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Articles de Presse

 

Retour Sommaire / Articles Presse

   2007 (Partie 2)

Partie 1  - Partie 2

Armées d'Aujourd'hui / Décembre 2007

 

Actu Santé - N° 102 / Novembre et décembre

 

Lien PDF Numéro 102 - 3 Mo

Lien PDF - Page 22

Var Matin - 3 décembre 2007

Remerciements Jean-Louis Venne

Var Matin - 11 décembre 2007

 

Remerciements Jean-Louis Venne

30 novembre 2007

OTAN : Dernière étape de certification du commandement maritime français

Alors que la France doit prendre en janvier le commandement de la force aéromaritime de réaction rapide de l'OTAN (NRF), le BPC Tonnerre sera engagé, du 5 au 13 décembre, dans l'exercice Steadfast Jaw. Il s'agit de la dernière étape de certification de l'état-major français. L'exercice se déroulera simultanément à Naples et sur le Bâtiment de Projection et de Commandement. « Pour la France, le principal objectif de cet exercice est la certification de son état-major maritime, le MCC (Maritime component commander), qui prendra, pour la 1ère fois, le commandement de la composante maritime de la Force de réaction rapide de l'OTAN (NRF) à compter du 1er janvier 2008 », explique la Marine nationale. Le MCC, composé d'une centaine de personnes, est placé sous les ordres du contre-amiral Alain Hinden. Cet état-major sera embarqué à bord du BPC Tonnerre.
La NRF peut être déployée rapidement, partout où cela est nécessaire. Elle peut compter jusqu'à 25 000 hommes, commencer à se déployer dans un délai de 5 jours et peut assurer des opérations pendant un mois.

Source Meretmarine

1er décembre 2007

Cols Bleus

 

Remerciements Dominique Duriez

Mr Morin en visite sur le BPC Tonnerre

Var matin - 27 novembre 2007

Remerciements Jean-Louis Venne

Var matin - 28 novembre

 

Remerciements Jean-Louis Venne

Le concept du BPC et le remplacement de la Jeanne !

Source Meretmarine

Le ferry Jean Nicoli serait, décidément, un bateau très convoité. Au-delà des visites qu'auraient effectuées récemment des compagnies opérant dans le détroit du Pas-de-Calais, le navire semble susciter un vif intérêt chez les militaires. A deux ans du désarmement du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, la Marine nationale est, en effet, toujours à la recherche d'une solution pour remplacer son vieux bâtiment école, livré par l'arsenal de Brest en 1964. Si l'hypothèse d'un navire roulier est évoqué depuis plusieurs mois, jusqu'ici, cette piste ne suscitait guère d'enthousiasme rue Royale, où l'on préférait la construction d'un bâtiment neuf. « L'entraînement doit être réalisé sur des unités de combat car il ne s'agit pas de faire une croisière autour du monde. De plus, il est souhaitable d'obtenir une utilisation durable du bâtiment, qui puisse intervenir sur d'autres missions, qu'elles soient militaires ou humanitaires. Dans ces conditions, le concept du BPC correspond aux besoins », indiquait cet été à la rédaction de Mer et Marine un officier supérieur. Dès l'origine, les Bâtiments de Projection et de Commandement, déjà réalisés à deux exemplaires par DCNS (Mistral et Tonnerre), avaient d'ailleurs été pensés pour pouvoir être adaptés, le cas échéant, en navires école. De plus, les marins mettaient en avant l'intérêt de disposer d'un bâtiment de projection de force supplémentaire, à l'heure où les interventions outre-mer sont de plus en plus nombreuses. Face à ces considérations, que l'on peut estimer pleines de bon sens, les problématiques budgétaires et les réflexions autour du Livre Blanc ont progressé. Il s'avère, selon les estimations du ministère de la Défense, qu'il manque déjà 5 milliards d'euros pour financer les principaux programmes des armées. Autant dire que les caisses restent désespérément vides pour les projets « secondaires ».

Pas d'argent pour un troisième BPC

Second porte-avions, sous-marins nucléaires du type Barracuda, frégates multi-missions, frégates de défense aérienne, modernisation M51 des SNLE, missile de croisière naval, Rafale, NH90... La France doit déjà, dans les prochaines années, consacrer un important budget pour moderniser une flotte vieillissante. Dans ces conditions, les marins auraient abandonné, du moins provisoirement, leur souhait de voir réaliser un troisième BPC pour remplacer la Jeanne d'Arc. Le coût de la construction n'est pourtant pas si élevé, puisqu'il est estimé à environ 150 millions d'euros. En outre, le prix pourrait sans doute être revu à la baisse si l'ensemble des équipements dont sont dotés les Mistral et Tonnerre ne sont pas embarqués. Malgré tout, « il n'y a pas d'argent pour cela », commente un officier. L'Etat-major de la marine ne souhaite pas, pour autant, la disparition du Groupe Ecole d'Application des Officiers de Marine (GEAOM). L'embarquement sur la Jeanne d'Arc, qui a remplacé il y a 43 ans comme navire école l'ancien croiseur du même non, permet en effet aux élèves de naviguer plusieurs mois ensemble et de se confronter au monde extérieur, au travers d'un mini tour du monde dans une douzaine de pays. La dimension européenne et le partenariat avec des marines étrangères, comme c'est actuellement le cas sur la Jeanne, reste primordial. « Il faut trouver un bâtiment où les midships et leurs homologues étrangers se regroupent et se côtoient. C'est ce qui va forger l'esprit de corps dans la marine », nous expliquait l'été dernier l'amiral Oudot de Dainville, chef d'Etat-major de la marine.

« Faute de grives, on mange des merles »

La priorité étant donnée aux grands programmes navals, l'examen du « plan B » imaginé il y a quelques mois serait donc à l'étude. « Faute de grives, on mange des merles », résume un marin. A défaut de pouvoir financer une unité neuve, le recours à un « financement innovant » est envisagé. Bien que rien ne soit encore arrêté, l'une des solutions de secours les plus plausibles consisterait en l'affrètement d'un navire du type Ropax (roulier-passagers), un ferry donc, qui pourrait réaliser une campagne de quatre mois par an au profit du GEAOM. Le ferry Jean Nicoli se prêterait bien à cette fonction et, selon une source proche du dossier, ne demanderait que de légères modifications. Construit en 2002 en Allemagne, le navire mesure 203 mètres de long pour une jauge de 28.000 tonneaux. Disposant de 200 cabines pour une capacité de 730 passagers, il pourrait parfaitement accueillir les 100 à 150 élèves de la Jeanne d'Arc, ainsi que leurs enseignants. Les vastes salons et restaurants serviraient, dans le même temps, à la vie des marins et pour les cocktails lors des escales de représentation.

Un affrètement de six mois par an

Pour l'heure, l'achat d'un navire du type Ropax ne serait pas envisagé, la marine n'ayant pas besoin d'un tel bateau tout au long de l'année. Les réflexions porteraient plutôt sur un affrètement pour une période de six mois, dont quatre pour la campagne d'application. « Les deux mois restants seraient utilisés, en gros, pour repeindre le bateau en gris et mettre en place l'équipement nécessaire », explique une source. S'il n'est pas question de doter un ferry de missiles, certains industriels pourraient, toutefois, être sollicités pour installer, à leurs frais, des équipements. Des mitrailleuses de 12.7mm sont notamment évoquées. « Cela permettrait aux entreprises de présenter leurs matériels lors des nombreuses escales du bateau ». En somme, les industriels pourraient faire de la future école embarquée une sorte de salon itinérant. En revanche, si un tel projet voit le jour, il faudra par ailleurs songer à l'utilité du navire durant les six mois où il ne sera pas opéré pour le compte des marins. Là aussi, plusieurs hypothèses sont étudiées, les capacités des ponts garages (660 véhicules par exemple dans le cas du Nicoli) pouvant éventuellement susciter un certain intérêt dans le domaine du transport logistique.

