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Articles de Presse
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Sommaire / Articles Presse
2007
(Partie 2) |
Partie 1
- Partie 2 |
Armées d'Aujourd'hui / Décembre
2007
|
Actu Santé - N° 102 / Novembre et
décembre
Lien PDF Numéro 102 - 3 Mo
Lien PDF
- Page 22 |
Var Matin - 3 décembre 2007
Remerciements Jean-Louis Venne |
Var Matin - 11 décembre 2007
Remerciements Jean-Louis Venne |
30 novembre 2007
OTAN :
Dernière étape de certification du commandement maritime
français
Alors que la France doit prendre en
janvier le commandement de la force aéromaritime de réaction
rapide de l'OTAN (NRF), le BPC Tonnerre sera engagé, du 5 au
13 décembre, dans l'exercice Steadfast Jaw. Il s'agit de la
dernière étape de certification de l'état-major français.
L'exercice se déroulera simultanément à Naples et sur le
Bâtiment de Projection et de Commandement. « Pour la France,
le principal objectif de cet exercice est la certification
de son état-major maritime, le MCC (Maritime component
commander), qui prendra, pour la 1ère fois, le commandement
de la composante maritime de la Force de réaction rapide de
l'OTAN (NRF) à compter du 1er janvier 2008 », explique la
Marine nationale. Le MCC, composé d'une centaine de
personnes, est placé sous les ordres du contre-amiral Alain
Hinden. Cet état-major sera embarqué à bord du BPC Tonnerre.
La NRF peut être déployée rapidement, partout où cela est
nécessaire. Elle peut compter jusqu'à 25 000 hommes,
commencer à se déployer dans un délai de 5 jours et peut
assurer des opérations pendant un mois.
Source Meretmarine |
1er décembre 2007
Cols Bleus
Remerciements Dominique Duriez |
Mr Morin en visite sur le BPC
Tonnerre
Var matin - 27 novembre 2007
Remerciements
Jean-Louis Venne |
Var matin - 28 novembre
Remerciements
Jean-Louis Venne |
Le concept du BPC et le
remplacement de la Jeanne !
Source
Meretmarine
Le ferry Jean Nicoli serait,
décidément, un bateau très convoité. Au-delà des visites
qu'auraient effectuées récemment des compagnies opérant dans
le détroit du Pas-de-Calais, le navire semble susciter un
vif intérêt chez les militaires. A deux ans du désarmement
du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, la Marine nationale est,
en effet, toujours à la recherche d'une solution pour
remplacer son vieux bâtiment école, livré par l'arsenal de
Brest en 1964. Si l'hypothèse d'un navire roulier est évoqué
depuis plusieurs mois, jusqu'ici, cette piste ne suscitait
guère d'enthousiasme rue Royale, où l'on préférait la
construction d'un bâtiment neuf. « L'entraînement doit être
réalisé sur des unités de combat car il ne s'agit pas de
faire une croisière autour du monde. De plus, il est
souhaitable d'obtenir une utilisation durable du bâtiment,
qui puisse intervenir sur d'autres missions, qu'elles soient
militaires ou humanitaires. Dans ces conditions, le concept
du BPC correspond aux besoins », indiquait cet été à la
rédaction de Mer et Marine un officier supérieur. Dès
l'origine, les Bâtiments de Projection et de Commandement,
déjà réalisés à deux exemplaires par DCNS (Mistral et
Tonnerre), avaient d'ailleurs été pensés pour pouvoir être
adaptés, le cas échéant, en navires école. De plus, les
marins mettaient en avant l'intérêt de disposer d'un
bâtiment de projection de force supplémentaire, à l'heure où
les interventions outre-mer sont de plus en plus nombreuses.
Face à ces considérations, que l'on peut estimer pleines de
bon sens, les problématiques budgétaires et les réflexions
autour du Livre Blanc ont progressé. Il s'avère, selon les
estimations du ministère de la Défense, qu'il manque déjà 5
milliards d'euros pour financer les principaux programmes
des armées. Autant dire que les caisses restent
désespérément vides pour les projets « secondaires ».
Pas d'argent pour un troisième BPC
Second porte-avions, sous-marins nucléaires du type
Barracuda, frégates multi-missions, frégates de défense
aérienne, modernisation M51 des SNLE, missile de croisière
naval, Rafale, NH90... La France doit déjà, dans les
prochaines années, consacrer un important budget pour
moderniser une flotte vieillissante. Dans ces conditions,
les marins auraient abandonné, du moins provisoirement, leur
souhait de voir réaliser un troisième BPC pour remplacer la
Jeanne d'Arc. Le coût de la construction n'est pourtant pas
si élevé, puisqu'il est estimé à environ 150 millions
d'euros. En outre, le prix pourrait sans doute être revu à
la baisse si l'ensemble des équipements dont sont dotés les
Mistral et Tonnerre ne sont pas embarqués. Malgré tout, « il
n'y a pas d'argent pour cela », commente un officier. L'Etat-major
de la marine ne souhaite pas, pour autant, la disparition du
Groupe Ecole d'Application des Officiers de Marine (GEAOM).
L'embarquement sur la Jeanne d'Arc, qui a remplacé il y a 43
ans comme navire école l'ancien croiseur du même non, permet
en effet aux élèves de naviguer plusieurs mois ensemble et
de se confronter au monde extérieur, au travers d'un mini
tour du monde dans une douzaine de pays. La dimension
européenne et le partenariat avec des marines étrangères,
comme c'est actuellement le cas sur la Jeanne, reste
primordial. « Il faut trouver un bâtiment où les midships et
leurs homologues étrangers se regroupent et se côtoient.
C'est ce qui va forger l'esprit de corps dans la marine »,
nous expliquait l'été dernier l'amiral Oudot de Dainville,
chef d'Etat-major de la marine.
« Faute de grives, on mange des merles »
La priorité étant donnée aux grands programmes navals,
l'examen du « plan B » imaginé il y a quelques mois serait
donc à l'étude. « Faute de grives, on mange des merles »,
résume un marin. A défaut de pouvoir financer une unité
neuve, le recours à un « financement innovant » est
envisagé. Bien que rien ne soit encore arrêté, l'une des
solutions de secours les plus plausibles consisterait en
l'affrètement d'un navire du type Ropax (roulier-passagers),
un ferry donc, qui pourrait réaliser une campagne de quatre
mois par an au profit du GEAOM. Le ferry Jean Nicoli se
prêterait bien à cette fonction et, selon une source proche
du dossier, ne demanderait que de légères modifications.
Construit en 2002 en Allemagne, le navire mesure 203 mètres
de long pour une jauge de 28.000 tonneaux. Disposant de 200
cabines pour une capacité de 730 passagers, il pourrait
parfaitement accueillir les 100 à 150 élèves de la Jeanne
d'Arc, ainsi que leurs enseignants. Les vastes salons et
restaurants serviraient, dans le même temps, à la vie des
marins et pour les cocktails lors des escales de
représentation.
Un affrètement de six mois par an
Pour l'heure, l'achat d'un navire du type Ropax ne
serait pas envisagé, la marine n'ayant pas besoin d'un tel
bateau tout au long de l'année. Les réflexions porteraient
plutôt sur un affrètement pour une période de six mois, dont
quatre pour la campagne d'application. « Les deux mois
restants seraient utilisés, en gros, pour repeindre le
bateau en gris et mettre en place l'équipement nécessaire »,
explique une source. S'il n'est pas question de doter un
ferry de missiles, certains industriels pourraient,
toutefois, être sollicités pour installer, à leurs frais,
des équipements. Des mitrailleuses de 12.7mm sont notamment
évoquées. « Cela permettrait aux entreprises de présenter
leurs matériels lors des nombreuses escales du bateau ». En
somme, les industriels pourraient faire de la future école
embarquée une sorte de salon itinérant. En revanche, si un
tel projet voit le jour, il faudra par ailleurs songer à
l'utilité du navire durant les six mois où il ne sera pas
opéré pour le compte des marins. Là aussi, plusieurs
hypothèses sont étudiées, les capacités des ponts garages
(660 véhicules par exemple dans le cas du Nicoli) pouvant
éventuellement susciter un certain intérêt dans le domaine
du transport logistique.
Suite cadre à droite ...
|
Suite ...
