiers élèves mais aussi d'une nouvelle école d’application à la mer. Après quarante cinq générations d’officiers formés sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc , ils sont 122 à bénéficier les premiers d’un embarquement de cinq mois sur l’un des navires les plus récents de la Marine. Pas de rupture cependant avec les années passées, assure-t-on dans les coursives du bâtiment. Une simple évolution.

Évoluer dans le pur respect de la tradition

«Nous avons souhaité cette évolution dans le pur respect de la tradition» a confirmé l’amiral Jacques Launay, inspecteur général des armées Marine, lors de cette cérémonie qu’il préside. Dans le fond, l’objectif est inchangé: «confronter l’élève à la prise de responsabilités et lui permettre d’acquérir son statut de chef». Le nom de «Jeanne d’Arc», cher aux marins et célèbre dans tous les ports du monde, a d’ailleurs été conservé pour baptiser cette formation.

« Une qualité d’enseignement peu commune »

Comme pour leurs aînés avant eux, cet appareillage représente pour Edouard Tortat et Martin Peynaud, la consécration de plusieurs années d’études: «l’embarquement à bord du Tonnerre va nous donner une qualité d’enseignement peu commune. Et grâce à la mission opérationnelle du bateau nous serons d’entrée de jeu plongés au cœur de notre métier. On ne part plus en « campagne». On part en «mission»».

Même enthousiasme à peine feint pour Egon Machiels, un jeune officier belge. «Les places sont chères pour intégrer l’École navale française, même en simple échange. Et je ne suis pas déçu: le Tonnerre, ses infrastructures, son radier, sont déroutants. Tout est démesuré.»

Sur le quai les familles tentent un dernier signe à leur fils et filles restées à bord. En face, les héritiers des gabiers de la «Marine en bois», les manœuvriers, s’affairent sur les boutres… et libèrent le Tonnerre.

E.V Chaumeil

Source WEB / Marine Nationale

 

«Le « groupe Jeanne», une spécificité française»

Le capitaine de frégate Denis Bertin est commandant de l’école du «groupe Jeanne d’Arc». « Ils seront de bons chefs s’ils savent ce que font leurs subordonnés» avance le commandant. Entretien.

Quelle est la valeur ajoutée d’une formation des élèves officiers sur le Tonnerre ?

La valeur ajoutée, c’est d’abord la modernité du bâtiment. Nous travaillons sur un bâtiment exceptionnel, révélateur du type de bateau que nous posséderons dorénavant dans les forces. Au niveau des installations, de l’automatisation et de la pratique du quart en passerelle, nous sommes bien dans une nouvelle génération de bâtiment. Mais l’instruction des officiers élèves ne se limite pas au Tonnerre seul. Les «midships» vont aussi travailler sur la frégate anti-sous-marine Georges Leygues qui l’accompagne dans sa mission. Le Georges Leygues représente ce qui fait encore l’ossature de notre marine, aviso, frégate de surveillance…

Pour ne donner qu’un exemple, cette nouvelle promotion va concrètement aborder les installations de lutte anti-sous-marine sur le Georges Leygues après l’avoir appris dans la théorie sur le Tonnerre.

Le contenu de la formation diffère –t-il des années précédentes ?

Le but est clairement la formation pour ces jeunes marins aux premiers postes d’officiers. C'est-à-dire, qu’ils doivent être aussi à l’aise comme chef de quart que comme chef de secteur. Aujourd’hui, la mission du Tonnerre est concrète et comprend un transit par l’océan Indien notamment. Sur ce bâtiment désigné pour une mission, se greffe les élèves. C’est justement là où le principe diffère vraiment avec la «Jeanne». Auparavant, le navire école partait faire sa campagne de formation et, de manière inopinée, pouvait réaliser des opérations, souvent de l’humanitaire.

L’école d’application à la mer du « groupe Jeanne » est-elle différente de nos voisins européens ?

La particularité de la France est de réunir tous les officiers élèves sur un bâtiment ou sur un groupe de bâtiments et de leur dispenser la même formation à tous. Il y a en quelque sorte un «standard» dans la formation de l’officier. Ces derniers sortiront donc de l’École navale en étant sûr qu’ils possèdent les mêmes connaissances, avec un socle commun. Chez nos voisins européens, les futurs cadres sont placés en «stage» sur des bâtiments qui peuvent être très différents les uns des autres et où le niveau à la sortie va dépendre de l’investissement de chaque bâtiment pour former ses midships. Je pense notamment aux Anglais.

Quel est l’état d’esprit des élèves ?