 

 


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La problématique de l'équipage

Dans le cadre des réflexions sur la piste du « Ropax » pour remplacer la Jeanne d'Arc, se pose aussi la problématique de l'équipage. Il semble, en effet, difficile d'affecter un équipage militaire sur un bâtiment civil. La solution pourrait, en revanche, être trouvée du côté des réservistes : « Toutes les options restent ouvertes sur ce point mais on peut effectivement imaginer qu'à partir du moment où le bateau devient Jeanne d'Arc, le commandant et l'équipage soient d'anciens marins réactivés », commente un officier. On notera qu'à la différence de l'actuelle Jeanne d'Arc, l'équipage de conduite d'un ferry est nettement plus limité que celui d'un porte-hélicoptères quarantenaire. L'équipage du R 91 est composé de plus de 520 marins, contre une trentaine de personnels pour un ferry (hors hôtellerie et personnels affectés aux ponts garages). La France a, de plus, une expérience non négligeable de l'utilisation de marins réservistes. Navfco, la branche navale de Défense Conseil International (DCI), emploie en effet d'anciens personnels de la flotte et des militaires détachés par la marine. Ces effectifs servent à la formation des équipages de navires achetés par les pays étrangers.

Quelle pertinence pour une formation militaire ?

Bâtiment militaire, la Jeanne d'Arc a été conçue, à l'origine, pour pouvoir participer à un conflit. Croiseur porte-hélicoptères, elle est capable d'embarquer 4 à 8 hélicoptères lourds. Outre ses importantes capacités aéronautiques, le navire peut emporter des missiles antinavire Exocet MM38 (6 sellettes) et dispose d'une artillerie composée de deux tourelles de 100 mm et de mitrailleuses de 12.7mm. Véritable navire militaire, très compartimenté, doté d'importants moyens de détection et d'un central opération, la Jeanne permet aux élèves d'apprendre, à la mer, l'art du combat naval. Pour cela, elle est confrontée, à chaque campagne, à des forces maritimes et aériennes de marines alliées, contre lesquels les futurs officiers se mesurent. Ces exercices, dont le point culminant intervient en fin de campagne au travers du Cadet War Training (autrefois la « Guerre OE »), sont également menés avec la frégate accompagnant le porte-hélicoptères. La fonction de conserve, actuellement assurée par le Georges Leygues, permet aussi de roder les jeunes marins aux manoeuvres de ravitaillement à la mer. Face à un tel programme, un ferry sera très loin de présenter les mêmes possibilités de formation. « L'idée est surtout d'amariner les élèves et de les faire naviguer quatre mois ensemble. Pour le reste, question militaire, il est évident qu'avec un armement limité à de l'artillerie légère, on sera plus dans une approche d'éducation à l'emploi des munitions, d'action de l'état en mer ou encore de lutte contre les menaces asymétriques ».

Une réorganisation de la formation pourrait être envisagée

Avec un Ropax, la formation à la mer de certains domaines très spécifiques, comme la lutte antiaérienne et anti-sous-marine, ne sera pas possible. Si le projet voit le jour, une réorganisation de l'enseignement dispensé à l'Ecole navale n'est donc pas à exclure. Diverses pistes seraient envisagées. Passée à quatre ans, la formation pourrait, par exemple, comprendre une campagne de quatre mois sur la future Jeanne d'Arc, en troisième année, puis un stage sur un véritable navire combat, l'année suivante. Cette seconde campagne permettrait d'assurer sur des moyens performants la spécialisation des élèves. « A ce moment là, on pourrait se satisfaire d'un bateau civil légèrement modifié », estime un marin. Dans ce schéma, deux navires écoles seraient susceptibles de naviguer en 2010, la Jeanne d'Arc pour on ultime campagne avec les quatrièmes années et son remplaçant avec la promotion suivante. Selon un officier, l'hypothèse du ferry « est loin d'être la solution idéale mais elle peut permettre d'assurer une période de transition, en attendant d'avoir le budget nécessaire pour lancer une construction neuve ». Ne pouvant immédiatement débourser 150 millions d'euros dans une nouvelle unité, le ministère de la Défense fera-t-il, s'il retient l'option du ferry, une bonne opération ? Si, en matière de finances publiques, on a coutume de dire que l'Etat doit gérer son budget « en bon père de famille », une idée attrayante au premier abord mérite toujours réflexion.

Le coût de l'affrètement

En effet, l'affrètement d'un ferry n'est pas gratuit, loin s'en faut. Très prisé actuellement, ce type de navire a vu son prix atteindre un niveau assez élevé. Dans le cas du Jean Nicoli, Veolia Transport avait d'ailleurs payé le prix fort l'année dernière, en déboursant quelques 112 millions d'euros. Sans qu'il soit spécifiquement question de ce bateau, mais en retenant juste, à titre d'exemple, la base de ce prix d'achat comme ordre de grandeur, le coût financier d'un ropax acheté 112 millions d'euros pourrait se situer aux alentours de 30.000 euros par jour. Cette estimation est réalisée sur la base d'un remboursement en 15 ans et d'un taux d'intérêt - assez faible d'un peu plus de 7%. A cela, il convient d'ajouter les frais de soute, c'est-à-dire le coût de la consommation en combustible des moteurs. Pour filer une douzaine de noeuds, vitesse moyenne de transit de la Jeanne d'Arc entre deux ports, un ferry de la taille du Nicoli devrait consommer quotidiennement un peu plus de 2.5 tonnes de fuel lourd. Au cours actuel du baril (450 dollars la tonne au mieux), il faudrait compter environ 30.000 euros de poste carburant pour une journée de 24 heures. Enfin, selon un professionnel du transport de passagers, les frais d'équipage, de nourriture et de blanchisserie représenteraient un investissement journalier d'environ 25.000 euros. Si l'on considère que la Jeanne d'Arc, en raison de ses escales, n'est à la mer que la moitié du temps, une facture approchant les 8 millions d'euros pourrait être envisagée sur une campagne de quatre mois. En y ajoutant les deux mois de préparation nécessaires, un spécialiste de l'affrètement estime que l'opération pourrait coûter, annuellement, une bonne douzaine de millions d'euros à la marine. C'est sans doute pourquoi certains marins souhaitent que cette solution, si elle est retenue, reste provisoire. En moins de 15 ans, les crédits engagés pourraient, en effet, équivaloir au budget nécessaire à la construction d'un BPC neuf.

Article Presse / Ville de limoges

Septembre - Octobre 2007

Source / Ville de Limoges

 

 

Article Cols Bleus / 27 octobre 2007

 

 

 

Nouvelle République

29 octobre 2007

Coup de vent : Le BPC Tonnerre termine dans les parcs à moules

Le bâtiment de projection et de commandemant Tonnerre a été victime, vendredi matin, d'un soudain et violent coup de vent. Le navire se trouvait au dépôt du Lazaret, à la Seyne-sur-Mer, pour une opération de nettoyage de ses soutes à combustible, lorsque des rafales à 70 noeuds (130 km/h) ont provoqué la rupture de ses amarres. L'incident s'est produit peu avant 8 heures du matin. L'officier de quart a immédiatement fait mouiller une ancre. Très imposant et offrant une importante prise au vent, le navire de 199 mètres de long s'est naturellement orienté dans le sens des rafales. Son arrière a finalement terminé sa course dans les installations d'un parc à moules. La base navale de Toulon s'est aussitôt mobilisée et n'a pas lésiné sur les moyens. En tout, une armada de 10 remorqueurs et pousseurs a été dépêchée pour sortir le BPC de ce mauvais pas ! Le Tonnerre a été pris en remorque à 8 H 30 et conduit au quai Vauban où il accosté peu avant 11 heures. « Cet événement n'a entraîné aucun blessé, ni aucune pollution. La marine mettra tout en oeuvre pour procéder rapidement aux indemnisations nécessaires des conchyliculteurs concernés », a indiqué la préfecture maritime de la Méditerranée.

Petite frayeur sur les pods

Les marins redoutaient surtout des avaries au niveau des pods du BPC. Les deux moteurs électriques de propulsion du bâtiment sont en effet placés dans des nacelles orientables, à l'extérieur de la coque. Bien que solidement fixés à la carène, ces équipements restent sensibles aux chocs avec des éléments extérieurs. Les premières constations, réalisées vendredi par des plongeurs, n'ont pas révélé d'avarie sur les pods. Seules quelques rayures ont été détectées mais les hélices n'auraient pas souffert. La Marine nationale se veut néanmoins prudente, l'absence de combustible dans les soutes suite au dégazage n'ayant pas permis de faire fonctionner les pods et donc de vérifier toute absence de problème.
Après l'exercice Noble Midas, en Adriatique, le BPC Tonnerre est depuis le 22 octobre en arrêt technique. Il reprendra la mer début décembre pour participer alors à Steadfast Jaw. Cet exercice de l'OTAN sera la dernière étape de la qualification de la Marine nationale en vue de la prise de commandement par la France, début janvier, de la composante maritime de la Force de réaction rapide de l'OTAN. La NRF10 sera placée sous le commandement de du contre-amiral Alain Hinden.