La problématique de l'équipage
Dans le cadre des réflexions sur la piste du « Ropax »
pour remplacer la Jeanne d'Arc, se pose aussi la
problématique de l'équipage. Il semble, en effet, difficile
d'affecter un équipage militaire sur un bâtiment civil. La
solution pourrait, en revanche, être trouvée du côté des
réservistes : « Toutes les options restent ouvertes sur ce
point mais on peut effectivement imaginer qu'à partir du
moment où le bateau devient Jeanne d'Arc, le commandant et
l'équipage soient d'anciens marins réactivés », commente un
officier. On notera qu'à la différence de l'actuelle Jeanne
d'Arc, l'équipage de conduite d'un ferry est nettement plus
limité que celui d'un porte-hélicoptères quarantenaire.
L'équipage du R 91 est composé de plus de 520 marins, contre
une trentaine de personnels pour un ferry (hors hôtellerie
et personnels affectés aux ponts garages). La France a, de
plus, une expérience non négligeable de l'utilisation de
marins réservistes. Navfco, la branche navale de Défense
Conseil International (DCI), emploie en effet d'anciens
personnels de la flotte et des militaires détachés par la
marine. Ces effectifs servent à la formation des équipages
de navires achetés par les pays étrangers.
Quelle pertinence pour une formation militaire ?
Bâtiment militaire, la Jeanne d'Arc a été conçue, à
l'origine, pour pouvoir participer à un conflit. Croiseur
porte-hélicoptères, elle est capable d'embarquer 4 à 8
hélicoptères lourds. Outre ses importantes capacités
aéronautiques, le navire peut emporter des missiles
antinavire Exocet MM38 (6 sellettes) et dispose d'une
artillerie composée de deux tourelles de 100 mm et de
mitrailleuses de 12.7mm. Véritable navire militaire, très
compartimenté, doté d'importants moyens de détection et d'un
central opération, la Jeanne permet aux élèves d'apprendre,
à la mer, l'art du combat naval. Pour cela, elle est
confrontée, à chaque campagne, à des forces maritimes et
aériennes de marines alliées, contre lesquels les futurs
officiers se mesurent. Ces exercices, dont le point
culminant intervient en fin de campagne au travers du Cadet
War Training (autrefois la « Guerre OE »), sont également
menés avec la frégate accompagnant le porte-hélicoptères. La
fonction de conserve, actuellement assurée par le Georges
Leygues, permet aussi de roder les jeunes marins aux
manoeuvres de ravitaillement à la mer. Face à un tel
programme, un ferry sera très loin de présenter les mêmes
possibilités de formation. « L'idée est surtout d'amariner
les élèves et de les faire naviguer quatre mois ensemble.
Pour le reste, question militaire, il est évident qu'avec un
armement limité à de l'artillerie légère, on sera plus dans
une approche d'éducation à l'emploi des munitions, d'action
de l'état en mer ou encore de lutte contre les menaces
asymétriques ».
Une réorganisation de la
formation pourrait être envisagée
Avec un Ropax, la formation à la mer de certains
domaines très spécifiques, comme la lutte antiaérienne et
anti-sous-marine, ne sera pas possible. Si le projet voit le
jour, une réorganisation de l'enseignement dispensé à l'Ecole
navale n'est donc pas à exclure. Diverses pistes seraient
envisagées. Passée à quatre ans, la formation pourrait, par
exemple, comprendre une campagne de quatre mois sur la
future Jeanne d'Arc, en troisième année, puis un stage sur
un véritable navire combat, l'année suivante. Cette seconde
campagne permettrait d'assurer sur des moyens performants la
spécialisation des élèves. « A ce moment là, on pourrait se
satisfaire d'un bateau civil légèrement modifié », estime un
marin. Dans ce schéma, deux navires écoles seraient
susceptibles de naviguer en 2010, la Jeanne d'Arc pour on
ultime campagne avec les quatrièmes années et son remplaçant
avec la promotion suivante. Selon un officier, l'hypothèse
du ferry « est loin d'être la solution idéale mais elle peut
permettre d'assurer une période de transition, en attendant
d'avoir le budget nécessaire pour lancer une construction
neuve ». Ne pouvant immédiatement débourser 150 millions
d'euros dans une nouvelle unité, le ministère de la Défense
fera-t-il, s'il retient l'option du ferry, une bonne
opération ? Si, en matière de finances publiques, on a
coutume de dire que l'Etat doit gérer son budget « en bon
père de famille », une idée attrayante au premier abord
mérite toujours réflexion.
Le coût de l'affrètement
En effet, l'affrètement d'un ferry n'est pas gratuit,
loin s'en faut. Très prisé actuellement, ce type de navire a
vu son prix atteindre un niveau assez élevé. Dans le cas du
Jean Nicoli, Veolia Transport avait d'ailleurs payé le prix
fort l'année dernière, en déboursant quelques 112 millions
d'euros. Sans qu'il soit spécifiquement question de ce
bateau, mais en retenant juste, à titre d'exemple, la base
de ce prix d'achat comme ordre de grandeur, le coût
financier d'un ropax acheté 112 millions d'euros pourrait se
situer aux alentours de 30.000 euros par jour. Cette
estimation est réalisée sur la base d'un remboursement en 15
ans et d'un taux d'intérêt - assez faible d'un peu plus de
7%. A cela, il convient d'ajouter les frais de soute,
c'est-à-dire le coût de la consommation en combustible des
moteurs. Pour filer une douzaine de noeuds, vitesse moyenne
de transit de la Jeanne d'Arc entre deux ports, un ferry de
la taille du Nicoli devrait consommer quotidiennement un peu
plus de 2.5 tonnes de fuel lourd. Au cours actuel du baril
(450 dollars la tonne au mieux), il faudrait compter environ
30.000 euros de poste carburant pour une journée de 24
heures. Enfin, selon un professionnel du transport de
passagers, les frais d'équipage, de nourriture et de
blanchisserie représenteraient un investissement journalier
d'environ 25.000 euros. Si l'on considère que la Jeanne
d'Arc, en raison de ses escales, n'est à la mer que la
moitié du temps, une facture approchant les 8 millions
d'euros pourrait être envisagée sur une campagne de quatre
mois. En y ajoutant les deux mois de préparation
nécessaires, un spécialiste de l'affrètement estime que
l'opération pourrait coûter, annuellement, une bonne
douzaine de millions d'euros à la marine. C'est sans doute
pourquoi certains marins souhaitent que cette solution, si
elle est retenue, reste provisoire. En moins de 15 ans, les
crédits engagés pourraient, en effet, équivaloir au budget
nécessaire à la construction d'un BPC neuf. |
Article
Presse / Ville de limoges
Septembre -
Octobre 2007
Source / Ville de Limoges |
|
Article Cols Bleus / 27
octobre 2007
Nouvelle République
|
29 octobre
2007
Coup de vent : Le BPC Tonnerre termine dans les
parcs à moules
Le bâtiment de projection et de commandemant Tonnerre a été
victime, vendredi matin, d'un soudain et violent coup de
vent. Le navire se trouvait au dépôt du Lazaret, à la
Seyne-sur-Mer, pour une opération de nettoyage de ses soutes
à combustible, lorsque des rafales à 70 noeuds (130 km/h)
ont provoqué la rupture de ses amarres. L'incident s'est
produit peu avant 8 heures du matin. L'officier de quart a
immédiatement fait mouiller une ancre. Très imposant et
offrant une importante prise au vent, le navire de 199
mètres de long s'est naturellement orienté dans le sens des
rafales. Son arrière a finalement terminé sa course dans les
installations d'un parc à moules. La base navale de Toulon
s'est aussitôt mobilisée et n'a pas lésiné sur les moyens.
En tout, une armada de 10 remorqueurs et pousseurs a été
dépêchée pour sortir le BPC de ce mauvais pas ! Le Tonnerre
a été pris en remorque à 8 H 30 et conduit au quai Vauban où
il accosté peu avant 11 heures. « Cet événement n'a entraîné
aucun blessé, ni aucune pollution. La marine mettra tout en
oeuvre pour procéder rapidement aux indemnisations
nécessaires des conchyliculteurs concernés », a indiqué la
préfecture maritime de la Méditerranée.
Petite frayeur sur les pods
Les marins redoutaient surtout des avaries au niveau des
pods du BPC. Les deux moteurs électriques de propulsion du
bâtiment sont en effet placés dans des nacelles orientables,
à l'extérieur de la coque. Bien que solidement fixés à la
carène, ces équipements restent sensibles aux chocs avec des
éléments extérieurs. Les premières constations, réalisées
vendredi par des plongeurs, n'ont pas révélé d'avarie sur
les pods. Seules quelques rayures ont été détectées mais les
hélices n'auraient pas souffert. La Marine nationale se veut
néanmoins prudente, l'absence de combustible dans les soutes
suite au dégazage n'ayant pas permis de faire fonctionner
les pods et donc de vérifier toute absence de problème.