Très sincèrement, excellent. Je ne vous cache pas qu’il y avait une certaine appréhension. Avec le récit de leurs aînés sur la «Jeanne», les officiers élèves se projetaient facilement. Mais depuis leur embarquement, ils sont enchantés. Je vais tout faire pour qu’ils gardent cet enthousiasme d’un bout à l’autre de leur cinq mois de navigation. Quant à l’équipage du Tonnerre, ils sont agréablement surpris de voir des jeunes qui s’intéressent à leurs tâches les plus élémentaires, et qui les partagent. C’est ainsi qu’ils gagneront leur légitimité. Ils seront de bons chefs s’ils savent ce que font leurs subordonnés.

 

 

4 mars 2010

Séquence émotion sur le quai des Flottilles

Les grands départs de la Jeanne d'Arc appartiennent aujourd'hui au passé. Hier, on comptait à peine une trentaine de personnes sur le quai pour saluer le départ du Tonnerre. Il faut dire que ce navire est basé à Toulon. D'autre part, avec son équipage réduit de 177 marins, il ne faut pas trop compter sur lui pour déplacer les foules...

L'émotion, il fallait plutôt aller la chercher du côté du quai des Flottilles. C'est là qu'était amarré le Georges Leygues, un bateau bien brestois, lui. Une bonne soixantaine de proches des marins de l'équipage ont suivi les derniers préparatifs. L'heure du départ approchant, les mouchoirs ont fait leur apparition. Et quelques larmes ont salué l'appareillage de la frégate.

Heureusement, il y a les mails

Marcel Lanon n'a pas pleuré, lui. Les grands départs, il connaît. Cet ancien de la Marine nationale a navigué sur les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). Sa fille Florence, 28 ans, est quartier-maître chef timonier sur le Georges Leygues. Son père a tenu à faire le voyage de Villeneuve-sur-Lot pour la saluer. « Elle part pour cinq mois. Bien sûr qu'on est fier de la voir partir. Et on l'attendra aussi ! »

Les mails permettront de maintenir le lien. Sur ce plan, Marcel Lanon mesure le chemin parcouru depuis le temps où il servait sur les SNLE. « À l'époque, on avait droit à vingt mots par semaine. On ne pouvait pas se dire grand-chose. « Tout va bien», cela faisait déjà trois mots ! »

Nadine Gourvenec est venue de beaucoup plus près, Plabennec. Son fils Cyril, 22 ans, en est à son deuxième grand départ. « Je suis très émue mais moins que pour le premier, avoue la maman. C'est long, cinq mois. Heureusement, on arrive à avoir des nouvelles régulièrement. Mais lui ne se plaint pas de partir. Il a choisi son métier. »

Source Ouest-France

 

Autres photos

Remerciements à Lionel Cheronnet, ancien OMS du TCD Orage

   

   

     

       

 

FR3 Limoges / 4 mars 2010

Le navire de guerre parrainé par la ville de Limoges a mis le cap sur l'Océan Indien

13h11, dans le port de Brest: "le Tonnerre" a emporté à son bord 850 militaires dont 122 officiers élèves qui vont effectuer pendant quatre mois leur stage à la mer. A Limoges, l'événement éveille des souvenirs pour des écoliers de la ville.

2008 : Le porte-hélicoptère "Tonnerre" est une des pièces maîtresses de la marine française. Deux écoles de Limoges ( Jean le Bail et René Blanchot) ont eu le privilège, fin mai, de conclure un projet pédagogique par une visite du navire. Cette opération entrait dans le cadre d'un parrainage que la ville de Limoges entretient depuis plus de 40 ans avec la Marine Nationale. Dés 1967 le conseil municipal de Limoges avait sollicité un tel partenariat. Le navire "l'Orage" fut alors choisi. Ce bateau a en particulier assuré des missions d'aide humanitaire au Burkina Faso. La municipalité a choisi de poursuivre l'opération avec un nouveau navire militaire ("l'Orage" ayant été désarmé).

Gros plan sur le "Tonnerre"

Construit à Saint-Nazaire, le BPC Tonnerre est un porte-hélicoptère d'assaut pouvant embarquer jusqu'à 16 hélicoptères NH90 ou tigre. Ces capacités amphibies lui permettent de participer à l'exécution d'opérations aéromobiles à partir de la mer en vue par exemple d'une évacuation de ressortissants ou d'effectuer le transport et le débarquement d'un escadron de 40 chars Leclerc. Hôpital de plus de 50 lits, il peut également servir de bâtiment de commandement. Son équipage est de 177 personnes et sa disponibilité de 350 jours par an. Avec le Mistral, c'est un des premiers navires militaires au monde doté d'une architecture de navire tout électrique avec une propulsion à base de pods ( propulseurs en nacelles suspendus sous la coque).

 

en 2008

 

Reportage FR3 Limousin / Appareillage du Tonnerre / 4 mars 2010

Format WMV / 5 Mo

Source Web

 

 

Article Presse / Ouest-France

 

Vidéo Départ de Brest

 

 

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