Source Meretmarine  /  Voir diaporama

Var Matin - 27 octobre 2007

 

Var Matin - 27 octobre 2007

A noter l'erreur de légende ..

C'est le Tonnerre qui était en Croatie

Cols Bleus / 29 septembre 2007

Cols Bleus / 20 octobre 2007

 

Remerciements Dominique Duriez

Le Matin - 25 septembre 2007

Environ 8.000 militaires participeront en octobre aux plus importantes manœuvres jamais organisées par l'Otan dans l'Adriatique croate qui impliqueront douze pays membres de l'Alliance et la Croatie qui souhaite y adhérer rapidement, a-t-on indiqué aujourd'hui de source officielle.

"L'entraînement des unités de la force de réaction rapide (NRF) de l'Otan pour leur participation dans des opérations du maintien de la paix à travers le monde" sera l'objectif principal de cet exercice, explique le ministère croate de la Défense dans un communiqué.

Les manoeuvres, baptisées "Noble Midas 07", se dérouleront sous l'autorité du commandement de l'Otan à Naples (sud de l'Italie) du 1er au 12 octobre dans les eaux croates du centre et du sud de l'Adriatique.

Quelque 40 bâtiments de surface, 6 sous-marins, une quarantaine d'avions, dont 30 chasseurs, ainsi qu'une dizaines d'hélicoptères participeront dans des opérations, telles que l'évacuation de civiles, la lutte antiterroriste ou encore les débarquements d'assaut, selon le ministère.

Douze des vingt-six pays membre de l'Otan y enverront leurs troupes, dont la Bulgarie, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, la Roumanie, les Etats-Unis, l'Espagne, la Turquie et la Grande-Bretagne.

La Croatie, qui contribuera avec un important dispositif militaire et logistique, considère cet exercice comme une très importante épreuve dans son ambition d'être invitée au printemps 2008 à rejoindre l'Otan, lors de son sommet à Bucarest, selon le ministre croate de la Défense, Berislav Roncevic.

L'ex-république yougoslave a adhéré en 2000 au programme Partenariat pour la Paix de l'Otan, considéré comme une antichambre à l'adhésion au sein de l'Alliance.

Source WEB

Le BPC Mistral, l'arme anti-gaspi de la marine

A BORD DU MISTRAL 2007 (AFP) - Véritable couteau suisse de la marine nationale, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, qui reprend du service, est aussi une réponse à la coûteuse "hypertechnologie" des programmes militaires, dénoncée par le ministre de la Défense Hervé Morin.

Le Mistral, admis au service actif le 15 décembre 2006, effectuait ces derniers jours d'ultimes essais au large de Brest après quatre mois d'immobilisation forcée, le temps de changer un revêtement de sol défectueux.

Il devait être de nouveau déclaré opérationnel samedi. Pour le chef d'état-major de la marine, l'amiral Alain Oudot de Dainville, ce navire et son sistership, le Tonnerre, représentent, au-delà de cette anicroche, un "programme exemplaire" alors que le budget de la Défense s'annonce de plus en plus contraint.

"Ils ont été volontairement conçus aux normes civiles pour lutter contre l'hypertechnologie", fait-il valoir, parlant de navires "deux fois moins chers à la tonne" que leurs homologues.

Coût de l'ensemble du programme: 600 millions d'euros. Longs de 200 mètres pour 32 de large, Mistral et Tonnerre sont des navires à tout faire, construits à l'identique. Leur pont est assez vaste pour accueillir simultanément six hélicoptères.

Leur "radier" peut recevoir quatre chalands de débarquement ou deux hydroglisseurs de l'US Navy et leurs hangars, 13 chars Leclerc et une centaine de véhicules. Leurs hôpitaux comptent 69 lits, 900 m2 de locaux sont à la disposition d'états-majors et 450 fantassins peuvent y loger. A l'été 2006 et avant même son admission officielle au service actif, le Mistral avait démontré ses capacités opérationnelles, évacuant sur Chypre plusieurs milliers de civils de Beyrouth, pris au piège du conflit entre Israël et le Hezbollah libanais.

Mistral et Tonnerre sont cependant d'étranges hybrides. La partie arrière, la plus militarisée, est l'oeuvre de DCNS, chantier naval militaire. L'avant a été confié aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, constructeurs du Queen Mary 2.

Et l'ensemble a été assemblé chez DCNS à Brest, une première. "La construction aux normes de la navigation commerciale présente de nombreux avantages en termes de réduction des prix", explique Gilles Humeau, le commandant du Mistral.

"Les équipements sont standards, ils sont moins chers que s'ils étaient développés spécifiquement". "C'est le meilleur de la construction navale civile au service du monde militaire", assure-t-il, un oeil sur la houle qui chahute son navire lancé à 17 noeuds.

Il n'y a plus de gouvernails sur ces BPC de dernière génération. Les moteurs, électriques, sont logés dans deux nacelles orientables sur 360°. Signées Rolls-Royce et gages de manoeuvrabilité, elles sont empruntées aux paquebots de croisière.

Idem pour le pilote automatique ou le système anti-incendies. Leur sophistication a permis de réduire à 170 le nombre de marins à bord, soit 50% de moins que sur un bâtiment équivalent classique, autre source d'économie majeure.

L'entretien des bateaux fera l'objet d'un contrat avec obligation de résultat pour l'industriel, à savoir 350 jours de disponibilité par an, un record.

Veritas contrôlera le tout chaque année, comme sur un porte-conteneurs. La médaille a cependant son revers. Avec leurs coques de navires de commerce, Mistral et Tonnerre sont plus vulnérables.

"Il faudra réfléchir à deux fois avant de les engager dans des zones minées", concède le capitaine de vaisseau Humeau.

Et les trésors de rationalisation budgétaire déployés sur ces navires n'ont pas suffi à convaincre la marine australienne qui leur a préféré, en juin, des BPC espagnols.

(Copyright AFP) Source Web

Cols Bleus / 1er septembre 2007

Remerciements Dominique Duriez

 

 

Mer et marine / 26 septembre 2007

Quelques 2000 militaires et 40 navires, dont 2 porte-aéronefs et cinq sous-marins. C'est une armada impressionnante qui converge vers l'Adriatique. Réunie dans le cadre de l'exercice Noble Midas, cette flotte provenant d'une douzaine de pays sera placée sous les ordres de l'amiral français Alain Hinden, commandant de la force aéromaritime française de réaction rapide. Il dirigera les opérations à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, qui a appareillé de Toulon dimanche dernier. « L'objectif de cet exercice est de permettre au contre-amiral Alain Hinden d'entraîner la force OTAN placée sous ses ordres et d'en certifier les capacités opérationnelles, avant de prendre le commandement de la Nato Response Force 10 (force de réaction rapide de l'OTAN) à compter du 1er janvier 2008 », précise la Marine nationale. L'exercice se déroulera en deux phases : Du 1er au 6 octobre, les bâtiments et aéronefs seront engagés dans une série d'exercices maritimes et d'entraînement entre les différentes unités. Ensuite, à partir du 6 octobre et pendant 10 jours, la flotte internationale sera confrontée à un scénario inspiré d'une situation réaliste. Suite à une sollicitation de l'ONU, l'OTAN devra déployer ses forces pour répondre à une crise civile qui s'est déclenchée dans un pays fictif.
Les deux porte-aéronefs engagés seront le HMS Illustrious, de la Royal Navy, et le Garibaldi, de la marine italienne. Outre le Tonnerre, la France déploie pour l'occasion les frégates Cassard et Jean de Vienne, intégrées au groupe amphibie, les chasseurs de mines Verseau et Capricorne, ainsi que le pétrolier ravitailleur Meuse, qui évoluera au sein du groupe logistique.
En prévision de cet exercice majeur, divers bâtiments étrangers ont escalé à Toulon. Ce fut notamment le cas du destroyer américain USS Laboon, des frégates britannique Northumberland, italienne Aliseo, grecque Aegean et turque Orucreis, ainsi que du pétrolier ravitailleur espagnol Marques de la Ensenada. Ces navires font partie de l'une des deux flottes permanentes de l'OTAN, la SNMG 2, évoluant en Méditerranée (la SNMG 1 croise en Atlantique).