Après l'exercice Noble Midas, en Adriatique, le BPC Tonnerre
est depuis le 22 octobre en arrêt technique. Il reprendra la
mer début décembre pour participer alors à Steadfast Jaw.
Cet exercice de l'OTAN sera la dernière étape de la
qualification de la Marine nationale en vue de la prise de
commandement par la France, début janvier, de la composante
maritime de la Force de réaction rapide de l'OTAN. La NRF10
sera placée sous le commandement de du contre-amiral Alain
Hinden.
Source
Meretmarine /
Voir diaporama |
Var Matin - 27 octobre
2007
|
Var Matin - 27 octobre
2007
A noter l'erreur de
légende ..
C'est le Tonnerre qui
était en Croatie |
Cols Bleus / 29
septembre 2007
|
Cols Bleus / 20 octobre 2007
Remerciements Dominique Duriez |
Le Matin - 25
septembre 2007
Environ 8.000 militaires participeront
en octobre aux plus importantes manœuvres jamais organisées
par l'Otan dans l'Adriatique croate qui impliqueront douze
pays membres de l'Alliance et la Croatie qui souhaite y
adhérer rapidement, a-t-on indiqué aujourd'hui de source
officielle.
"L'entraînement des unités de la force de réaction rapide
(NRF) de l'Otan pour leur participation dans des opérations
du maintien de la paix à travers le monde" sera l'objectif
principal de cet exercice, explique le ministère croate de
la Défense dans un communiqué.
Les manoeuvres, baptisées "Noble Midas 07", se dérouleront
sous l'autorité du commandement de l'Otan à Naples (sud de
l'Italie) du 1er au 12 octobre dans les eaux croates du
centre et du sud de l'Adriatique.
Quelque 40 bâtiments de surface, 6 sous-marins, une
quarantaine d'avions, dont 30 chasseurs, ainsi qu'une
dizaines d'hélicoptères participeront dans des opérations,
telles que l'évacuation de civiles, la lutte antiterroriste
ou encore les débarquements d'assaut, selon le ministère.
Douze des vingt-six pays membre de l'Otan y enverront leurs
troupes, dont la Bulgarie, la France, l'Allemagne, la Grèce,
l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, la Roumanie, les
Etats-Unis, l'Espagne, la Turquie et la Grande-Bretagne.
La Croatie, qui contribuera avec un important dispositif
militaire et logistique, considère cet exercice comme une
très importante épreuve dans son ambition d'être invitée au
printemps 2008 à rejoindre l'Otan, lors de son sommet à
Bucarest, selon le ministre croate de la Défense, Berislav
Roncevic.
L'ex-république yougoslave a adhéré en 2000 au programme
Partenariat pour la Paix de l'Otan, considéré comme une
antichambre à l'adhésion au sein de l'Alliance.
Source
WEB |
Le BPC
Mistral, l'arme anti-gaspi de la marine
A BORD DU
MISTRAL 2007 (AFP) - Véritable couteau suisse de la
marine nationale, le bâtiment de projection et de
commandement (BPC) Mistral, qui reprend du service, est
aussi une réponse à la coûteuse "hypertechnologie" des
programmes militaires, dénoncée par le ministre de la
Défense Hervé Morin.
Le Mistral,
admis au service actif le 15 décembre 2006, effectuait
ces derniers jours d'ultimes essais au large de Brest
après quatre mois d'immobilisation forcée, le temps de
changer un revêtement de sol défectueux.
Il devait être
de nouveau déclaré opérationnel samedi. Pour le chef
d'état-major de la marine, l'amiral Alain Oudot de
Dainville, ce navire et son sistership, le Tonnerre,
représentent, au-delà de cette anicroche, un "programme
exemplaire" alors que le budget de la Défense s'annonce
de plus en plus contraint.
"Ils ont été
volontairement conçus aux normes civiles pour lutter
contre l'hypertechnologie", fait-il valoir, parlant de
navires "deux fois moins chers à la tonne" que leurs
homologues.
Coût de
l'ensemble du programme: 600 millions d'euros. Longs de
200 mètres pour 32 de large, Mistral et Tonnerre sont
des navires à tout faire, construits à l'identique. Leur
pont est assez vaste pour accueillir simultanément six
hélicoptères.
Leur "radier"
peut recevoir quatre chalands de débarquement ou deux
hydroglisseurs de l'US Navy et leurs hangars, 13 chars
Leclerc et une centaine de véhicules. Leurs hôpitaux
comptent 69 lits, 900 m2 de locaux sont à la disposition
d'états-majors et 450 fantassins peuvent y loger. A
l'été 2006 et avant même son admission officielle au
service actif, le Mistral avait démontré ses capacités
opérationnelles, évacuant sur Chypre plusieurs milliers
de civils de Beyrouth, pris au piège du conflit entre
Israël et le Hezbollah libanais.
Mistral et
Tonnerre sont cependant d'étranges hybrides. La partie
arrière, la plus militarisée, est l'oeuvre de DCNS,
chantier naval militaire. L'avant a été confié aux
Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, constructeurs
du Queen Mary 2.
Et l'ensemble a
été assemblé chez DCNS à Brest, une première. "La
construction aux normes de la navigation commerciale
présente de nombreux avantages en termes de réduction
des prix", explique Gilles Humeau, le commandant du
Mistral.
"Les équipements
sont standards, ils sont moins chers que s'ils étaient
développés spécifiquement". "C'est le meilleur de la
construction navale civile au service du monde
militaire", assure-t-il, un oeil sur la houle qui
chahute son navire lancé à 17 noeuds.
Il n'y a plus de
gouvernails sur ces BPC de dernière génération. Les
moteurs, électriques, sont logés dans deux nacelles
orientables sur 360°. Signées Rolls-Royce et gages de
manoeuvrabilité, elles sont empruntées aux paquebots de
croisière.
Idem pour le
pilote automatique ou le système anti-incendies. Leur
sophistication a permis de réduire à 170 le nombre de
marins à bord, soit 50% de moins que sur un bâtiment
équivalent classique, autre source d'économie majeure.
L'entretien des
bateaux fera l'objet d'un contrat avec obligation de
résultat pour l'industriel, à savoir 350 jours de
disponibilité par an, un record.
Veritas
contrôlera le tout chaque année, comme sur un
porte-conteneurs. La médaille a cependant son revers.
Avec leurs coques de navires de commerce, Mistral et
Tonnerre sont plus vulnérables.
"Il faudra
réfléchir à deux fois avant de les engager dans des
zones minées", concède le capitaine de vaisseau Humeau.
Et les trésors
de rationalisation budgétaire déployés sur ces navires
n'ont pas suffi à convaincre la marine australienne qui
leur a préféré, en juin, des BPC espagnols.
(Copyright AFP)
Source Web
|
Cols Bleus / 1er
septembre 2007
Remerciements
Dominique Duriez |
Mer et marine /
26 septembre 2007
Quelques 2000
militaires et 40 navires, dont 2 porte-aéronefs et cinq
sous-marins. C'est une armada impressionnante qui converge
vers l'Adriatique. Réunie dans le cadre de l'exercice Noble
Midas, cette flotte provenant d'une douzaine de pays sera
placée sous les ordres de l'amiral français Alain Hinden,
commandant de la force aéromaritime française de réaction
rapide. Il dirigera les opérations à bord du bâtiment de
projection et de commandement (BPC) Tonnerre, qui a
appareillé de Toulon dimanche dernier. « L'objectif de cet
exercice est de permettre au contre-amiral Alain Hinden
d'entraîner la force OTAN placée sous ses ordres et d'en
certifier les capacités opérationnelles, avant de prendre le
commandement de la Nato Response Force 10 (force de réaction
rapide de l'OTAN) à compter du 1er janvier 2008 », précise
la Marine nationale. L'exercice se déroulera en deux phases
: Du 1er au 6 octobre, les bâtiments et aéronefs seront
engagés dans une série d'exercices maritimes et
d'entraînement entre les différentes unités. Ensuite, à
partir du 6 octobre et pendant 10 jours, la flotte
internationale sera confrontée à un scénario inspiré d'une
situation réaliste. Suite à une sollicitation de l'ONU,
l'OTAN devra déployer ses forces pour répondre à une crise
civile qui s'est déclenchée dans un pays fictif.