Source : Web

Article Presse Extrait du Marine Infos Réserve

N°2 - Juillet 2007

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo allant avec l'article Presse

DCNS / PODS / 4 septembre 2007

 

Le pod pompe-hélice testé au bassin d'essais des carènes

Source Web

Article MERETMARINE / 4 septembre 2007

Propulsion : DCNS et Converteam s'allient sur une nouvelle génération de Pods

DCNS et Converteam viennent de signer un contrat de coopération portant sur le développement d'une nouvelle génération de Pods destinés au marché des navires civils. Ces moteurs électriques hors bord, placés dans une nacelle orientable sous la coque, ont été imaginés à la fin des années 90. Par rapport aux produits existants, le nouveau Pod, baptisé INOVELIS, utilisera le concept de la pompe hélice, une hélice en tuyère, développée par DCNS pour la propulsion des sous-marins nucléaires. INOVELIS a été testé au bassin d'essais des carènes de Val de Reuil et présente, selon ses concepteurs, « une réelle avancée technologique qui a été validée par de nombreux essais ». Selon Pierre Bastid, président de Converteam : « INOVELIS combine les avantages d'un POD de genre nouveau avec les différentes technologies de Converteam comme les moteurs à induction et les variateurs électroniques à MLI. Les marchés ciblés par ce nouveau POD sont les navires de croisières, les ferries mais aussi certains navires marchands tels que les porte-conteneurs ou les méthaniers ». Reprenant une technologie déjà éprouvée à la mer, INOVELIS doit permettre une meilleure disponibilité et une maintenance plus souple, tout en étant plus compact. Il permettra des gains de puissance et donc une réduction des coûts d'exploitation, notamment en matière d'économies de carburant.

DCNS : Une ouverture de plus vers les marchés civils

Pour DCNS, qui avait mené, à l'époque de la conception des bâtiments de projection et de commandement (BPC), des études sur des Pods « militarisés », INOVELIS ne devrait pas présenter de gros débouchés dans l'industrie navale militaire, où seules de rares unités de gros tonnage, comme les porte-avions, sont pour l'heure concernées. En revanche, ce projet est un nouveau signe d'ouverture vers les marchés civils : « Le POD représente une réelle opportunité d'innovation dans l'architecture et la performance des navires civils et militaires. INOVELIS va nous permettre d'enrichir et d'étendre notre offre à de nouveaux marchés au-delà de notre périmètre traditionnel », souligne Bernard Planchais, Directeur Général Délégué de DCNS. Leader européen des systèmes navals de Défense, l'entreprise a reçu le feu vert de ses actionnaires pour modifier sa raison sociale. Cette transformation lui permettra de faire valoir son savoir-faire en dehors des activités militaires. DCNS espère, notamment, remporter des contrats dans le nucléaire civil et plus particulièrement pour les projets EPR et ITER. Concernant l'International Thermonuclear Experimental Reactor, DCNS propose de réaliser une chambre à vide de 11 mètres de haut et 19 mètres de large. Les sites de Nantes-Indret et Cherbourg travaillent actuellement sur la réalisation d'une maquette. DCNS Propulsion s'est également diversifié dans le secteur des énergies renouvelables. Après avoir réalisé dix jantes de roulement à billes pour des éoliennes, un nouveau contrat a été signé pour la fourniture de dix jeux de deux couronnes.

Source Web

27 juillet 2007

Marine : Un troisième BPC pour remplacer la Jeanne d'Arc ?

Célèbre dans le monde entier, le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, navire école de la marine, subit actuellement son dernier grand carénage chez DCNS, à Brest. En 2010, le bâtiment, admis au service actif en 1964, sera désarmé après 46 ans de bons et loyaux services. Alors que la question de son remplacement se pose depuis plusieurs années, la Rue Royale étudie l'opportunité d'acquérir un troisième navire du type Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) pour prendre sa relève. « Il faut trouver un bâtiment où les midships et leurs homologues étrangers se regroupent et se côtoient. C'est ce qui va forger l'esprit de corps dans la marine », indique-t-on à la Marine nationale, où le remplacement de la « Jeanne » est présenté comme une nécessité. L'Etat-major ne souhaite pas, pour autant, n'importe quel type de bateau. Certains projets, comme la transformation d'un navire civil en bateau école, sont visiblement mal perçus, notamment parcequ'ils n'offrent pas les même capacités militaires et aériennes : « L'entraînement doit être réalisé sur des unités de combat car il ne s'agit pas de faire une croisière autour du monde. De plus, il est souhaitable d'obtenir une utilisation durable du bâtiment, qui puisse intervenir sur d'autres missions, qu'elles soient militaires ou humanitaires. Dans ces conditions, le concept du BPC correspond aux besoins », explique un officier supérieur.

Différentes pistes envisagées

Différentes pistes sont, ou ont été, étudiées pour assurer la succession de la Jeanne d'Arc. Ce fut notamment le cas du « groupe Jeanne d'Arc », un concept basé sur le regroupement de plusieurs unités de la flotte, une à deux frégates et un bâtiment logistique. Cette solution, à laquelle la marine a eu recours pour la campagne 1997/1998 pour cause d'indisponibilité de son porte-hélicoptères, présente un problème de budget. Il faut, notamment, disposer de suffisamment de bâtiments pour embarquer, en plus des équipages, 100 à 130 élèves : « Déployer plusieurs bâtiments de combat qui ne sont pas conçus pour cette mission coûte très cher. De plus, les effectifs de la flotte sont calculés au plus juste et on ne peut pas mobiliser chaque année des bateaux exclusivement pour la formation ». Si « tendre vers une formation maritime européenne » est une priorité pour la marine, la constitution d'un groupe école avec plusieurs membres de l'UE pose également problème, chaque pays disposant d'un mode de formation très différent. Ce concept paraît difficilement envisageable à court terme. Reste donc l'option d'un navire spécialement dédié et, en ce sens, la construction d'un BPC ne manque pas de pertinence. Bâtiment de grande taille (199 mètres pour 21.500 tonnes) et de conception modulaire, ce type de navire dispose d'importantes capacités d'hébergement, permettant l'accueil d'officiers élèves, de leurs formateurs et de l'équipage, sans oublier les locaux destinés aux cours. Les nombreux logements, prévus pour 150 marins et 450 soldats sur une longue période, serviraient également aux troupes de l'armée de Terre en cas d'utilisation du navire en dehors de sa mission d'école.

 

Suite - Cadre de droite
 

Source : Mer et marine
 

- Suite ...

Un impératif : Réduire la facture au maximum

Les Mistral et Tonnerre, livrés en 2006 et 2007, ont déjà démontré leur important potentiel en matière de projection de forces, d'opérations humanitaires et d'évacuation de ressortissants (Opération Baliste au Liban en 2006). Conçu par DCNS et les Chantiers de l'Atlantique (désormais Aker Yards) aux normes civiles, le BPC présente par ailleurs des coûts d'exploitation très réduits, avec une forte automatisation et un équipage relativement faible (160 marins contre 600 sur la Jeanne d'Arc). La marine est très sensible à son taux de disponibilité, grâce à l'amélioration de la maintenance. L'activité annuelle des BPC atteint 5000 heures, contre 2600 pour les générations précédentes de Transports de Chalands de Débarquement (TCD). Cela représente 210 jours de mer, pouvant être porté à 350 en cas de besoins, une marge de manoeuvre très utile pour des opérations imprévues et parfois durables. Enfin, sur la question budgétaire, dans la mesure où les deux premiers navires de la série ont coûté 580 millions d'euros au ministère de la Défense (études comprises), la marine peut espérer faire baisser la facture d'une troisième plateforme entre 150 et 200 millions d'euros, soit deux à trois fois moins que le prix d'une frégate neuve. A titre de comparaison avec le secteur civil, dans sa fourchette basse, ce budget est à peine plus important (20%) que le prix d'un ferry neuf ou des navires de ce type actuellement proposés sur le marché de l'occasion.

Une ambassade et une capacité d'intervention itinérante

Véritable ambassade flottante, la Jeanne d'Arc parcoure le monde depuis 43 ans, visitant chaque année une douzaine de pays. Avant même le porte-avions Charles de Gaulle, c'est sans doute le navire français le plus connu à l'étranger. Cette fonction de représentation, très importante pour entretenir les relations militaires, politiques et économiques avec les autres pays, est doublée d'une hausse des missions « opérationnelles » réalisées ces dernières années par le Groupe Ecole d'Application des Officiers de Marine (GEAOM). Ainsi, en 2004, la Jeanne a participé à l'opération Carbet, déclenchée suite aux troubles qui ont secoué Haïti. Début 2005, le porte-hélicoptères, arrivant en océan Indien, a été dépêché en Indonésie pour soutenir les populations sinistrées par le tsunami. Le GEAOM a d'ailleurs constitué une très grande partie de l'aide militaire apportée par la France. On notera qu'à cette occasion, en raison de la destruction des infrastructures côtières, une capacité amphibie du porte-hélicoptères aurait été des plus utiles. Au cours de la dernière campagne, le navire école a, de nouveau, été utilisé à Madagascar en mars 2007 pour acheminer des médicaments et du matériel suite au passage du cyclone Indala.

Un navire pour les marins... Et l'armée de Terre

Ces quelques opérations démontrent l'intérêt de disposer d'un grand bâtiment doté de capacités importantes, notamment aériennes, naviguant six mois par an sur toutes les mers de la planète, notamment dans les régions à risques. Elles expliquent également l'intérêt des marins pour le BPC. Capable d'embarquer quatre chalands de débarquement, 16 hélicoptères et plusieurs milliers de personnes sur de courtes périodes (comme pendant les évacuations au Liban), le Bâtiment de Projection et de Commandement dispose d'un vaste hôpital embarqué, parfait pour les opérations humanitaires, ainsi que d'impressionnants hangars pouvant permettre le stockage de vivres, de matériels et de véhicules. A l'heure ou les évolutions géostratégiques laissent entrevoir une multiplication des interventions à l'étranger, un tel bateau pourrait compléter utilement les capacités de la Défense, et notamment de l'armée de Terre, pour se déployer sur les théâtres extérieurs. Cette dernière, qui embarque de plus en plus fréquemment sur les navires amphibies de la marine, pourrait également bénéficier d'un navire école du type BPC pour assurer la formation des ses personnels, notamment des pilotes de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre. La Jeanne d'Arc embarque d'ailleurs chaque année des éléments de l'ALAT, avec leurs hélicoptères Gazelle et Puma.

Les mauvaises conditions maritimes ont fait chavirer l'embarcation.

Une cinquantaine de clandestins disparaît au large des Canaries

Madrid - DIANE CAMBON.

Publié le 20 juillet 2007

L'IMMIGRATION illégale vient de vivre un nouveau drame avec le naufrage, hier, d'une embarcation au large de l'archipel espagnol des Canaries. Vers deux heures du matin, une centaine de clandestins subsahariens ont chaviré en pleine mer alors que leur embarcation de pêcheurs, dénommée par les Espagnols « cayuco », venait d'être arraisonnée par deux navires du sauvetage maritime espagnol pour leur porter secours. Les très mauvaises conditions maritimes - vagues de quatre mètres de haut et rafales de vent ainsi que la panique des immigrés - ont eu raison de ce bateau de fortune. Seuls 48 candidats à l'exil ont pu être sauvés, grâce notamment aux gilets de sauvetage lancés par les Espagnols.

Depuis, une vaste opération de recherche a été déclenchée pour retrouver la cinquantaine de disparus. L'armada est composée de quatre navires du Sauvetage maritime espagnol, deux avions, deux hélicoptères, ainsi que de plusieurs autres bateaux se trouvant dans les parages. Proche de la zone du naufrage, le Tonnerre, un bâtiment militaire français disposant d'hélicoptères et d'un hôpital, est également arrivé sur place.

Le « cayuco », bateau traditionnel des pêcheurs du Sénégal, se dirigeait de la côte africaine vers le chapelet d'île des Canaries, la nouvelle route maritime de l'immigration illégale depuis le renforcement des contrôles dans le détroit de Gibraltar. Porte d'entrée de l'Union européenne, les Canaries ont reçu depuis le début de l'année plus de 4 700 clandestins. L'an dernier, le nombre d'arrivées avait battu tous les records avec quelque 31 200 personnes débarquées illégalement. Environ 300 personnes auraient péri en mer l'an passé, au cours de cette périlleuse traversée, ces 800 km séparant les côtes de la Mauritanie à l'île de Tenerife.

Renforts européens

Face au déferlement de l'an passé, le gouvernement de José Luis Zapatero avait demandé des renforts à ses partenaires européens, considérant que le problème de l'immigration clandestine concerne tous les membres de l'Union européenne (UE).

Malgré les reproches de Berlin et de Paris, qui accusaient l'Espagne d'avoir provoqué un appel d'air aux frontières en légalisant 500 000 immigrés, l'UE a accordé son aide pour freiner le flot d'arrivée. Le Frontex (l'agence de contrôle des frontières extérieures de l'Union européenne) a accru la surveillance au large de l'Afrique de l'Ouest, pour tenter d'empêcher les « cayucos » de prendre la mer. En outre, le gouvernement espagnol a intensifié les relations diplomatiques avec les pays du littoral africain (Mauritanie, Sénégal) pour qu'ils acceptent le rapatriement de leurs citoyens.

Encore l'an dernier, la grande majorité des immigrés subsahariens qui parvenaient aux Canaries étaient transportés vers des centres d'hébergement de la péninsule Ibérique, faute d'accord de rapatriement avec leurs pays d'origine. Après deux mois passés dans un centre et munis d'une carte d'expulsion inapplicable, ils étaient lâchés dans la nature. La plupart prenaient ensuite la route vers le nord de l'Europe. Cette année, l'Espagne a expulsé 500 immigrés subsahariens.
 

Source / Le Figaro

 

Cols Bleus

21 juillet 2007

Remerciements Dominique Duriez

Communiqué de presse / PREMAR Atlantique

Participation d'un navire de la marine nationale aux opérations de sauvetage d'immigrés clandestins près des îles Canaries

(Télécharger le PDF)

Brest, le 19 juillet 2007

Ce jour vers 03h00 locales, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, capte un message émis par le MRCC Tenerife (îles Canaries, Espagne) signalant une centaine de personnes à l'eau à environ 180 kilomètres dans le sud des Canaries.

Sur ordre du préfet maritime de l'Atlantique, le Tonnerre a été mis à disposition du MRCC Tenerife qui avait déjà engagé de nombreux moyens aériens et nautiques sur zone.

Arrivés sur les lieux du naufrage, les deux hélicoptères Gazelle embarqués sur ce BPC ont survolé à deux reprises (pendant 4 heures au total) une zone déterminée par les autorités espagnoles afin de retrouver des personnes disparues.

les recherches se sont révélées infructueuses, seuls ont été aperçus des débris flottants (bois, brassières…).

Le Tonnerre a été libéré du dispositif de recherches vers 13h00 ; il fait actuellement route vers Toulon.

Conditions météorologiques sur zone :
- creux de 5 mètres
- vent de 80 km/h

Source Web

BREST, 19 juil 2007 (AFP) - 16h33


Naufrage aux Canaries: "recherches infructueuses" pour le Tonnerre

Les recherches menées par le bâtiment de la Marine française Tonnerre dans la zone où a fait naufrage une embarcation avec une centaine d'Africains au large des Canaries se sont révélées infructueuses, a indiqué jeudi la préfecture maritime de l'Atlantique. "Les recherches se sont révélées infructueuses, seuls ont été aperçus des débris flottants (bois, brassières)", a indiqué la préfecture dans un communiqué.

Une cinquantaine d'Africains candidats à l'immigration étaient portés disparus tandis que 48 autres ont été récupérés par les secours.