Les deux porte-aéronefs engagés seront le HMS Illustrious,
de la Royal Navy, et le Garibaldi, de la marine italienne.
Outre le Tonnerre, la France déploie pour l'occasion les
frégates Cassard et Jean de Vienne, intégrées au groupe
amphibie, les chasseurs de mines Verseau et Capricorne,
ainsi que le pétrolier ravitailleur Meuse, qui évoluera au
sein du groupe logistique.
En prévision de cet exercice majeur, divers bâtiments
étrangers ont escalé à Toulon. Ce fut notamment le cas du
destroyer américain USS Laboon, des frégates britannique
Northumberland, italienne Aliseo, grecque Aegean et turque
Orucreis, ainsi que du pétrolier ravitailleur espagnol
Marques de la Ensenada. Ces navires font partie de l'une des
deux flottes permanentes de l'OTAN, la SNMG 2, évoluant en
Méditerranée (la SNMG 1 croise en Atlantique).
Source :
Web |
Article Presse
Extrait du Marine Infos Réserve
N°2 - Juillet
2007
Photo allant avec l'article Presse
DCNS / PODS / 4 septembre 2007
Le pod pompe-hélice testé au bassin
d'essais des carènes
Source
Web |
Article MERETMARINE
/ 4 septembre 2007
Propulsion : DCNS et Converteam
s'allient sur une nouvelle génération de Pods
DCNS et Converteam viennent de signer un contrat de
coopération portant sur le développement d'une nouvelle
génération de Pods destinés au marché des navires civils.
Ces moteurs électriques hors bord, placés dans une nacelle
orientable sous la coque, ont été imaginés à la fin des
années 90. Par rapport aux produits existants, le nouveau
Pod, baptisé INOVELIS, utilisera le concept de la pompe
hélice, une hélice en tuyère, développée par DCNS pour la
propulsion des sous-marins nucléaires. INOVELIS a été testé
au bassin d'essais des carènes de Val de Reuil et présente,
selon ses concepteurs, « une réelle avancée technologique
qui a été validée par de nombreux essais ». Selon Pierre
Bastid, président de Converteam : « INOVELIS combine les
avantages d'un POD de genre nouveau avec les différentes
technologies de Converteam comme les moteurs à induction et
les variateurs électroniques à MLI. Les marchés ciblés par
ce nouveau POD sont les navires de croisières, les ferries
mais aussi certains navires marchands tels que les
porte-conteneurs ou les méthaniers ». Reprenant une
technologie déjà éprouvée à la mer, INOVELIS doit permettre
une meilleure disponibilité et une maintenance plus souple,
tout en étant plus compact. Il permettra des gains de
puissance et donc une réduction des coûts d'exploitation,
notamment en matière d'économies de carburant.
DCNS : Une ouverture de plus vers les marchés civils
Pour DCNS, qui avait mené, à l'époque de la conception
des bâtiments de projection et de commandement (BPC), des
études sur des Pods « militarisés », INOVELIS ne devrait pas
présenter de gros débouchés dans l'industrie navale
militaire, où seules de rares unités de gros tonnage, comme
les porte-avions, sont pour l'heure concernées. En revanche,
ce projet est un nouveau signe d'ouverture vers les marchés
civils : « Le POD représente une réelle opportunité
d'innovation dans l'architecture et la performance des
navires civils et militaires. INOVELIS va nous permettre
d'enrichir et d'étendre notre offre à de nouveaux marchés
au-delà de notre périmètre traditionnel », souligne Bernard
Planchais, Directeur Général Délégué de DCNS. Leader
européen des systèmes navals de Défense, l'entreprise a reçu
le feu vert de ses actionnaires pour modifier sa raison
sociale. Cette transformation lui permettra de faire valoir
son savoir-faire en dehors des activités militaires. DCNS
espère, notamment, remporter des contrats dans le nucléaire
civil et plus particulièrement pour les projets EPR et ITER.
Concernant l'International Thermonuclear Experimental
Reactor, DCNS propose de réaliser une chambre à vide de 11
mètres de haut et 19 mètres de large. Les sites de
Nantes-Indret et Cherbourg travaillent actuellement sur la
réalisation d'une maquette. DCNS Propulsion s'est également
diversifié dans le secteur des énergies renouvelables. Après
avoir réalisé dix jantes de roulement à billes pour des
éoliennes, un nouveau contrat a été signé pour la fourniture
de dix jeux de deux couronnes.
Source
Web |
27 juillet
2007
Marine : Un troisième BPC pour remplacer la Jeanne
d'Arc ?
Célèbre dans le
monde entier, le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, navire
école de la marine, subit actuellement son dernier grand
carénage chez DCNS, à Brest. En 2010, le bâtiment, admis au
service actif en 1964, sera désarmé après 46 ans de bons et
loyaux services. Alors que la question de son remplacement
se pose depuis plusieurs années, la Rue Royale étudie
l'opportunité d'acquérir un troisième navire du type
Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) pour prendre
sa relève. « Il faut trouver un bâtiment où les midships et
leurs homologues étrangers se regroupent et se côtoient.
C'est ce qui va forger l'esprit de corps dans la marine »,
indique-t-on à la Marine nationale, où le remplacement de la
« Jeanne » est présenté comme une nécessité. L'Etat-major ne
souhaite pas, pour autant, n'importe quel type de bateau.
Certains projets, comme la transformation d'un navire civil
en bateau école, sont visiblement mal perçus, notamment
parcequ'ils n'offrent pas les même capacités militaires et
aériennes : « L'entraînement doit être réalisé sur des
unités de combat car il ne s'agit pas de faire une croisière
autour du monde. De plus, il est souhaitable d'obtenir une
utilisation durable du bâtiment, qui puisse intervenir sur
d'autres missions, qu'elles soient militaires ou
humanitaires. Dans ces conditions, le concept du BPC
correspond aux besoins », explique un officier supérieur.
Différentes pistes envisagées
Différentes pistes sont, ou ont été, étudiées pour assurer
la succession de la Jeanne d'Arc. Ce fut notamment le cas du
« groupe Jeanne d'Arc », un concept basé sur le regroupement
de plusieurs unités de la flotte, une à deux frégates et un
bâtiment logistique. Cette solution, à laquelle la marine a
eu recours pour la campagne 1997/1998 pour cause
d'indisponibilité de son porte-hélicoptères, présente un
problème de budget. Il faut, notamment, disposer de
suffisamment de bâtiments pour embarquer, en plus des
équipages, 100 à 130 élèves : « Déployer plusieurs bâtiments
de combat qui ne sont pas conçus pour cette mission coûte
très cher. De plus, les effectifs de la flotte sont calculés
au plus juste et on ne peut pas mobiliser chaque année des
bateaux exclusivement pour la formation ». Si « tendre vers
une formation maritime européenne » est une priorité pour la
marine, la constitution d'un groupe école avec plusieurs
membres de l'UE pose également problème, chaque pays
disposant d'un mode de formation très différent. Ce concept
paraît difficilement envisageable à court terme. Reste donc
l'option d'un navire spécialement dédié et, en ce sens, la
construction d'un BPC ne manque pas de pertinence. Bâtiment
de grande taille (199 mètres pour 21.500 tonnes) et de
conception modulaire, ce type de navire dispose
d'importantes capacités d'hébergement, permettant l'accueil
d'officiers élèves, de leurs formateurs et de l'équipage,
sans oublier les locaux destinés aux cours. Les nombreux
logements, prévus pour 150 marins et 450 soldats sur une
longue période, serviraient également aux troupes de l'armée
de Terre en cas d'utilisation du navire en dehors de sa
mission d'école.
Suite - Cadre de
droite
Source : Mer et marine
|
- Suite ...