Le Tonnerre a mis fin aux recherches en début d'après-midi au large de l'archipel espagnol des Canaries avant de faire route vers Toulon.

 Le navire avait été mis à disposition des secours "sur ordre du préfet maritime de l'Atlantique", a précisé la préfecture. "Arrivés sur les lieux du naufrage, les deux hélicoptères Gazelle embarqués sur ce bâtiment de projection et de commandement ont survolé pendant quatre heures une zone déterminée par les autorités espagnoles afin de retrouver des personnes disparues".

Source / Web : France 3

Extrait Journal LCI / 19 juillet 2007

19/07/2007  - SANTA-CRUZ-DE-TENERIFE (AFP)

Une cinquantaine d'Africains candidats à l'immigration étaient portés disparus jeudi après le naufrage de leur embarcation au large de l'archipel espagnol des Canaries, porte d'entrée de l'Europe où affluent les clandestins au péril de leur vie.

Le naufrage est intervenu au moment où deux navires de la société espagnole de sauvetage en mer, portaient secours à ce "Cayuco", embarcation de pêche traditionnelle africaine à bord de laquelle les immigrants tentent la traversée entre les côtes d'Afrique et les Canaries.

"Les navires +Luz de Mar+ et +Conde de Gondomar+ de Salvamento Maritimo ont sauvé ce matin 48 personnes d'un cayuco naufrag" indique dans un communiqué la société publique de sauvetage, Salvamento Maritimo.

"On estime qu'à bord du cayuco se trouvait environ 100 personnes" précise Salvamento Maritimo, ce qui porterait à un peu plus d'une cinquantaine de nombre de disparus.

Une importante opération de recherche a été déclenchée à la suite du naufrage, avec quatre navires de Salvamento Maritimo, deux avions, deux hélicoptères, ainsi que plusieurs autres navires se trouvant dans les parages, selon la société de sauvetage.

Un bâtiment militaire français, proche de la zone du naufrage, est également arrivé sur place pour "collaborer à l'opération", selon Salvamento Maritimo.

Selon l'état-major français, il s'agit du "Tonnerre", un BPC (bâtiment de projection et de commandement), qui dispose d'hélicoptères et d'un hôpital.

Le "Tonnerre" qui est le plus gros bâtiment militaire français après le porte-avions "Charles-de-Gaulle", a été contacté par les services de secours espagnols et pourra participer aux recherches, a confirmé l'état-major français contacté depuis Paris.

 

2007 AFP - Arrivée de clandestins africains à Los Cristianos aux Canaries, en mai 2007

SUITE - Le naufrage est intervenu "en raison du mauvais état de la mer avec des vagues de trois mètres et des vents de 30 noeuds" à 98 milles nautiques (environ 180 kilomètres) au sud-ouest de Tenerife, ont précisé les secours.

Le cayuco avait d'abord été repéré par un avion de l'armée avant que les navires ne soit dépêchés sur place. C'est au moment où ils portaient secours aux immigrants que l'embarcation s'est "retournée".

Le "Luz de Mar" a pu sauver 36 clandestins tandis que le "Conde de Gondomar" a récupéré 12 immigrants et ces 48 personnes "reçoivent actuellement des soins" à bord des deux navires, précise Salvamento.

Les Canaries représentent l'une des principales portes d'entrée pour l'immigration clandestine, par voie maritime, depuis l'Afrique.

Les candidats à l'immigration, la plupart d'origine subsaharienne, embarquent sur de grandes pirogues à moteur africaines et tentent la périlleuse traversée vers l'archipel où ils sont accueillis dans des centres d'hébergement, puis le plus souvent rapatriés vers leur pays d'origine.

Certains meurent pendant la traversée sans qu'il soit possible d'avancer une estimation fiable, et de plus, régulièrement, des embarcations arrivent à bon port avec un ou plusieurs morts à leur bord.

Un afflux sans précédent d'immigrés en 2006 aux Canaries, avait incité le gouvernement socialiste espagnol à intensifier les contrôles maritimes autour de l'archipel et convaincu l'Union européenne de renforcer la surveillance au large de l'Afrique de l'Ouest, avec l'agence européenne Frontex.

Depuis janvier 2007, plus de 4.700 candidats africains à l'immigration ont rejoint les Canaries, malgré ce dispositif de surveillance coordonné par Frontex, l'agence de contrôle des frontières extérieures de l'Union européenne.

Toutefois, ces arrivées restent très inférieures à celles de l'année 2006, qui avait pulvérisé tous les records, avec 31.200 arrivées.

 

Source : Le Matin Online

 

Communiqué Officiel / PDF / SALVAMENTO

Source WEB / Sauvetage maritime Espagnol

 

 

13 juillet 2007

Allocution du Président de la République lors de la garden party du Ministère de la Défense


Après ma visite à Landivisiau et à l’île Longue ce matin, c’est une journée entière que j’aurai passée avec nos forces armées. C’est bien sûr, dans mon esprit, la marque du lien direct qui unit le Président de la République, Chef des armées, avec toutes celles et tous ceux qui ont la difficile mission de veiller sur nos intérêts et sur la sécurité de nos concitoyens.

©Présidence de la République

Référence

Portail des Sous-marins

Présidence de la République

 

 

 

Extrait Cols Bleus

  

5 juillet 2007

Remerciements Dominique Duriez

Émission France Inter / "Extremis" / 11h / 14 juillet 2007

Format MP3 / 37 Mo / 40 minutes

"Présentation du BPC, sur 3 minutes, durant cette émission"

En présence de

- l'Amiral Alain Oudot de Dainville, Chef d'État Major de la Marine Nationale,

- Yves Picart, Architecte,responsable de la filière Bâtiment de surface et responsable de la ligne "produits" auprès de la DCNS

- Vincent Groizeleau, Rédacteur en chef du site "mer et marine.com"

" La guerre sur mer "

Allons, enfants de la patrie, c’est le 14 juillet aujourd’hui ……donc «In Extremis » s’en va-t-en guerre. Ou plutôt parle de la guerre et plus précisément de notre marine nationale et de ses évolutions futures.

Les grands combats navals , façon deuxième guerre mondiale, est-ce totalement fini ?

Mais alors à quoi sert un bateau de guerre contemporain entre terrorisme, pirates, action sur des théâtres extérieurs comme on dit, humanitaire, et j’en passe.

c’est ce que nous allons voir, aujourd’hui.

Source / Web France Inter

3 juillet 2007

Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et son équipage ont quitté le 1er juillet 2007 la ville du Cap en Afrique du Sud pour faire route vers le Golfe de Guinée et Dakar. Lors de la traversée entre le Brésil et l’Afrique du Sud, la mise en place d’une visioconférence avec le salon du Bourget par le satellite Syracuse avait permis d’établir le contact entre le bord et de nombreuses personnalités dont le Président de la république, Nicolas Sarkozy, et le ministre de la défense, Hervé Morin. Arrivés au Cap, les marins du Tonnerre ont accueilli des personnalités sud-africaines ainsi que l’ambassadeur de France. Pour clore cette escale, un hélicoptère du type Oryx (Super-Puma sud africain) a apponté sur le BPC et 144 hommes avec quelques véhicules d’un régiment d’infanterie motorisée de l’armée de Terre sud-africaine ont pu embarquer.

Source / Marine Nationale

  En liaison avec l'Amiral ........

  Le CDT Du Tonnerre

  Appontage d'un Oryx / Le Cap

Mer et Marine / 29 juin 2007

La Marine nationale planche actuellement sur un programme d'amélioration de l'autoprotection de ses Bâtiments de Projection et de Commandement. Livrés en 2006 et 2007 par DCNS, les Mistral et Tonnerre sont des navires amphibies, capables de mettre à l'eau à proximité d'une plage des chalands de débarquement, tout en opérant 16 hélicoptères. Ils ont été conçus pour manoeuvrer dans des zones dites « nettoyées », c'est-à-dire une fois que la menace adverse a été traitée par les unités de combat. Or, le premier déploiement opérationnel du Mistral, l'été dernier au Liban, a démontré que les BPC pouvaient évoluer dans des régions à risques. Dans un contexte de guérilla, malgré les repérages, le travail de renseignement et l'action des forces spéciales, le risque « 0 » n'existe pas. Les Israéliens en ont fait l'expérience à cette occasion. Ainsi, durant le conflit avec le Hezbollah, une corvette israélienne du type Saar V, qui évoluait au large du Liban, a été gravement endommagée par un missile tiré depuis la côte. Cette attaque a fait prendre conscience aux militaires Français des limites de l'actuelle protection du Mistral. Ce dernier fut utilisé durant le conflit pour les opérations d'évacuation de ressortissants, une mission au cours de laquelle il a accueilli des milliers de civils. Unité « précieuse », le BPC est aussi, en combat naval, une « superbe cible ». Affichant un déplacement de 21.500 tonnes, c'est un navire très volumineux, avec ses 199 mètres de long et ses flancs très hauts (par rapport au Charles de Gaulle, son pont d'envol est plus élevé d'un mètre). Or, pour se défendre, le BPC ne dispose actuellement que de deux lanceurs Simbad. Cet affut, composé de deux missiles à courte portée « Mistral » (6 kilomètres), est opéré par un servant. Par rapport à un système totalement automatique, cette disposition peut allonger le temps de réaction : « Face à un missile subsonique, le délai pour réagir est très bref, de quelques minutes seulement, parfois moins si, dans le cas d'un tir depuis la côte, le bâtiment se trouve proche du littoral », explique un spécialiste. Bien que le déploiement d'un tel navire se fasse toujours sous la solide escorte d'une frégate antiaérienne, la problématique de l'autoprotection est prise très au sérieux. Question de prudence et d'anticipation de la menace.

Canons télé-opérés et nouveaux systèmes surface-air ?

L'une des solutions pourrait donc consister à installer un système Tetral. Commercialisé par MBDA, ce lanceur quadruple met lui aussi en oeuvre des missiles Mistral. Il dispose de quatre munitions prêtes à l'emploi et présente surtout l'avantage d'être télé-opéré. L'oeil du servant laisse place, pour le guidage et la conduite de tir, à un autodirecteur infrarouge, permettant une riposte de jour comme de nuit. Intégré dans le système de combat et de conduite de tir du navire, le Tetral tire automatiquement après téléchargement des données relatives à la cible. Le temps de réaction est très court, le premier missile étant tiré 5 secondes après réception des données et le second 3 secondes plus tard. On notera que le Tetral peut également répondre à la problématique des menaces asymétriques, ayant la capacité de tirer contre de petites unités de surface, du type embarcations pneumatiques. En matière de missiles, une autre solution avait été envisagée, à savoir la mise en place de lanceurs verticaux pour Mica VL (dérivés des missiles air-air embarqués sur Mirage et Rafale). Les BPC ont été conçus pour pouvoir recevoir ce type d'équipements, logeables dans les encorbellements. Toutefois, pour des questions budgétaires, cette option pourrait être écartée. Le manque de crédit avait d'ailleurs contraint le ministère de la Défense à ne pas installer sur les Mistral et Tonnerre les deux canons de 30 mm initialement prévus (bâbord avant et tribord arrière). L'artillerie de petit calibre devenant incontournable pour protéger les navires, la Marine souhaite que ce type de matériel soit embarqué. Tout comme les missiles, les pièces doivent être, pour une meilleure efficacité, télé-opérées, c'est-à-dire commandées par un opérateur et une console installés à l'intérieur du bâtiment.

Suite


Veille, détection et protection sous-marine

Outre la mise en place de nouvelles armes, l'autoprotection des bâtiments devrait également passer par une amélioration des systèmes de veille, de détection et de contre-mesures. Des solutions de veille infrarouge peuvent être trouvées, à l'image des systèmes produits par Sagem ( Vigy, Vampir...) Pour protéger les gros navires que sont les BPC, des brouilleurs de radar peuvent également trouver leur utilité, à l'instar des équipements de la famille de l'ARBB 36 de Thales, installé sur le Charles de Gaulle. Ce brouilleur permet de protéger le bateau contre les radars de veille et de désignation d'objectif, les radars de conduite de tir et les autodirecteurs électromagnétiques des missiles. Il n'est toutefois pas suffisant, à lui seul, pour protéger à coup sûr la plateforme. En dehors des systèmes actifs (canons, missiles antimissiles), un dernier rempart pourrait être érigé au travers d'un système du type Leurre Actif Décalé (LAD). Il s'agit là encore d'un brouilleur, mais celui-ci est contenu dans une roquette lancée depuis le navire. Relativement compact, ce système permet de leurrer les autodirecteurs des missiles en produisant des échos éloignés du bâtiment. Plusieurs équipements de ce type ont été étudiés, comme le Nulka et le Siren. Dans le cadre du Plan d'Etude Amont (PEA) « Accolade », la Délégation Générale pour l'Armement (au travers de l'Unité de Management NAV), et le UK Naval Electronic Warfare, se sont d'ailleurs récemment associés pour étudier et développer un prototype de leurre actif décalé de nouvelle génération.
Enfin, il sera également possible, pour la protection anti-sous-marine, d'équiper les BPC d'un système de lutte anti-torpille (SLAT). Ce dispositif peut être installé dans l'une des niches situées à l'arrière, en lieu et place de l'une des embarcations pneumatiques.

Source WEB

20 juin 2007

Navires amphibies : L'heure des choix pour l'Australie

Le BPC français ou le BPE espagnol ? Le gouvernement australien pourrait annoncer, aujourd'hui, le design retenu pour ses deux futurs navires amphibies. Le sujet devait être évoqué hier lors d'un conseil des ministres à Canberra mais l'annonce de la décision pourrait être différée, afin de concorder avec une autre commande majeure, celle d'hélicoptères pour l'armée australienne.


Pour réaliser les deux bâtiments, un contrat de plus de 1 milliard de dollars, deux Européens sont en lice, chacun s'étant allié à un partenaire local. D'un côté, DCNS et Thales Australia (dont fait partie ADI) et de l'autre Navantia et Thenix. Le team franco-australien propose une version agrandie du Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral, un navire déjà en service et éprouvé au sein de la Marine nationale. Les Espagnols présentent de leur côté un dérivé du Buque de Proyeccion Estrategica Juan Carlos Primero, actuellement en construction pour l'Armada. D'un déplacement supérieur à 24.000 tonnes et capables de mettre en oeuvre simultanément 6 hélicoptères lourds, les HMAS Canberra et HMAS Adelaïde doivent être mis en service à l'horizon 2012/2015. On notera que Navantia est également en lice avec le F100 pour décrocher le programme des trois futurs destroyers lance-missiles Hobart Brisbane et Sydney.

Source : Mer et marine.com

30 juin 2007

Pas de BPC pour la marine australienne

750 millions d'euros de contrat passent sous le nez de Armaris/DCNS Brest.

C'est finalement le chantier espagnol Navantia (ex Izar) qui décroche l'affaire. En l'occurrence : deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) à construire pour l'Australie. Des bâtiments de plus de 20 000 tonnes comme les Mistral et Tonnerre que le conglomérat français vient de livrer à la Marine nationale. C'est quatre ans d'activité qui échappent ici aux chantiers de Brest.

 

Source / Web

 

12 juin 2007

Démonstration des moyens satellites du BPC Tonnerre au salon du Bourget

Cinquante ans après le lancement du satellite russe Spoutnik, qui avait ouvert l'ère de la conquête spatiale, l'espace sera à l'honneur du salon aéronautique de Paris, qui se tiendra au Bourget du 18 au 24 juin. La Marine nationale a été sollicitée pour présenter l'importance du domaine spatial dans ses missions opérationnelles. Pour cela, une communication sera établie, deux fois par jour, entre le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre et le stand du ministère de la Défense. En escale à Rio de Janeiro depuis le 10 juin, le BPC naviguera, au moment du salon, entre le Brésil et l'Afrique du Sud. Outre les conférences prévues quotidiennement, à 11 H et 15 H, deux webcams ont été installées à bord durant l'escale à Fort de France, du 25 au 28 mai. Elles permettront aux visiteurs de découvrir, en temps réel, l'activité du pont d'envol et de la passerelle. Avec son sistership, le Mistral, le BPC Tonnerre est doté des plus importants moyens de liaisons par satellites en service dans la marine française. leurs capacités dépassent même, en matière de débit, celles du porte-avions Charles de Gaulle. Chaque jour, les officiers du Tonnerre expliqueront aux invités présents au salon du Bourget l'intérêt des investissements consentis dans le domaine spatial, un outil devenu indispensable pour les armées modernes. « Le satellite permet de travailler n'importe où, en s'affranchissant des distances, et de communiquer en permanence et au travers de lignes sécurisées avec l'état major », explique un officier. Les Mistral et Tonnerre disposent du nouveau système Syracuse 3 et peuvent transmettre des volumes de données très importants. Par rapport à une station terrestre, le challenge technologique a notamment résidé dans la maîtrise de l'univers marin, avec une plateforme mobile soumise aux mouvements de houle. Afin de maintenir une liaison visuelle et sonore permanente, il fallait donc parvenir à conserver un faisceau satellite cohérent. A l'instar d'une webcam sur Internet, le système satellite utilisé par la marine permettrait, grâce à un débit supérieur à 500 kb par seconde, d'obtenir une image à la résolution équivalente à celle d'un téléviseur.