Un impératif :
Réduire la facture au maximum
Les Mistral et Tonnerre, livrés en 2006 et 2007, ont déjà
démontré leur important potentiel en matière de projection
de forces, d'opérations humanitaires et d'évacuation de
ressortissants (Opération Baliste au Liban en 2006). Conçu
par DCNS et les Chantiers de l'Atlantique (désormais Aker
Yards) aux normes civiles, le BPC présente par ailleurs des
coûts d'exploitation très réduits, avec une forte
automatisation et un équipage relativement faible (160
marins contre 600 sur la Jeanne d'Arc). La marine est très
sensible à son taux de disponibilité, grâce à l'amélioration
de la maintenance. L'activité annuelle des BPC atteint 5000
heures, contre 2600 pour les générations précédentes de
Transports de Chalands de Débarquement (TCD). Cela
représente 210 jours de mer, pouvant être porté à 350 en cas
de besoins, une marge de manoeuvre très utile pour des
opérations imprévues et parfois durables. Enfin, sur la
question budgétaire, dans la mesure où les deux premiers
navires de la série ont coûté 580 millions d'euros au
ministère de la Défense (études comprises), la marine peut
espérer faire baisser la facture d'une troisième plateforme
entre 150 et 200 millions d'euros, soit deux à trois fois
moins que le prix d'une frégate neuve. A titre de
comparaison avec le secteur civil, dans sa fourchette basse,
ce budget est à peine plus important (20%) que le prix d'un
ferry neuf ou des navires de ce type actuellement proposés
sur le marché de l'occasion.
Une ambassade et une capacité d'intervention itinérante
Véritable ambassade flottante, la Jeanne d'Arc parcoure le
monde depuis 43 ans, visitant chaque année une douzaine de
pays. Avant même le porte-avions Charles de Gaulle, c'est
sans doute le navire français le plus connu à l'étranger.
Cette fonction de représentation, très importante pour
entretenir les relations militaires, politiques et
économiques avec les autres pays, est doublée d'une hausse
des missions « opérationnelles » réalisées ces dernières
années par le Groupe Ecole d'Application des Officiers de
Marine (GEAOM). Ainsi, en 2004, la Jeanne a participé à
l'opération Carbet, déclenchée suite aux troubles qui ont
secoué Haïti. Début 2005, le porte-hélicoptères, arrivant en
océan Indien, a été dépêché en Indonésie pour soutenir les
populations sinistrées par le tsunami. Le GEAOM a d'ailleurs
constitué une très grande partie de l'aide militaire
apportée par la France. On notera qu'à cette occasion, en
raison de la destruction des infrastructures côtières, une
capacité amphibie du porte-hélicoptères aurait été des plus
utiles. Au cours de la dernière campagne, le navire école a,
de nouveau, été utilisé à Madagascar en mars 2007 pour
acheminer des médicaments et du matériel suite au passage du
cyclone Indala.
Un navire pour les marins... Et l'armée de Terre
Ces quelques opérations démontrent l'intérêt de disposer
d'un grand bâtiment doté de capacités importantes, notamment
aériennes, naviguant six mois par an sur toutes les mers de
la planète, notamment dans les régions à risques. Elles
expliquent également l'intérêt des marins pour le BPC.
Capable d'embarquer quatre chalands de débarquement, 16
hélicoptères et plusieurs milliers de personnes sur de
courtes périodes (comme pendant les évacuations au Liban),
le Bâtiment de Projection et de Commandement dispose d'un
vaste hôpital embarqué, parfait pour les opérations
humanitaires, ainsi que d'impressionnants hangars pouvant
permettre le stockage de vivres, de matériels et de
véhicules. A l'heure ou les évolutions géostratégiques
laissent entrevoir une multiplication des interventions à
l'étranger, un tel bateau pourrait compléter utilement les
capacités de la Défense, et notamment de l'armée de Terre,
pour se déployer sur les théâtres extérieurs. Cette
dernière, qui embarque de plus en plus fréquemment sur les
navires amphibies de la marine, pourrait également
bénéficier d'un navire école du type BPC pour assurer la
formation des ses personnels, notamment des pilotes de
l'Aviation Légère de l'Armée de Terre. La Jeanne d'Arc
embarque d'ailleurs chaque année des éléments de l'ALAT,
avec leurs hélicoptères Gazelle et Puma. |
Les mauvaises
conditions maritimes ont fait chavirer
l'embarcation.
Une cinquantaine
de clandestins disparaît au
large des Canaries
Publié le 20 juillet 2007
L'IMMIGRATION illégale vient de vivre un
nouveau drame avec le naufrage, hier,
d'une embarcation au large de l'archipel
espagnol des Canaries. Vers deux heures
du matin, une centaine de clandestins
subsahariens ont chaviré en pleine mer
alors que leur embarcation de pêcheurs,
dénommée par les Espagnols « cayuco »,
venait d'être arraisonnée par deux
navires du sauvetage maritime espagnol
pour leur porter secours. Les très
mauvaises conditions maritimes - vagues
de quatre mètres de haut et rafales de
vent ainsi que la panique des immigrés -
ont eu raison de ce bateau de fortune.
Seuls 48 candidats à l'exil ont pu être
sauvés, grâce notamment aux gilets de
sauvetage lancés par les Espagnols.
Depuis, une vaste opération de recherche
a été déclenchée pour retrouver la
cinquantaine de disparus. L'armada est
composée de quatre navires du Sauvetage
maritime espagnol, deux avions, deux
hélicoptères, ainsi que de plusieurs
autres bateaux se trouvant dans les
parages. Proche de la zone du naufrage,
le Tonnerre, un bâtiment
militaire français disposant
d'hélicoptères et d'un hôpital, est
également arrivé sur place.
Le « cayuco », bateau
traditionnel des pêcheurs du Sénégal, se
dirigeait de la côte africaine vers le
chapelet d'île des Canaries, la nouvelle
route maritime de l'immigration illégale
depuis le renforcement des contrôles
dans le détroit de Gibraltar. Porte
d'entrée de l'Union européenne, les
Canaries ont reçu depuis le début de
l'année plus de 4 700 clandestins. L'an
dernier, le nombre d'arrivées avait
battu tous les records avec quelque
31 200 personnes débarquées
illégalement. Environ 300 personnes
auraient péri en mer l'an passé, au
cours de cette périlleuse traversée, ces
800 km séparant les côtes de la
Mauritanie à l'île de Tenerife.
Renforts européens
Face au déferlement de l'an passé, le
gouvernement de José Luis Zapatero avait
demandé des renforts à ses partenaires
européens, considérant que le problème
de l'immigration clandestine concerne
tous les membres de l'Union européenne
(UE).
Malgré les reproches de Berlin et de
Paris, qui accusaient l'Espagne d'avoir
provoqué un appel d'air aux frontières
en légalisant 500 000 immigrés, l'UE a
accordé son aide pour freiner le flot
d'arrivée. Le Frontex (l'agence de
contrôle des frontières extérieures de
l'Union européenne) a accru la
surveillance au large de l'Afrique de
l'Ouest, pour tenter d'empêcher les « cayucos »
de prendre la mer. En outre, le
gouvernement espagnol a intensifié les
relations diplomatiques avec les pays du
littoral africain (Mauritanie, Sénégal)
pour qu'ils acceptent le rapatriement de
leurs citoyens.
Encore l'an dernier, la grande majorité
des immigrés subsahariens qui
parvenaient aux Canaries étaient
transportés vers des centres
d'hébergement de la péninsule Ibérique,
faute d'accord de rapatriement avec
leurs pays d'origine. Après deux mois
passés dans un centre et munis d'une
carte d'expulsion inapplicable, ils
étaient lâchés dans la nature. La
plupart prenaient ensuite la route vers
le nord de l'Europe. Cette année,
l'Espagne a expulsé 500 immigrés
subsahariens.
Source /
Le Figaro |
Cols Bleus
21 juillet 2007
Remerciements Dominique Duriez |
Communiqué de presse / PREMAR
Atlantique
Participation d'un navire de la marine nationale aux
opérations de sauvetage d'immigrés clandestins près
des îles Canaries
Brest, le 19 juillet 2007
Ce jour
vers 03h00 locales, le bâtiment de projection et
de commandement (BPC) Tonnerre, capte un
message émis par le MRCC Tenerife (îles
Canaries, Espagne) signalant une centaine de
personnes à l'eau à environ 180 kilomètres dans
le sud des Canaries.
Sur
ordre du préfet maritime de l'Atlantique, le
Tonnerre a été mis à disposition du MRCC
Tenerife qui avait déjà engagé de nombreux
moyens aériens et nautiques sur zone.
Arrivés
sur les lieux du naufrage, les deux hélicoptères
Gazelle embarqués sur ce BPC ont survolé à deux
reprises (pendant 4 heures au total) une zone
déterminée par les autorités espagnoles afin de
retrouver des personnes disparues.
les
recherches se sont révélées infructueuses, seuls
ont été aperçus des débris flottants (bois,
brassières…).
Le
Tonnerre a été libéré du dispositif de
recherches vers 13h00 ; il fait actuellement
route vers Toulon.
Conditions météorologiques sur zone :
- creux de 5 mètres
- vent de 80 km/h
Source Web
|
BREST, 19 juil 2007 (AFP) -
16h33
Naufrage aux Canaries:
"recherches infructueuses" pour le Tonnerre
Les recherches menées par le
bâtiment de la Marine française Tonnerre dans la zone où a
fait naufrage une embarcation avec une centaine d'Africains
au large des Canaries se sont révélées infructueuses, a
indiqué jeudi la préfecture maritime de l'Atlantique. "Les
recherches se sont révélées infructueuses, seuls ont été
aperçus des débris flottants (bois, brassières)", a indiqué
la préfecture dans un communiqué.
Une cinquantaine d'Africains
candidats à l'immigration étaient portés disparus tandis que
48 autres ont été récupérés par les secours.
Le Tonnerre a mis fin aux recherches
en début d'après-midi au large de l'archipel espagnol des
Canaries avant de faire route vers Toulon.
Le navire avait été mis à
disposition des secours "sur ordre du préfet maritime de
l'Atlantique", a précisé la préfecture. "Arrivés sur les
lieux du naufrage, les deux hélicoptères Gazelle embarqués
sur ce bâtiment de projection et de commandement ont survolé
pendant quatre heures une zone déterminée par les autorités
espagnoles afin de retrouver des personnes disparues".
Source / Web :
France 3
Extrait Journal LCI / 19 juillet 2007 |
19/07/2007 - SANTA-CRUZ-DE-TENERIFE
(AFP)
Une cinquantaine d'Africains
candidats à l'immigration étaient
portés disparus jeudi après le
naufrage de leur embarcation au
large de l'archipel espagnol des
Canaries, porte d'entrée de l'Europe
où affluent les clandestins au péril
de leur vie.
Le naufrage est intervenu au moment
où deux navires de la société
espagnole de sauvetage en mer,
portaient secours à ce "Cayuco",
embarcation de pêche traditionnelle
africaine à bord de laquelle les
immigrants tentent la traversée
entre les côtes d'Afrique et les
Canaries.
"Les navires +Luz de Mar+ et +Conde
de Gondomar+ de Salvamento Maritimo
ont sauvé ce matin 48 personnes d'un
cayuco naufrag" indique dans un
communiqué la société publique de
sauvetage, Salvamento Maritimo.
"On estime qu'à bord du cayuco se
trouvait environ 100 personnes"
précise Salvamento Maritimo, ce qui
porterait à un peu plus d'une
cinquantaine de nombre de disparus.
Une importante opération de
recherche a été déclenchée à la
suite du naufrage, avec quatre
navires de Salvamento Maritimo, deux
avions, deux hélicoptères, ainsi que
plusieurs autres navires se trouvant
dans les parages, selon la société
de sauvetage.
Un bâtiment militaire français,
proche de la zone du naufrage, est
également arrivé sur place pour
"collaborer à l'opération", selon
Salvamento Maritimo.
Selon l'état-major français, il
s'agit du "Tonnerre", un BPC
(bâtiment de projection et de
commandement), qui dispose
d'hélicoptères et d'un hôpital.
Le "Tonnerre" qui est le plus gros
bâtiment militaire français après le
porte-avions "Charles-de-Gaulle", a
été contacté par les services de
secours espagnols et pourra
participer aux recherches, a
confirmé l'état-major français
contacté depuis Paris.
2007 AFP
- Arrivée de clandestins africains à
Los Cristianos aux Canaries, en mai
2007
|
SUITE - Le
naufrage est intervenu "en raison du mauvais état de la mer
avec des vagues de trois mètres et des vents de 30 noeuds" à
98 milles nautiques (environ 180 kilomètres) au sud-ouest de
Tenerife, ont précisé les secours.
Le cayuco avait
d'abord été repéré par un avion de l'armée avant que les
navires ne soit dépêchés sur place. C'est au moment où ils
portaient secours aux immigrants que l'embarcation s'est
"retournée".
Le "Luz de Mar" a pu
sauver 36 clandestins tandis que le "Conde de Gondomar" a
récupéré 12 immigrants et ces 48 personnes "reçoivent
actuellement des soins" à bord des deux navires, précise
Salvamento.
Les Canaries
représentent l'une des principales portes d'entrée pour
l'immigration clandestine, par voie maritime, depuis
l'Afrique.
Les candidats à
l'immigration, la plupart d'origine subsaharienne,
embarquent sur de grandes pirogues à moteur africaines et
tentent la périlleuse traversée vers l'archipel où ils sont
accueillis dans des centres d'hébergement, puis le plus
souvent rapatriés vers leur pays d'origine.
Certains meurent
pendant la traversée sans qu'il soit possible d'avancer une
estimation fiable, et de plus, régulièrement, des
embarcations arrivent à bon port avec un ou plusieurs morts
à leur bord.
Un afflux sans
précédent d'immigrés en 2006 aux Canaries, avait incité le
gouvernement socialiste espagnol à intensifier les contrôles
maritimes autour de l'archipel et convaincu l'Union
européenne de renforcer la surveillance au large de
l'Afrique de l'Ouest, avec l'agence européenne Frontex.
Depuis janvier 2007,
plus de 4.700 candidats africains à l'immigration ont
rejoint les Canaries, malgré ce dispositif de surveillance
coordonné par Frontex, l'agence de contrôle des frontières
extérieures de l'Union européenne.
Toutefois, ces
arrivées restent très inférieures à celles de l'année 2006,
qui avait pulvérisé tous les records, avec 31.200 arrivées.
Source : Le Matin Online
Communiqué Officiel / PDF / SALVAMENTO
Source WEB / Sauvetage maritime Espagnol
|
13 juillet 2007
Allocution du Président de la
République lors de la garden party du
Ministère de la Défense
Après ma visite à Landivisiau et à l’île
Longue ce matin, c’est une journée entière
que j’aurai passée avec nos forces armées.
C’est bien sûr, dans mon esprit, la marque
du lien direct qui unit le Président de la
République, Chef des armées, avec toutes
celles et tous ceux qui ont la difficile
mission de veiller sur nos intérêts et sur
la sécurité de nos concitoyens.
©Présidence de la République
Référence
Portail des Sous-marins
Présidence de la République
|
|
Extrait Cols Bleus
5 juillet 2007
Remerciements Dominique Duriez |
Émission France
Inter / "Extremis" / 11h / 14 juillet 2007
Format MP3 / 37 Mo / 40 minutes
"Présentation du BPC, sur 3
minutes, durant cette émission"
En présence de
- l'Amiral Alain
Oudot de Dainville, Chef d'État Major de la Marine
Nationale,
- Yves Picart,
Architecte,responsable de la filière Bâtiment de surface et
responsable de la ligne "produits" auprès de la
DCNS
- Vincent Groizeleau,
Rédacteur en chef du site "mer
et marine.com"
" La guerre sur mer "
Allons, enfants
de la patrie, c’est le 14 juillet aujourd’hui ……donc «In
Extremis » s’en va-t-en guerre. Ou plutôt parle de la
guerre et plus précisément de notre marine nationale et
de ses évolutions futures.
Les grands combats navals , façon deuxième guerre
mondiale, est-ce totalement fini ?
Mais alors à quoi sert un bateau de guerre contemporain
entre terrorisme, pirates, action sur des théâtres
extérieurs comme on dit, humanitaire, et j’en passe.
c’est ce que nous allons voir, aujourd’hui.
Source / Web France Inter |
3 juillet 2007
Le
bâtiment de projection et de commandement (BPC)
Tonnerre et son équipage ont quitté le 1er juillet 2007
la ville du Cap en Afrique du Sud pour faire route vers le
Golfe de Guinée et Dakar. Lors de la traversée entre le
Brésil et l’Afrique du Sud, la mise en place d’une
visioconférence avec le salon du Bourget par le satellite
Syracuse avait permis d’établir le contact entre le bord et
de nombreuses personnalités dont le Président de la
république, Nicolas Sarkozy, et le ministre de la défense,
Hervé Morin. Arrivés au Cap, les marins du Tonnerre
ont accueilli des personnalités sud-africaines ainsi que
l’ambassadeur de France. Pour clore cette escale, un
hélicoptère du type Oryx (Super-Puma sud africain) a
apponté sur le BPC et 144 hommes avec quelques véhicules
d’un régiment d’infanterie motorisée de l’armée de Terre
sud-africaine ont pu embarquer.