De la liaison de données tactiques à la télémédecine

Pour le Tonnerre, qui est un bâtiment de commandement, il était nécessaire de disposer d'un important débit pour les liaisons satellites, afin de transmettre au plus vite les informations vers les centres de décisions. Le système a, également, été conçu pour s'adapter à une autre grande fonction des BPC, celle de centre hospitalier. Cette capacité peut aussi bien servir en cas de guerre qu'en cas de catastrophe naturelle ou d'opération humanitaire, comme ce fut le cas l'été dernier au Liban. Avec un total de 800 m², les BPC sont les plus gros hôpitaux flottants de la marine, avec des moyens analogues à ceux d'un hôpital militaire de campagne. « Auparavant, les navires n'assuraient que le transit des blessés. Désormais, les Mistral et Tonnerre peuvent les accueillir, les soigner et les conserver longtemps à bord. Cette fonction est d'autant plus intéressante que, dans certaines zones de conflits, les hôpitaux peuvent devenir des cibles ». Doté de 2 blocs opératoires et jusqu'à 70 lits, les BPC embarquent une équipe médicale. Néanmoins, les médecins et chirurgiens ne peuvent être des spécialistes de toutes les pathologies. C'est là qu'interviennent les capacités de liaisons satellitaires du bâtiment. Avec elles, la télémédecine en mer devient une réalité. Ainsi, le médecin peut être aidé, en direct, par un spécialiste situé à terre. Celui-ci peut suivre l'intervention en direct et en vidéo, tout en conseillant son collègue et en guidant ses gestes.


Afin de permettre la communication entre le Tonnerre et le Bourget, une liaison « double bond » a été installée, chacun pouvant émettre et recevoir. Au salon, un Véhicule de l'Avant Blindé (VAB) doté d'un système Syracuse assurera le relais avec le stand. Interopérable avec les forces alliées, le système Syracuse 3 remplace progressivement le Syracuse 2 dans les armées françaises, notamment la marine. Un premier satellite (Syracuse 3A) a été lancé en 2005 et un second l'année suivante (3B). Deux autres satellites de l'ancienne génération sont toujours en service pour assurer le maillage. La France dispose également d'accords pour l'utilisation de moyens internationaux, notamment ceux de l'OTAN.

Source : Meretmarine

13 juin / Communiqué Marine Nationale

Le BPC Tonnerre au salon international du Bourget

 

Pour la 47ème édition du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, du 18 au 22 juin, le ministère de la Défense met en place un stand innovant, ludique, concret et instructif autour de la thématique spatiale.

Sur le stand, cinq pôles présentent le rôle primordial du spatial militaire :

l’espace au service de la paix et de la sécurité,

observer et écouter pour décider,

transmettre pour agir,

agir pour protéger,

construire l’espace de demain.

 

Le public est invité à s’immerger dans la réalité du domaine spatial militaire à travers de nombreuses animations et démonstrations.

Au pôle « transmettre pour agir », deux fois par jour, le commandant du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, qui croise au large de l’Afrique du sud, sera en visioconférence sécurisée avec le stand de la Défense grâce aux satellites de télécommunications Syracuse.

 

Marine : Le BPC Tonnerre en Martinique

Le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre a fait relâche, du 25 au 28 mai, à Fort-de-France. Avec ses 199 mètres de long et 21.500 tonnes en charge, le BPC est le plus imposant bâtiment de la Marine nationale à avoir escalé dans les Antilles depuis très longtemps. Livré le 28 février par DCNS, le Tonnerre poursuit sa Vérification des Capacités Militaires (VCM), autrefois appelée traversée de longue durée. Partis le 10 avril de Toulon, le navire a escalé au Canada puis aux États-unis, où il a embarqué pour la première fois un hélicoptère lourd Super Stallion et un engin de débarquement sur coussin d'air LCAC. La troisième étape de la VCM, dans les Caraïbes, était placée sous le signe de la coopération : « Coopération avec les forces des pays d'Amérique du sud et coopération avec les forces de souveraineté » selon son commandant. Le 24 mai dernier, le BPC a réalisé un exercice amphibie inédit avec les forces armées des Antilles en Martinique sur la plage du Carbet. A l'aube, 200 marsouins du régiment amphibie de Martinique, le 33ème régiment d'infanterie de Marine basé au Fort Desaix ont embarqué sur le Tonnerre, découvrant le saut technologique de cette nouvelle génération de bâtiments. Cet entraînement fur également l'occasion pour les autres composantes des forces armées des Antilles de tester leurs procédures. Les hélicoptères de l'armée de l'air (Puma et Fennec), de la gendarmerie (Écureuil) et le Panther de la frégate Ventôse se sont succédés sur le pont d'envol. Après les Antilles, le Tonnerre a mis le cap sur le Brésil. Il fera ensuite relâche en Afrique du Sud début juillet, avant de revenir en fin de mois vers Toulon, à l'issue d'une escale à Dakar, au Sénégal.

Source - Meretmarine

 

Cols Bleus

9 juin 2007

 

  

 

Remerciements Dominique duriez

Cols Bleus / 2 juin 2007

Page 14 / Tonnerre au cœur de la Navy
Après un début de Traversée longue durée marqué par des essais en eaux froides au large de Terre-Neuve puis une escale à Halifax au Canada, le BPC Tonnerre a passé près de trois semaines aux États-unis, à Norfolk, en vue de valider son interopérabilité avec les aéroglisseurs de débarquement de l’US Navy, ainsi qu’avec l’hélicoptère super lourd type Sea Stallion. Challenge excitant s'il en est, puisqu’il s’agissait de mettre en œuvre ces moyens pour la toute première fois à partir d’une plate-forme française.

Cols Bleus / 2 juin 2007

 

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Indépendamment des dispositions du code pénal relatives à la violation du secret de la défense nationale et du secret professionnel, les militaires doivent faire preuve de discrétion pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions. En dehors des cas expressément prévus par la loi, les militaires ne peuvent être déliés de cette obligation que par décision expresse de l'autorité dont ils dépendent. L'usage de moyens de communication et d'information, quels qu'ils soient, peut être restreint ou interdit pour assurer la protection des militaires en opération, l’exécution de leur mission ou la sécurité des activités militaires. (1)

L'autorisation qui était nécessaire dans le cas " des communications de toute nature destinées […] à être présentées, […] à des lecteurs ou auditeurs étrangers." (2) ne l'est plus depuis 1981 (3). Tout militaire peut donc créer un site traitant de problèmes militaires, mais il reste soumis au devoir de réserve qui lui interdit : "de faire de la fonction exercée un instrument d'action ou de propagande " ou " de faire des actes ou des déclarations de nature à faire douter non seulement de sa neutralité, mais aussi du minimum de loyalisme envers les institutions dont doit faire preuve celui qui a accepté de servir l'État".


(1) Loi DEFX0400144L/B1 portant statut général des militaires du 15 mars 2005, applicable au 1er juillet 2005 - Pour téléchargement de cette loi :
ICI  (PDF 155 Ko)
(2) Instruction n°50475/DN/CC relative à l'exercice, dans les armées, du droit d'expression sur les problèmes militaires, du 29 septembre 1972
(3) Note n°12441/DEF/SD/CAB/K relative à la procédure d'autorisation préalable en matière de droits d'expression du 29 septembre 1972