Source /
Marine Nationale |
En liaison avec l'Amiral ........
Le CDT Du Tonnerre
Appontage d'un Oryx / Le Cap |
Mer et Marine /
29 juin 2007
La Marine nationale
planche actuellement sur un programme d'amélioration de
l'autoprotection de ses Bâtiments de Projection et de
Commandement. Livrés en 2006 et 2007 par DCNS, les Mistral
et Tonnerre sont des navires amphibies, capables de mettre à
l'eau à proximité d'une plage des chalands de débarquement,
tout en opérant 16 hélicoptères. Ils ont été conçus pour
manoeuvrer dans des zones dites « nettoyées », c'est-à-dire
une fois que la menace adverse a été traitée par les unités
de combat. Or, le premier déploiement opérationnel du
Mistral, l'été dernier au Liban, a démontré que les BPC
pouvaient évoluer dans des régions à risques. Dans un
contexte de guérilla, malgré les repérages, le travail de
renseignement et l'action des forces spéciales, le risque «
0 » n'existe pas. Les Israéliens en ont fait l'expérience à
cette occasion. Ainsi, durant le conflit avec le Hezbollah,
une corvette israélienne du type Saar V, qui évoluait au
large du Liban, a été gravement endommagée par un missile
tiré depuis la côte. Cette attaque a fait prendre conscience
aux militaires Français des limites de l'actuelle protection
du Mistral. Ce dernier fut utilisé durant le conflit pour
les opérations d'évacuation de ressortissants, une mission
au cours de laquelle il a accueilli des milliers de civils.
Unité « précieuse », le BPC est aussi, en combat naval, une
« superbe cible ». Affichant un déplacement de 21.500
tonnes, c'est un navire très volumineux, avec ses 199 mètres
de long et ses flancs très hauts (par rapport au Charles de
Gaulle, son pont d'envol est plus élevé d'un mètre). Or,
pour se défendre, le BPC ne dispose actuellement que de deux
lanceurs Simbad. Cet affut, composé de deux missiles à
courte portée « Mistral » (6 kilomètres), est opéré par un
servant. Par rapport à un système totalement automatique,
cette disposition peut allonger le temps de réaction : «
Face à un missile subsonique, le délai pour réagir est très
bref, de quelques minutes seulement, parfois moins si, dans
le cas d'un tir depuis la côte, le bâtiment se trouve proche
du littoral », explique un spécialiste. Bien que le
déploiement d'un tel navire se fasse toujours sous la solide
escorte d'une frégate antiaérienne, la problématique de
l'autoprotection est prise très au sérieux. Question de
prudence et d'anticipation de la menace.
Canons télé-opérés et nouveaux systèmes surface-air ?
L'une des solutions pourrait donc consister à installer
un système Tetral. Commercialisé par MBDA, ce lanceur
quadruple met lui aussi en oeuvre des missiles Mistral. Il
dispose de quatre munitions prêtes à l'emploi et présente
surtout l'avantage d'être télé-opéré. L'oeil du servant
laisse place, pour le guidage et la conduite de tir, à un
autodirecteur infrarouge, permettant une riposte de jour
comme de nuit. Intégré dans le système de combat et de
conduite de tir du navire, le Tetral tire automatiquement
après téléchargement des données relatives à la cible. Le
temps de réaction est très court, le premier missile étant
tiré 5 secondes après réception des données et le second 3
secondes plus tard. On notera que le Tetral peut également
répondre à la problématique des menaces asymétriques, ayant
la capacité de tirer contre de petites unités de surface, du
type embarcations pneumatiques. En matière de missiles, une
autre solution avait été envisagée, à savoir la mise en
place de lanceurs verticaux pour Mica VL (dérivés des
missiles air-air embarqués sur Mirage et Rafale). Les BPC
ont été conçus pour pouvoir recevoir ce type d'équipements,
logeables dans les encorbellements. Toutefois, pour des
questions budgétaires, cette option pourrait être écartée.
Le manque de crédit avait d'ailleurs contraint le ministère
de la Défense à ne pas installer sur les Mistral et Tonnerre
les deux canons de 30 mm initialement prévus (bâbord avant
et tribord arrière). L'artillerie de petit calibre devenant
incontournable pour protéger les navires, la Marine souhaite
que ce type de matériel soit embarqué. Tout comme les
missiles, les pièces doivent être, pour une meilleure
efficacité, télé-opérées, c'est-à-dire commandées par un
opérateur et une console installés à l'intérieur du
bâtiment. |
Suite
Veille, détection et protection sous-marine
Outre la mise en place de nouvelles armes,
l'autoprotection des bâtiments devrait également passer par
une amélioration des systèmes de veille, de détection et de
contre-mesures. Des solutions de veille infrarouge peuvent
être trouvées, à l'image des systèmes produits par Sagem (
Vigy, Vampir...) Pour protéger les gros navires que sont les
BPC, des brouilleurs de radar peuvent également trouver leur
utilité, à l'instar des équipements de la famille de l'ARBB
36 de Thales, installé sur le Charles de Gaulle. Ce
brouilleur permet de protéger le bateau contre les radars de
veille et de désignation d'objectif, les radars de conduite
de tir et les autodirecteurs électromagnétiques des
missiles. Il n'est toutefois pas suffisant, à lui seul, pour
protéger à coup sûr la plateforme. En dehors des systèmes
actifs (canons, missiles antimissiles), un dernier rempart
pourrait être érigé au travers d'un système du type Leurre
Actif Décalé (LAD). Il s'agit là encore d'un brouilleur,
mais celui-ci est contenu dans une roquette lancée depuis le
navire. Relativement compact, ce système permet de leurrer
les autodirecteurs des missiles en produisant des échos
éloignés du bâtiment. Plusieurs équipements de ce type ont
été étudiés, comme le Nulka et le Siren. Dans le cadre du
Plan d'Etude Amont (PEA) « Accolade », la Délégation
Générale pour l'Armement (au travers de l'Unité de
Management NAV), et le UK Naval Electronic Warfare, se sont
d'ailleurs récemment associés pour étudier et développer un
prototype de leurre actif décalé de nouvelle génération.
Enfin, il sera également possible, pour la protection
anti-sous-marine, d'équiper les BPC d'un système de lutte
anti-torpille (SLAT). Ce dispositif peut être installé dans
l'une des niches situées à l'arrière, en lieu et place de
l'une des embarcations pneumatiques.
Source WEB |
20 juin 2007
Navires amphibies : L'heure des choix pour
l'Australie
Le BPC français ou
le BPE espagnol ? Le gouvernement australien pourrait
annoncer, aujourd'hui, le design retenu pour ses deux futurs
navires amphibies. Le sujet devait être évoqué hier lors
d'un conseil des ministres à Canberra mais l'annonce de la
décision pourrait être différée, afin de concorder avec une
autre commande majeure, celle d'hélicoptères pour l'armée
australienne.
Pour réaliser les deux bâtiments, un contrat de plus de 1
milliard de dollars, deux Européens sont en lice, chacun
s'étant allié à un partenaire local. D'un côté, DCNS et
Thales Australia (dont fait partie ADI) et de l'autre
Navantia et Thenix. Le team franco-australien propose une
version agrandie du Bâtiment de Projection et de
Commandement Mistral, un navire déjà en service et éprouvé
au sein de la Marine nationale. Les Espagnols présentent de
leur côté un dérivé du Buque de Proyeccion Estrategica Juan
Carlos Primero, actuellement en construction pour l'Armada.
D'un déplacement supérieur à 24.000 tonnes et capables de
mettre en oeuvre simultanément 6 hélicoptères lourds, les
HMAS Canberra et HMAS Adelaïde doivent être mis en service à
l'horizon 2012/2015. On notera que Navantia est également en
lice avec le F100 pour décrocher le programme des trois
futurs destroyers lance-missiles Hobart Brisbane et Sydney.
Source :
Mer et marine.com |
30 juin 2007
Pas de BPC pour la marine
australienne |
750 millions d'euros de contrat passent sous le nez
de Armaris/DCNS Brest.
C'est finalement le chantier espagnol
Navantia (ex
Izar) qui décroche l'affaire. En l'occurrence : deux
bâtiments de projection et de commandement (BPC) à
construire pour l'Australie. Des bâtiments de plus
de 20 000 tonnes comme les Mistral et
Tonnerre que le conglomérat français vient de
livrer à la Marine nationale. C'est quatre ans
d'activité qui échappent ici aux chantiers de Brest.
Source /
Web |
|
12 juin 2007
Démonstration des moyens satellites du BPC Tonnerre
au salon du Bourget
Cinquante ans après
le lancement du satellite russe Spoutnik, qui avait ouvert
l'ère de la conquête spatiale, l'espace sera à l'honneur du
salon aéronautique de Paris, qui se tiendra au Bourget du 18
au 24 juin. La Marine nationale a été sollicitée pour
présenter l'importance du domaine spatial dans ses missions
opérationnelles. Pour cela, une communication sera établie,
deux fois par jour, entre le bâtiment de projection et de
commandement Tonnerre et le stand du ministère de la
Défense. En escale à Rio de Janeiro depuis le 10 juin, le
BPC naviguera, au moment du salon, entre le Brésil et
l'Afrique du Sud. Outre les conférences prévues
quotidiennement, à 11 H et 15 H, deux webcams ont été
installées à bord durant l'escale à Fort de France, du 25 au
28 mai. Elles permettront aux visiteurs de découvrir, en
temps réel, l'activité du pont d'envol et de la passerelle.
Avec son sistership, le Mistral, le BPC Tonnerre est doté
des plus importants moyens de liaisons par satellites en
service dans la marine française. leurs capacités dépassent
même, en matière de débit, celles du porte-avions Charles de
Gaulle. Chaque jour, les officiers du Tonnerre expliqueront
aux invités présents au salon du Bourget l'intérêt des
investissements consentis dans le domaine spatial, un outil
devenu indispensable pour les armées modernes. « Le
satellite permet de travailler n'importe où, en
s'affranchissant des distances, et de communiquer en
permanence et au travers de lignes sécurisées avec l'état
major », explique un officier. Les Mistral et Tonnerre
disposent du nouveau système Syracuse 3 et peuvent
transmettre des volumes de données très importants. Par
rapport à une station terrestre, le challenge technologique
a notamment résidé dans la maîtrise de l'univers marin, avec
une plateforme mobile soumise aux mouvements de houle. Afin
de maintenir une liaison visuelle et sonore permanente, il
fallait donc parvenir à conserver un faisceau satellite
cohérent. A l'instar d'une webcam sur Internet, le système
satellite utilisé par la marine permettrait, grâce à un
débit supérieur à 500 kb par seconde, d'obtenir une image à
la résolution équivalente à celle d'un téléviseur.
De la liaison de données tactiques à la télémédecine
Pour le Tonnerre, qui est un bâtiment de commandement, il
était nécessaire de disposer d'un important débit pour les
liaisons satellites, afin de transmettre au plus vite les
informations vers les centres de décisions. Le système a,
également, été conçu pour s'adapter à une autre grande
fonction des BPC, celle de centre hospitalier. Cette
capacité peut aussi bien servir en cas de guerre qu'en cas
de catastrophe naturelle ou d'opération humanitaire, comme
ce fut le cas l'été dernier au Liban. Avec un total de 800
m², les BPC sont les plus gros hôpitaux flottants de la
marine, avec des moyens analogues à ceux d'un hôpital
militaire de campagne. « Auparavant, les navires
n'assuraient que le transit des blessés. Désormais, les
Mistral et Tonnerre peuvent les accueillir, les soigner et
les conserver longtemps à bord. Cette fonction est d'autant
plus intéressante que, dans certaines zones de conflits, les
hôpitaux peuvent devenir des cibles ». Doté de 2 blocs
opératoires et jusqu'à 70 lits, les BPC embarquent une
équipe médicale. Néanmoins, les médecins et chirurgiens ne
peuvent être des spécialistes de toutes les pathologies.
C'est là qu'interviennent les capacités de liaisons
satellitaires du bâtiment. Avec elles, la télémédecine en
mer devient une réalité. Ainsi, le médecin peut être aidé,
en direct, par un spécialiste situé à terre. Celui-ci peut
suivre l'intervention en direct et en vidéo, tout en
conseillant son collègue et en guidant ses gestes.
Afin de permettre la communication entre le Tonnerre et le
Bourget, une liaison « double bond » a été installée, chacun
pouvant émettre et recevoir. Au salon, un Véhicule de
l'Avant Blindé (VAB) doté d'un système Syracuse assurera le
relais avec le stand. Interopérable avec les forces alliées,
le système Syracuse 3 remplace progressivement le Syracuse 2
dans les armées françaises, notamment la marine. Un premier
satellite (Syracuse 3A) a été lancé en 2005 et un second
l'année suivante (3B). Deux autres satellites de l'ancienne
génération sont toujours en service pour assurer le
maillage. La France dispose également d'accords pour
l'utilisation de moyens internationaux, notamment ceux de
l'OTAN.
Source :
Meretmarine |
13 juin / Communiqué
Marine Nationale
Le
BPC Tonnerre au salon international du Bourget
Pour la 47ème
édition du salon international de l’aéronautique et de
l’espace du Bourget, du 18 au 22 juin, le ministère de la
Défense met en place un stand innovant, ludique, concret et
instructif autour de la thématique spatiale.
Sur le stand, cinq
pôles présentent le rôle primordial du spatial militaire :
l’espace au service
de la paix et de la sécurité,
observer et écouter
pour décider,
transmettre pour
agir,
agir pour protéger,
construire l’espace
de demain.
Le public est invité
à s’immerger dans la réalité du domaine spatial militaire à
travers de nombreuses animations et démonstrations.
Au pôle «
transmettre pour agir », deux fois par jour, le commandant
du
bâtiment de projection et de commandement (BPC)
Tonnerre, qui croise au large de l’Afrique du sud, sera
en visioconférence sécurisée avec le stand de la Défense
grâce aux satellites de télécommunications Syracuse.
|
Marine : Le BPC Tonnerre en Martinique
Le bâtiment de
projection et de commandement Tonnerre a fait relâche, du 25
au 28 mai, à Fort-de-France. Avec ses 199 mètres de long et
21.500 tonnes en charge, le BPC est le plus imposant
bâtiment de la Marine nationale à avoir escalé dans les
Antilles depuis très longtemps. Livré le 28 février par DCNS,
le Tonnerre poursuit sa Vérification des Capacités
Militaires (VCM), autrefois appelée traversée de longue
durée. Partis le 10 avril de Toulon, le navire a escalé au
Canada puis aux États-unis, où il a embarqué pour la
première fois un hélicoptère lourd Super Stallion et un
engin de débarquement sur coussin d'air LCAC. La troisième
étape de la VCM, dans les Caraïbes, était placée sous le
signe de la coopération : « Coopération avec les forces des
pays d'Amérique du sud et coopération avec les forces de
souveraineté » selon son commandant. Le 24 mai dernier, le
BPC a réalisé un exercice amphibie inédit avec les forces
armées des Antilles en Martinique sur la plage du Carbet. A
l'aube, 200 marsouins du régiment amphibie de Martinique, le
33ème régiment d'infanterie de Marine basé au Fort Desaix
ont embarqué sur le Tonnerre, découvrant le saut
technologique de cette nouvelle génération de bâtiments. Cet
entraînement fur également l'occasion pour les autres
composantes des forces armées des Antilles de tester leurs
procédures. Les hélicoptères de l'armée de l'air (Puma et
Fennec), de la gendarmerie (Écureuil) et le Panther de la
frégate Ventôse se sont succédés sur le pont d'envol. Après
les Antilles, le Tonnerre a mis le cap sur le Brésil. Il
fera ensuite relâche en Afrique du Sud début juillet, avant
de revenir en fin de mois vers Toulon, à l'issue d'une
escale à Dakar, au Sénégal.
Source -
Meretmarine |
Cols Bleus
9 juin 2007
Remerciements Dominique duriez |
Cols Bleus / 2
juin 2007
Page 14 / Tonnerre au cœur de la
Navy
Après un début de Traversée longue durée marqué par des
essais en eaux froides au large de Terre-Neuve puis une
escale à Halifax au Canada, le BPC Tonnerre a passé
près de trois semaines aux États-unis, à Norfolk, en vue de
valider son interopérabilité avec les aéroglisseurs de
débarquement de l’US Navy, ainsi qu’avec l’hélicoptère super
lourd type Sea Stallion. Challenge excitant s'il en est,
puisqu’il s’agissait de mettre en œuvre ces moyens pour la
toute première fois à partir d’une plate-forme française. |
Cols Bleus / 2
juin 2007
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Remerciements Dominique Duriez |
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